(Minghui.org) Une femme d’une trentaine d’années de la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang, a été arrêtée au mois de février après avoir essayé d’assister au procès de plusieurs pratiquants de Falun Gong. En seulement six jours, le statut de Mme Cui Huifang est passé de « détention administrative » à « détention criminelle ».

Accusée de « divulgation de secrets d’État », elle fait actuellement face à un acte d’accusation formel déposé par le bureau du procureur.

Mais comment Mme Cui est-elle devenue une cible pour les autorités ?

Autrefois gardienne dans le camp de travaux forcés de la ville de Jiamusi, Mme Cui obéissait aux ordres de torturer les pratiquants de Falun Gong détenus, comme les autres gardiens. Toutefois, après avoir réalisé que ses prisonniers étaient injustement persécutés pour leur croyance en Authenticité-Bienveillance-Tolérance, elle est elle-même devenue une pratiquante.

Il est devenu clair pour Mme Cui et sa famille que « l’attention soutenue » dont elle faisait l'objet venait de la peur des autorités qu’elle ne révèle les crimes du camp de travail dont elle avait auparavant été témoin.

Du fait de ses antécédents particuliers, les services du niveau provincial au niveau municipal se sont impliqués dans son cas, bien qu’elle n’ait enfreint aucune loi.

Mme Cui Huifang, une ancienne gardienne du camp de travail de Jiamusi, à présent pratiquante de Falun Gong

Arrêtée de nouveau après deux mois de surveillance policière

Quatre avocats et sept pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés à Jiansanjiang, dans la province du Heilongjiang, pour avoir recherché la libération d’autres pratiquants le 20 mars 2014. Baptisée « l’affaire de Jiansanjiang », leur arrestation a suscité une grande attention tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Chine.

Mme Cui a été arrêtée une première fois le 17 décembre 2014, alors qu’elle essayait d'assister à un procès de trois jours des pratiquants impliqués dans l’affaire de Jiansanjiang. Bien qu’elle ait été relâchée le même jour, elle a alors été mise sous surveillance rapprochée par la police du Bureau de la Sûreté de l’État de la ville de Jiamusi.

Mme Cui a été arrêtée de nouveau le 12 février 2015 aux environs de midi, alors qu’elle revenait de l’Ambassade des États-Unis à Shenyang, où elle était allée faire une demande de visa. Les fonctionnaires du poste de police de Qianjin ont fait irruption à son domicile, qu’ils ont fouillé, et ils ont confisqué son ordinateur. Ils l’ont arrêtée et placée en détention administrative.

Le Bureau de la Sûreté de l’État de la ville de Jiamusi a alors accusé Mme Cui de divulgation de secrets d’État. Les fonctionnaires du Ministère de la Police de la province du Heilongjiang et du Bureau de la Sûreté de l’État sont allés l’interroger le 27 février. Le lendemain, la police locale l’a fait transférer dans le centre de détention de la ville de Jiamusi pour une détention criminelle.

Le 26 février, immédiatement après les vacances du Nouvel An chinois, les fonctionnaires de l’antenne de Qianjin des services de police de la ville de Jiamusi ont commencé à travailler avec le Département de la Justice de la province du Heilongjiang sur le cas de Mme Cui.

De persécuter les pratiquants de Falun Gong à se mettre à pratiquer soi-même

Mme Cui, la trentaine, était gardienne dans le camp de travaux forcés de la ville de Jiamusi quand le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong. Trompée par la propagande du PCC, elle participait activement à torturer les pratiquants.

À travers ses contacts avec les pratiquants, elle a appris leur histoire personnelle : certains s’étaient rétablis de maladies graves, certains avaient renoué des relations familiales rompues, etc.

Mme Cui a été très impressionnée par leur gentillesse. Malgré que les gardes les injuriaient et les battaient tous les jours, les pratiquants ne ripostaient pas ni ne se fâchaient. Ils montraient même de la compassion pour leurs bourreaux.

