(Minghui.org) Sur les collines d'une belle île près de la côte philippine réside un couple qui se trouve chanceux d'avoir découvert l'ancienne cultivation et pratique chinoise connue sous le nom de Falun Dafa ou Falun Gong. Malgré la vie loin de toute ville, Michael et Bernadette Wolf sont tombés par hasard sur le Falun Dafa sur Internet en 2009.

Michael et Bernadette à New York pour la Conférence de partage d'expériences de Falun Dafa de 2013

Bien sûr, ils croient que c'est plus que la chance et le hasard qui les ont amenés au Falun Dafa. « J'ai cherché toute ma vie le sens de la vie et j'ai été guidé pour le trouver », a dit Michael.

Tout en surfant sur Internet par cette journée propice il y a six ans, Michael est tombé sur un article du British Broadcasting Corp. (BBC) sur la persécution contre le Falun Dafa. L'article fournissait même un lien vers le site Internet du Falun Dafa pour en savoir plus. Il a trouvé que cette pratique était très droite et a commencé à apprendre tout de suite.

Cultivation de l'esprit et du corps

Bernadette n'était pas aussi passionnée, mais elle a décidé d'essayer après que Michael a continué la pratique pendant un an. Elle s'est retrouvée captivée par le livre de M. Li Hongzhi [le fondateur du Falun Dafa], Zhuan Falun, et a continué de le lire jour après jour.

Toutefois, faire les exercices du Falun Dafa était une autre histoire. « J'étais un peu réticente, car je peux être assez paresseuse quand il s'agit de l'exercice physique », s'est-elle souvenu. « Pourtant, je me suis poussée et j'ai suivi les mouvements de mon mari. Quand je faisais le deuxième exercice, qui consiste à tenir les bras pendant assez longtemps, j'ai pris la décision de garder mes bras vers le haut malgré la fatigue. »

Bernadette a déclaré pratiquer à l'extérieur et persévérer même lorsque les insectes et les fourmis ont rampé sur elle. « Mais, honnêtement, j’ai tellement lutté pour faire les exercices, que j'ai envisagé de dire à mon mari que le Falun Dafa n'était pas pour moi. »

Rencontrer c'est croire

La pensée de ne pas pratiquer le Falun Dafa s'attardait dans l'esprit de Bernadette jusqu'à un matin très tôt, quand elle a senti une sensation inhabituelle, vrombissant dans son abdomen. Quand elle en a parlé à Michael, il a dit que ce devait être le Falun. Bernadette ne l'a pas vraiment cru jusqu'à ce qu'elle ait relu l'introduction du livre Falun Gong, où il est dit :

« Je commence par mettre votre corps en état de cultiver et de pratiquer aux niveaux élevés. Ensuite je vous installe un Falun et les mécanismes énergétiques. » (Falun Gong)

« J'ai été stupéfait, pour dire le moins », a dit Bernadette. « Cette expérience m'a fait y croire et m'engager à être une pratiquante de Dafa, ainsi qu'à chérir l'honneur qui m'avait été donné. »

La persévérance paie

Avant de pratiquer le Falun Dafa, la vie n'était pas facile pour le couple. Ils avaient du mal à payer leurs factures, et la compagnie d'électricité leur a une fois coupé l'électricité.

En tant qu'illustratrice de livres et artiste, Bernadette a dit que pendant longtemps, elle n'a pas pu décrocher aucun projet.

Puisqu’elle avait beaucoup de temps libre, elle a rejoint Michael en faisant les exercices et étudiant les livres de Dafa quotidiennement. Les exercices, bien que simples, ont exigé beaucoup de courage et de concentration. Le couple a également fait des excursions vers les villes pour sensibiliser le public à la persécution contre Dafa en Chine, ce qui a pris beaucoup de temps et d'énergie.

« Pour être honnête, je me suis souvent retrouvée avec des doutes pour continuer, mais dans mon cœur, j'ai senti que c'était le seul but de ma vie », a dit Bernadette.

Puis leur chance a tourné. Bernadette a retrouvé un ami qu’elle n'avait pas vu depuis longtemps. Cet ami avait un projet de livre et il avait besoin d'un illustrateur. Il s'est réjoui de constater que Bernadette était disponible pour travailler dessus. Tout en travaillant sur son projet, un autre ami a requis les services de Bernadette. Depuis lors, Bernadette a eu un flux régulier d'offres de projet.

Pleine de gratitude, Bernadette a dit : « Parce que j'ai pratiqué le Falun Dafa et cru en le Maître, sans aucune arrière-pensée, les possibilités de gagner un revenu décent se sont matérialisés. »

Leurs finances se sont stabilisées et ils ont réussi à faire des choses qu'ils ne pouvaient que rêver par le passé. Ils sont allés à Taïwan et ont regardé le spectacle de Shen Yun, ils ont également participé à deux conférences de Falun Dafa à New York.

« C'était tout simplement incroyable », s'est émerveillée Bernadette. « Pourtant, je savais avec toutes ces bénédictions et gains, que je ne dois pas être complaisante et que je dois continuer à travailler vers un critère plus élevé dans ma cultivation. »

Abandonner des attachements

Avec tout ce qu'elle a obtenu, Bernadette s'est rendu compte que son travail d'artiste était aussi une excellente occasion de perdre — c'est-à-dire ses attachements.

Car il est dit dans le Zhuan Falun :

« Au cours de la cultivation et de la pratique, nous les êtres humains, nous avons vraiment de nombreux attachements auxquels comme pratiquants de gong nous devons renoncer : le désir de se faire valoir, la jalousie, l’esprit de compétition et l’exaltation, de nombreux attachements de toutes sortes doivent ainsi être éliminés ; la perte dont nous parlons est à prendre au sens large, tout au long de la cultivation et de la pratique, on doit abandonner tous les attachements et les différents désirs que possèdent les gens ordinaires. » (Zhuan Falun)

« Chaque fois que les gens me disent qu'ils aiment mon travail, je vois cela comme un test pour mon sentiment de fierté et ma mentalité de compétition, et j’essaie de le prendre à la légère », a dit Bernadette. Elle a également admit : « Quand les autres artistes vantent leur travail, j'ai souvent détecté l'attachement à la jalousie dans mon cœur. »

Grâce au processus d'étudier les enseignements et de regarder en soi ses attachements, Bernadette a dit que cet état d'esprit a énormément changé. « Je comprends maintenant que nous devons vivre par le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans tout ce que nous faisons », a-t-elle dit.

En suivant le principe, Bernadette a trouvé que cela se reflétait dans son œuvre, elle a remarqué maintenant qu’il avait une aura différente. « Quand les gens voient mes illustrations, ils sourient et disent qu'ils sont beaux. Maintenant, au lieu de me sentir fière, ma première pensée est ''Merci, Maître !'' »

Traduit de l’anglais au Canada