(Minghui.org) Selon les annales historiques, l’empereur Taizu de la dynastie Song gouvernait avec une grande vertu et a laissé une solide fondation pour la prospérité.

I. S'examiner et se corriger soi-même

Selon le Song Shi (Histoire de Song), l’empereur Taizu de la dynastie Song visitait le jardin Yujin en février de l’année 961 apr. J.-C. L’empereur a dit à son serviteur : « S’adonner aux plaisirs d’un banquet n’est pas un bon comportement. Je regrette de m’être enivré lors de tels événements. »

En septembre de l’année 975 apr. J.-C., l’empereur Taizu est allé chasser. Son cheval a trébuché et l'a jeté à terre. Dans un accès de colère, Taizu a sorti son couteau et a tué le cheval.

Le regrettant aussitôt, il a déclaré : « Je suis le maître de la nation et c’était ma décision de venir chasser. Comment pourrais-je blâmer le cheval pour ce qui s’est produit ? » Après cela, il a abandonné la chasse pour de bon.

Un jour, un subordonné remarquant que l’empereur Taizu était peiné après une session de la cour lui en a fait la remarque. L’empereur a répondu : « Pensez-vous qu’il soit facile d’être empereur ? J’ai pris une décision terrible ce matin. Voilà pourquoi je suis bouleversé. »

En tant qu’homme vertueux, Taizu réfléchissait à ses décisions et admettait ses erreurs.

II. Interdire la pêche et la chasse au printemps et en été

Selon Histoire de Song, l’empereur Taizu interdisait la pêche et la chasse des oiseaux durant les mois de printemps et d’été pour permettre aux animaux de se reproduire et de grandir. Il était contre toute pêche ou chasse susceptible d’endommager la nature.

III. Inciter les fonctionnaires à donner leurs avis

En février de 962 apr. J.-C., l’empereur Taizu a appelé tous les fonctionnaires à discuter ouvertement et sans réserve des pour et des contre des politiques gouvernementales. Comme pour tous les empereurs de grande vertu, il faisait bon accueil aux différents avis et ses fonctionnaires étaient encouragés à tenir des discussions ouvertes et sans tabou.

IV. Une prière pour la pluie entendue

En avril de l’année 962 apr. J.-C., la sécheresse a touché de nombreux États. Taizu a ordonné en conséquence qu'on réduise ses repas et que ses serviteurs ne jouent plus de musique pour lui. Il s'est rendu dans les temples Taiqing et Xiangguo à plusieurs reprises et a prié pour que la pluie tombe. Il a envoyé également des fonctionnaires pour aider les victimes de la catastrophe et réduire les peines de prison pour les détenus dans ces États. Suite à ses ordres compatissants, il a commencé à pleuvoir dans la région de la capitale.

En avril 963 apr. J.-C., il y a eu une autre sécheresse. Taizu s'est rendu dans chaque temple de la capitale afin d’y prier pour la pluie. Il a commencé à pleuvoir ce même soir. Lors de la sécheresse d’avril 970 apr. J.-C., ses prières dans les temples ont fonctionné de nouveau.

V. Distribuer des vêtements aux pauvres

En mai 972 apr. J.-C., Taizu a distribué des vêtements aux pauvres de la capitale.

VI. Respecter les Bouddhas

Taizu a interdit la destruction des statues de bouddha en bronze en juillet 972 apr. J.-C.

VII. Exempter de la taxe sur le thé

Taizu a ordonné que le thé en provenance du Hunan soit exempté de taxes en avril 963 apr. J.-C. En juin, il a annulé un projet de construction et a distribué vêtements et chaussures aux ouvriers.

VIII. Commentaires sur Taizu, dans l’histoire officielle

Histoire de Song résume la vertu de Taizu en citant les faits suivants.

Taizu croyait dans le mandat du Ciel. Un jour, ses fonctionnaires ont manifesté leur inquiétude pour sa sécurité lorsqu’il a décidé de sortir du palais en vêtements civils. Taizu a répondu : « Le pouvoir d’un empereur est déterminé par le Ciel. L’empereur Shizong de Zhou a tué tous ses généraux qui avaient des visages carrés et de grandes oreilles (l’image typique d’un empereur). J’étais dans son entourage tout le temps, mais il ne m’a pas tué. »

Taizu disait aussi : « Laissez-les faire tout ce qu’ils veulent [me tuer ou me renverser]. Si c’est la destinée de quelqu’un d’agir ainsi, il n’y a pas moyen de l’en empêcher. »

Qian Chu, le roi de Wu-Yue (situé dans les actuelles provinces du Jiangsu et de Zhejiang) est venu rendre visite à l’empereur Taizu. Tous les fonctionnaires en dessous du niveau de ministre ont suggéré de détenir Qian et de s’emparer de sa terre. Taizu les a ignorés et a autorisé Qian à rentrer chez lui.

Mais Taizu avait scellé toutes les suggestions de ses fonctionnaires dans une enveloppe qu’il a donné à Qian lui demandant de ne l’ouvrir que lorsqu’il serait à mi-chemin de chez lui. Qian Chu a ouvert l’enveloppe selon les demandes de Taizu et a découvert toute les suggestions de le détenir. Il a été très touché par la force de caractère de Taizu, mais les suggestions dans l’enveloppe l’ont effrayé.

Après quoi, la paix a régné au sud de la rivière Yangtze. Finalement, Qian a supplié d’être autorisé à soumettre ses terres au régime de Song.

Liu Chang, roi des Han du sud (dans les actuelles provinces du Guangdong, Guangxi et du Hainan), a tué beaucoup de ses fonctionnaires en leur servant du vin empoisonné. Après s’être rendu au régime de Song, il a accompagné Taizu lors d’une visite à Wuchi. Taizu lui a tendu une coupe de vin lors de leur voyage.

Liu l'a refusé en larmes : « Je sais que mes crimes sont au-delà du pardon. Si l’empereur pouvait épargner ma vie, je serais prêt à abandonner toutes mes positions. Je n’ose pas boire le vin. » Taizu a dit avec un sourire : « Je vous traite honnêtement. Pourquoi vous tromperais-je ? » et prenant la coupe de vin, il l'a bu lui-même.

Les histoires ci-dessus tirées de Histoire de Song décrivent un héros confiant et au grand cœur.

Traduit de l'anglais en Europe