Les responsables du PCC ont testé de nombreuses tactiques pour « transformer » les pratiquants. Un jour, le chef du camp de travaux forcés de Jiamusi a demandé aux gardiens de lire le Zhuan Falun, le livre principal des enseignements du Falun Gong, afin de mieux se préparer à contraindre les pratiquants à abjurer leur croyance. Chaque gardien dans le camp de travail en a reçu un exemplaire.

Dans le cas de Mme Cui, au lieu de trouver des « failles » en lisant le livre, des choses miraculeuses ont commencé à lui arriver. Elle a arrêté de boire de l’alcool, de jouer au mah-jong et de blasphémer. Ses problèmes de santé ont disparu, incluant des céphalées migraineuses, des calculs rénaux, des problèmes de cou et de l’arthrite.

Un jour, elle a subitement développé une forte fièvre. Au moment où elle ne pouvait plus le supporter, elle a soudainement pensé à quelque chose qu’un pratiquant lui avait dit une fois : « Les difficultés sont en fait de bonnes choses. Si vous êtes une authentique pratiquante, Maître Li Hongzhi utilisera ces choses pour vous aider à éliminer votre karma ! » Elle s’est demandé : « Le Maître prendrait-il soin de moi ? J’ai battu des pratiquants de Falun Gong. Comment pourrais-je être considérée comme une pratiquante ? » Elle s’est ensuite endormie. Le lendemain matin, elle s’est sentie complètement rafraîchie. Par le passé, une fièvre la laissait habituellement affaiblie et malade pendant plusieurs jours.

Mme Cui a été convaincue après avoir fini de lire le livre : le Falun Dafa est droit et a été calomnié par le régime communiste.

Parties impliquées dans la persécution de Mme Cui Huifang :

Le Ministère de la Police de la province du Heilongjiang,

la Division de la Sécurité intérieure de la province du Heilongjiang,

le Ministère de la Sûreté de l’État de la province du Heilongjiang,

le Département de la Justice de la province du Heilongjiang,

le Bureau de la Sûreté de l’État de la ville de Jiamusi,

le Département de Police du district de Qianjin,

le poste de police de Qianjin,

la Division de la Sécurité intérieure au niveau du district et de la ville,

le Centre de Détention de la ville de Jiamusi,

le Centre de garde à vue de Jiamusi

et le Bureau résidentiel communautaire de Jialian.

Coordonnées des malfaiteurs :

Département de Police de la ville de Jiamusi : +86-454-8298114
Adresse : N°2666, Route de Chang'an, Ville de Jiamusi, Province du Heilongjiang, 154000
Yu Changhai : +86-454-8298155
Li Zheng : +86-454-8298333 (bureau), +86-18845498888 (portable)


Division de la Sécurité intérieure de la ville de Jiamusi, Hu Haibin : +86-454-8298355 (bureau), +86-13836647555, 18645450055 (portable)


Département de police du district de Qianjin : +86-454-8312319
Adresse : N°446, Route de Chang'an, Ville de Jiamusi, Province du Heilongjiang, 154000


Division de la Sécurité intérieure, Département de police du district de Qianjin : +86-454-8312319
Wang Lianmin, commandant : +86-454- 8318833 (bureau), +86-454- 13904546699 18645451672 (portable)


Poste de police du district de Qianjin (responsable d’avoir forcé et fouillé le domicile de Mme Cui)
Dong Jianjun : +86-454- 8998255 (bureau), +86-454-8651366 (bureau), +86-15046441999 (portable), +86-18645451690 (portable)
Luan Haitao : +86-454-8699110 (bureau), +86-13359557111 (portable), +86-18645451038 (portable)
Wei Dong : +86-454-8998255 (bureau), +86-13945453666 (portable), +86-18645451052 (portable)

Articles correspondants concernant l’affaire de Jiansanjiang :

Faute de pouvoir défendre leurs clients pratiquants à la cour, les avocats de Jiansanjiang recourent à des manifestations publiques

Huit arrêtés et toujours en détention pour avoir fait connaître ce qui s'était produit à Jiansanjiang

Turbulences à Jiansanjiang - Les pratiquants locaux et les habitants harcelés et surveillés lors d’un procès très en vue

Traduit de l'anglais en Europe