Faire connaître le Falun Dafa aux gens en me cultivant bien

(Minghui.org) Je suis gouvernante et infirmière. Il y a deux ans, j'ai commencé à travailler pour une dame âgée.

Elle était une femme tranquille et paraissait souvent malheureuse. Elle fumait aussi beaucoup. Rien qu'en regardant son visage triste, je m’inquiétais. J'étais toujours inquiète d'avoir fait quelque chose qui l'affecte.

Je me suis rapidement senti très mal à l'aise avec elle, et le fait qu'elle fume me dérangeait et j’ai songé à démissionner. Mais ensuite elle est tombée malade et avait besoin de beaucoup plus de soins. J'ai pensé que ce n'était pas le bon moment de partir.

J'étais si occupée à m'occuper d'elle que je ne pouvais ni m'occuper de mon enfant, ni étudier le Fa, ni fabriquer des documents d'information sur le Falun Dafa. Il fallait que je démissionne !

Elle a trouvé une infirmière pour me remplacer, mais peu de temps s'est écoulé avant qu'elle m’appelle. Elle m’a dit que ma cuisine était bien meilleure et elle voulait que je cuisine quelque chose pour elle chaque jour. Ensuite elle voulait que ce soit moi qui l’emmène à l’hôpital chaque jour pour un examen. Elle m’a dit qu’elle me payerait pour ces services, mais pas autant que lorsque je travaillais à temps plein pour elle.

J’ai découvert que l’infirmière qu’elle avait embauchée était payée plus que ce qu’elle m’avait payée. Au début je me sentais mal et j’avais du ressentiment, mais je me suis vite rappelé que je suis une pratiquante. Comment devais-je me comporter en tant que pratiquante ?

J’ai partagé mes sentiments avec les compagnons de cultivation. J’ai étudié le Fa davantage et je me suis rendu compte que je n’étais pas compatissante. J’avais le cœur à rechercher les intérêts personnels et à désirer du confort. J’ai oublié de me cultiver dans les conflits. Au lieu de cela, je cherchais les insuffisances chez les autres.

La mission d’un pratiquant de Falun Dafa n’est pas de rechercher les intérêts personnels, mais d’aider à réveiller les gens à comprendre le Falun Dafa et la persécution. Ce n’est qu’en me cultivant bien que je pouvais réussir à aider les gens à le comprendre. Mon comportement devrait être une fenêtre pour que les gens soient ouverts à apprendre la vérité sur le Falun Dafa.

En étudiant davantage le Fa, j’avais plus de détermination à me débarrasser de ces attachements humains. J’ai compris que ce travail ne servait pas seulement à me donner un salaire. Je devais plutôt saisir l’occasion d’aider les gens qui avaient une affinité prédestinée avec moi pour leur faire connaître la bonté du Falun Dafa à travers mes actes. Je devais bien m’occuper de la dame âgée et l’aider à me faire confiance par mon comportement et mes paroles.

J’ai fait un vœu dans mon cœur de fixer un critère plus élevé pour moi et de cultiver chacune de mes pensées et chacun de mes actes, de marcher sur le chemin qui a été arrangé pour moi et de devenir une meilleure personne.

Peu de temps après, j’ai pu m’entendre bien avec cette dame âgée. Une fois que je n’avais plus ces attachements, j’ai constaté que tout se déroulait bien et il y avait une harmonie entre elle et moi. Je n’étais plus dérangée par la forte odeur quand elle fumait sa cigarette. J’ai partagé avec elle l’information sur le Falun Dafa, elle a démissionné du Parti communiste chinois et pensait que le Falun Dafa est bon. Comme je le lui ai conseillé, chaque jour elle répétait « Falun Dafa est bon et Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ».

Elle avait un téléphone portable et elle a demandé à ma fille de le vérifier pour elle et de lui dire combien de crédit il lui restait sur son portable. Le lendemain, je lui ai retourné le portable. Elle pensait que le crédit sur le portable était beaucoup trop bas et que je l’avais sûrement utilisé pour mon usage personnel.

Je lui ai expliqué que j’étais une pratiquante de Falun Dafa et que je n’aurais pas fait une telle chose. Elle ne me croyait pas. J'ai commencé à me mettre en colère contre elle, mais immédiatement, je me suis rendu compte que je devais agir avec droiture. Alors, j’ai pris au sérieux sa préoccupation et je suis allée au magasin vendant des portables pour faire la vérification pour elle. J’ai appris qu’elle avait fait des appels à sa sœur dont elle ne se souvenait plus et c’est ce qui avait réduit son crédit.

Elle se sentait coupable de m’avoir blâmée. Mais j’ai pu rester calme et ne pas me mettre en colère contre elle. En fait, je l’ai remerciée dans mon cœur parce qu’elle m’a donné l’occasion de m’élever et d’abandonner mes attachements.

Quand j’étais à son domicile, je lui chantais souvent des chansons du Falun Dafa. Elle les adorait et disait que les paroles étaient exceptionnelles et ceux qui avaient écrit ces paroles étaient des personnes exceptionnelles. Elle aimait tellement quand je chantais qu’elle me demandait de chanter pour ses invités. Ainsi en chantant, je permettais au gens de connaître le Falun Dafa. Ensuite je leur expliquais davantage sur le Falun Dafa et leur donnais des documents à lire. J’ai utilisé cette plateforme pour atteindre davantage de gens et leur faire connaître la bonté du Falun Dafa.

La vieille dame a beaucoup changé elle aussi. Elle n'avait plus l'air toujours malheureuse et elle pouvait marcher régulièrement et bien parler. Elle me considérait comme sa fille et faisait mes louanges auprès de toute personne qu'elle rencontrait.

Rétrospectivement, je me suis rendu compte que mon temps et mon emploi chez cette dame a été pour moi un processus d’abandon de mes attachements. Il n’y avait ni juste ni faux, mais tout est arrivé pour tester si je pouvais abandonner mes attachements. En tant que pratiquante dans cette période, je suis venue dans ce monde pour aider avec compassion les gens à se réveiller.

Traduit de l’anglais au Canada