(Minghui.org) Mme Huang Ling (黄玲) a disparu le 3 mars 2015 et trois jours plus tard, son mari, M. Hu Chuanlin (胡传林), a également disparu alors qu’il était à sa recherche.

Les membres de famille de ce couple de pratiquants de Falun Gong soupçonnent que la police les a arrêtés dans le cadre des mesures de « sécurité » renforcées lors de l'Assemblée nationale populaire à Pékin. La police en Chine arrête généralement un grand nombre de gens au moment des soi-disant « dates sensibles », telles que l'Assemblée nationale populaire, espérant « éviter tout embarras » pour le Parti en faisant disparaître des rues quiconque susceptible de critiquer le Parti.

M. Hu Chuanlin

Mme Huang Ling

En réalité, la police du poste de police de Sanjianfang et les agents du Bureau 610 du district de Chaoyang avaient commencé à surveiller le couple, ainsi que d'autres pratiquants locaux, avant même que la conférence ait commencé le 3 mars.

Pendant l'Assemblée nationale populaire, la police de Pékin a arrêté et harcelé les pratiquants de Falun Gong à travers la ville, parmi lesquels des pratiquants du district de Shijingshan, du district de Shunyi, du canton de Yanqing, du district de Fengtai et du district de Dongcheng.

Après que le couple a disparu, leur fils de 16 ans a été laissé seul à la maison. Sa situation actuelle est très préoccupante.

Voici une chronologie de la disparition du couple :

Le 3 mars 2015 : Mme Huang Ling, employée de l'Université de communication de Chine, n'est pas rentrée chez elle après le travail. Son mari n'a trouvé aucun message qu’elle aurait pu laisser.

Le 4 mars 2015 : M. Hu Chuanlin, membre du corps professoral du deuxième Institut des langues étrangères de Pékin, a pris un jour de congé pour retrouver son épouse, mais sans succès. À 21 h 30, deux policiers ont frappé à sa porte, prétendant vouloir avoir davantage d’informations sur la disparition de Mme Huang. M. Hu n'a pas ouvert la porte.

Le 5 mars 2015 : M. Hu a continué à rechercher son épouse.

Interrogée par M. Hu, la sécurité publique à son lieu de travail - ayant déjà menacé d'envoyer Mme Huang dans un centre de lavage de cerveau pour sa croyance – a nié toute connaissance de sa situation.

M. Hu a ensuite rencontré un policier sur son propre lieu de travail et a exprimé le soupçon que sa femme ait bien pu avoir été arrêtée. Au lieu d'accepter d’aider à rechercher Mme Huang, cependant, ce policier a menacé M. Hu : « Je peux vous arrêter juste pour ce que vous avez dit ! »

Vers 21 h 30, deux autres policiers ont frappé à sa porte, prétendant aussi vouloir en apprendre davantage sur son épouse. M. Hu n'a pas ouvert la porte et a dit à la police qu'il irait au poste de police leur parler le lendemain matin.

Le 6 mars 2015 : M. Hu est allé au poste de police, mais il n’en est pas revenu.

Article connexe (en anglais) :

Parties impliquées dans la persécution :

Zhou Lie (周烈), chancelier du deuxième Institut des langues étrangères de Pékin : + 86-13801025064

Université de communication de Chine : + 86-10-65779319

Bureau du chancelier : + 86-10-65783715

Poste de police de Sanjianfang : + 86-10-65420110, + 86-10-65420101

Département de police de Chaoyang de Pékin : + 86-10-85953400, + 86-10-65522452

Traduit de l'anglais en Europe