(Minghui.org) « Les gardes m'ont attaché la jambe gauche à la partie inférieure d'un lit superposé et levé et attaché la jambe droite à la partie supérieure. Ensuite, ils m'ont étendu les bras et en ont attaché un au lit inférieur et l'autre au lit supérieur. La tête rentrée vers le bas, je ressemblais à un oiseau en plongée et je ressentais une douleur atroce.

Les gardes appelaient cette torture 'le faisan se tenant sur une patte'. »

Tel est le récit personnel de ce à quoi un pratiquant de Falun Gong a été soumis dans l'ancien camp de travaux forcés de Masanjia pour avoir refusé d'abandonner sa croyance.

« Le faisan se tenant sur une patte » est une position des arts martiaux chinois visant à renforcer l'équilibre. Cette position a été transformée en méthode de torture cruelle utilisée par le Parti communiste chinois (PCC) pour essayer de pousser les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leurs croyances.

Les centres de détention, les camps de travail et les prisons utilisent diverses formes de torture pour infliger du mal aux pratiquants qui sont souvent forcés à rester sur un pied pendant des périodes prolongées. Pour augmenter encore la souffrance, les persécuteurs restreignent les membres des pratiquants avec des cordes ou des menottes ou placent des objets dans leurs mains ou sur leurs pieds.

Les mains et les jambes attachées

Alors qu'elle était détenue au camp de travaux forcés de Panjin en mai 2001, Mme Su Ding a été soumise à la torture du « Faisan se tenant sur une patte ». les gardes ont soulevé et attaché l'une de ses jambes par la cheville et l'ont maintenue en l'air. Ses bras ont été étendus et attachés aussi.

Reconstitution de torture : « Le faisan se tenant sur une patte »

Mme Su a été forcée à se tenir dans cette position toute la journée et n'était autorisée à dormir que deux heures chaque jour.

Les pratiquants de Falun Gong incarcérés dans un centre de détention de Guanghan, province du Sichuan, ont un jour été confrontés à des tortures similaires. Ils ont été forcés à se tenir sur une jambe contre le mur, les bras étendus et la tête baissée. Xiao Hongmo a été maintenu dans cette position de 19h jusque minuit, tout en étant gravement battu.

Main et pied menottés ensemble

Au camp de travaux forcés pour femmes de Baimalong dans la province du Hunan, les gardes ont levé la jambe droite d'une pratiquante pour la menotter avec sa main droite d'un côté d'une fenêtre. Sa main gauche a ensuite été attachée au coin supérieur de l'autre côté de la fenêtre tout en la forçant à se tenir sur sa jambe gauche pendant de longues périodes pour intensifier la douleur.

Tenue en cage

Mme Liu Shuyuan s'est souvenue de ce qu'elle a enduré après son arrestation le 3 août 2001.

« La police m'a placée dans une grande cage de fer. Ils m'ont étendu les bras et m'ont bloqué les mains avec deux menottes scellées dans le mur. Ils ont ensuite levé une de mes jambes et l'ont attachée à la partie supérieure de la cage. J'ai été forcée à 'me tenir sur une jambe comme un oiseau'. »

Une jambe levée au niveau de la tête

Mme Wu Houyu de Luzhou dans la province du Sichuan a été soumise à deux ans et demi de tortures brutales dans le camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi.

Un jour, elle a été traînée sur le sol pendant deux heures et son corps est devenu un lambeau sanglant. Les malfaiteurs l'ont ensuite forcée à se tenir sur une jambe et ont levé de force son autre jambe au-dessus de sa tête. Elle était battue et frappée à coups de pied chaque fois qu'elle faisait le moindre mouvement.

Lorsqu'elle est tombée de douleur et d'épuisement, les malfaiteurs ont piétiné son corps et lui ont donné des coups de pieds. Par deux fois, elle a failli mourir sous les tortures.

Tenir une bassine d'eau sur une jambe

Au centre de lavage de cerveau de Hengshui dans la province du Hebei, un pratiquant de Falun Gong a été forcé à se tenir sur une jambe et à tenir une bassine remplie d'eau en même temps. Il était frappé à coups de poing et de pied chaque fois qu'il perdait l'équilibre.

Une brique sur le pied

Suite à son arrestation le 21 juillet 1999, M. Li Wensheng de Zhucheng dans la province du Shandong a été forcé à se tenir sur une jambe sous un soleil de plomb.

Les policiers lui ont ordonné de se tenir sur une jambe et de lever l'autre jambe à 45°. Il était sauvagement battu chaque fois qu'il avait des difficultés à garder en équilibre la brique placée sur son pied levé.

Wang Hua, un agent de police, a frappé le pied levé de M. Li avec une brique et ses jambes avec une baguette en bois. Ses orteils ont saigné et son pied a gravement enflé.

Des punaises sous le talon

Les pratiquants détenus dans la prison de Qinduankou dans la province du Hubei ont été forcés à se tenir sur une jambe sur la pointe des pieds avec des punaises placées sous les talons. S'ils posaient les talons au sol, ils atterrissaient sur les punaises.

Parfois, les gardes alignaient plusieurs pratiquants et les forçaient à se tenir sur une jambe en ligne. Une planche de bois était ensuite placée sur les jambes levées des pratiquants. Les gardes frappaient les pratiquants à coups de pied et de poing si la planche tombait.

Une jambe dans une bassine d'eau

M. Cao Zhaohui de Zhuozhou, province du Hebei, a été forcé à se tenir sur une jambe dans une bassine d'eau tout en étant électrocuté avec quatre matraques électriques en même temps. Les gardes le frappaient aussi sauvagement avec des tubes en caoutchouc et riaient sauvagement en s'amusant de ses souffrances.

Un pied sur un tabouret

Détenu au camp de travaux forcés de Wangcun dans la province du Shandong, M. Yu Zongping a été forcé à se tenir sur une jambe sur un tabouret étroit contre le mur avec les mains levées. Plusieurs personnes le surveillaient attentivement pour s'assurer qu'il reste immobile mais il a fini par s'effondrer d'épuisement.

Traduit de l'anglais en Belgique