(Minghui.org) J'ai récemment découvert que j'avais gardé des traces de profonds attachements difficiles à découvrir, alors que je pensais que je les avais déjà enlevés.

Je passe par un processus d'élimination des attachements, en commençant par la prise de conscience des attachements, puis je me soucie progressivement moins d'eux, et je finis par les abandonner. Certains attachements peuvent sembler avoir été supprimés mais sont toujours là, tout au fond.

Le Maître nous a dit :

« Si un pratiquant n'y renonce qu'en apparence, tandis que dans son cœur il s'y accroche et se cramponne à ses propres intérêts car il ne veut pas qu'on y touche, je vous dis que c'est une fausse cultivation et pratique ! » (« Enseignement de Fa à la première conférence de Fa en Amérique du Nord »)

Je me suis demandé : « Quelle est exactement la vraie ou la fausse cultivation ? Qu'est-ce qui fait que quelqu'un tienne obstinément à un attachement ? Quels sont mes intérêts vitaux ? Quel est cet attachement que je ne veux pas laisser être touché ? »

J'ai relu le passage des écrits du Maître : « Eliminer le dernier attachement » et j'ai senti que tout dépendait de la façon dont un pratiquant cultive.

Si un jour un test survenait, où tout le monde devrait cultiver dans les temples et les monastères, irions-nous ? Nous perdrions de notre frénésie quotidienne, la parenté et le bonheur de la vie de famille et de notre confort et de nos loisirs. Nous resterions avec seulement la pauvreté et la solitude. Pourrions-nous vraiment abandonner la totalité de nos attachements ?

Si nous étions obligés de sortir et errer seul dans la société, irions-nous ? Pourrions-nous gérer les difficultés ?

Si on nous demandait de renoncer à nos emplois, à l'argent, aux beaux vêtements et aux accessoires, à la bonne nourriture - renoncer à notre fierté, au prestige et aux privilèges et aller plutôt mendier de la nourriture, irions-nous ? Pourrions-nous nous nourrir de ce que les autres nous donneraient ?

Je sais que j'ai encore des attachements profonds dans ces domaines. Peut-être que ces si n'arriveront jamais, mais les attachements susmentionnés peuvent être mis à l'épreuve par d'autres moyens.

Peu importe le contexte, nous allons peut-être rencontrer des tests qui pourront montrer si nous cultivons véritablement.

Pensez-y : pour devenir un être éveillé, il faut passer par beaucoup d'épreuves et de tribulations. Comment le chemin de la divinité peut-il être une traversée en douceur ?

Ce n'est qu'en cultivant sincèrement, solidement et en faisant bien les trois choses que nous pouvons cultiver pour atteindre un état qui est de l'or pur et qui est éternel et immuable.

Traduit de l'anglais au Canada