(Minghui.org) Je suis étudiante de troisième cycle. Je pensais avant qu'il ne se passait pas grand-chose dans ma pratique du Falun Dafa, et que donc, je n'avais rien à partager. Je souhaite cependant partager quelques petites expériences de cultivation pour en rendre compte au Maître et les partager avec les compagnons de pratique.

Le Falun Dafa a ouvert ma sagesse

Avant d'aller au lycée, mon travail scolaire était médiocre. Pendant ma scolarité en classes primaires et années de collège, j'étais plutôt paresseuse quand il s'agissait d'apprendre. Ce n'est que quand je suis arrivée au niveau du lycée que j'ai commencé à étudier sérieusement. J'ai enfin été admise à l'université où je suis étudiante aujourd'hui.

Au cours de ma première année, j'étais trop attachée à ma famille. Ma famille me manquait terriblement et je pleurais chaque fois que je téléphonais à la maison. Bien que je savais qu'en tant que pratiquante je devrais me conduire autrement, comme il n'y avait pas d'autres pratiquants dans mon entourage pour m'aider, mon cœur était toujours inquiet et mes études n'étaient pas bonnes.

Je suis rentrée à la maison pour les vacances d'hiver. Sous la conduite de mon père, pratiquant, j'ai commencé à étudier sérieusement le Fa. J'ai mis en lumière mes nombreux attachements, surtout à la famille. J'ai fait de mon mieux pour me débarrasser de ces attachements.

Au cours du deuxième semestre de ma première année, j'ai continué à étudier le Fa avec diligence. J'ai bien travaillé. J'ai eu de bons résultats dans mes examens de fin d'année.

Depuis lors, j'ai maintenu un haut niveau d'étude dans ma classe. Je sais que c'est le Maître qui a ouvert ma sagesse.

Au cours de l'été de ma première année, il me fallait prendre une décision quand à ce que je ferais et où j'irais après l'obtention de mon diplôme. J'étais d'accord avec mon père qu'il ne fallait pas passer les examens d'entrée dans les écoles de troisième cycle, parce je devrais alors étudier la politique du régime communiste, ce qui serait nuisible. En tant que pratiquante je ne devais pas permettre à des choses nuisibles d'envahir mon cerveau. J'ai donc décidé de faire une demande pour intégrer un troisième cycle à l'étranger.

Un mois après le début de ma dernière année, mon département a sorti une information concernant les candidats que la faculté recommandait pour un troisième cycle. Quelques jours plus tard, la liste des étudiants de troisième cycle confirmés a été affichée. J'étais sur la liste.

Pour moi, c'était une excellente nouvelle. Ça voulait dire que je serais admise directement en école de troisième cycle sans avoir à passer d'examen quel qu'il soit en troisième cycle.

Je sais que tout est arrangé par le Maître.

En réfléchissant à mes années d'université, je me rend compte de là où j'ai fait des progrès et là où il me fallait encore progresser.

D'un côté, j'étais devenue une étudiante sérieuse, faisant de grands efforts pour atteindre à l'excellence universitaire, et laisser une bonne impression sur les personnes de mon entourage. Tout est grâce à Dafa.

De l'autre côté, je n'ai pas bien équilibré la relation entre l'étude du Fa et étudier mes livres.

J'étais trop attachée à la réussite universitaire ce qui fait que je passais le plus clair de mon temps à rechercher un savoir humain. Tout était pour assurer que je puisse aller en école de troisième cycle.

Au cours de ma dernière année, j'ai consacré mon énergie à préparer des examens et à écrire ma thèse, à tel point que même quand j'avais du temps libre, je ne l'ai pas passé à étudier le Fa. Je me reposais et j'ai manqué l'occasion de chérir chaque moment pour être diligente.

Même maintenant cela me fait de la peine de penser à combien j'ai dû décevoir le Maître.

(1) Dans ma première année, l'université avait affiché le règlement pour déterminer les qualifications pour l'obtention d'une bourse.

Je savais qu'en plus de l'excellence au niveau des études, l'étudiant se devait d'être fortement impliqué dans les activités extra-scolaire. Comme je participais rarement à ces activités, je pensais que malgré mes bonnes notes je ne serais jamais qualifiée, donc je n'ai pas prêté beaucoup d'attention aux règlements affichés.

J'étais dans la salle d'étude un après-midi quand une camarade de classe est arrivée en courant pour me dire qu'elle pensait que j'avais d'excellentes chances d'être qualifiée pour avoir une bourse. Soudain j'ai eu le cœur en ébullition, et j'ai écouté attentivement ses explications.

Selon son analyse, bien que j'avais peu d'activités extra-scolaires à mon actif, mes notes étaient bien supérieures à celles des autres étudiants, donc mon niveau général avait une forte avance sur les autres. Elle pensait que je n'aurais aucun problème pour avoir une bourse de troisième classe.

Mon cœur était sans repos, parce que je savais que j'aurais la possibilité d'avoir une bourse de 500 yuans. Tout d'un coup, j'ai commencé à rêvasser sur comment j'utiliserais cette bonne somme d'argent.

Le lendemain, mon amie est venue me dire que je n'avais pas obtenu la bourse, parce que la décision avait été prise de donner la bourse à un autre étudiant qui était bien connu et très apprécié.

J'ai été très contrariée par cette nouvelle et j'ai fait état de mon ressentiment d'une manière incorrecte pour une pratiquante. J'avais oublié de regarder ce que j'avais perdu, du point de vu du Fa.

Heureusement on m'a offert une autre occasion pour me rectifier.

Pendant ma dernière année, on a affiché l'information d'une autre bourse. Quand j'ai envoyé ma demande, on m'a informé que j'avais dépassé la date limite d'inscription.

Cette fois-ci je suis restée calme et me suis dit « Eh bien, tant pis. »

Le lendemain matin, j'ai découvert que les critères pour la bourse devaient être réajustés et donc la date limite avait été remise à plus tard et toutes les personnes ayant fait la demande devaient la présenter de nouveau.

Et voilà, j'ai été choisie pour recevoir la bourse. Finalement une somme de 500 yuans m'appartenait pour la dépenser selon mon bon vouloir.

À partir de cette expérience, j'ai appris à rester calme parce que je savais que ce qui est à moi, je n'allais pas le perdre, et ce qui ne m'appartenait pas, je ne l'aurais pas même si je devais me bagarrer pour l'avoir.

Le Maître a dit :

« C’est pourquoi nous disons qu’il faut suivre le cours naturel des choses; parfois, vous croyez que quelque chose est à vous, les autres vous disent aussi que c’est à vous, mais en fait cela ne vous appartient pas. Vous êtes peut-être convaincu que cette chose est à vous mais finalement elle ne l’est pas: c’est à travers cela qu’on voit si vous pouvez ou non vous détacher; si vous n’êtes pas capable de l’abandonner, alors c’est un attachement, et on utilise ce moyen pour vous faire abandonner l’attachement à vos intérêts personnels, voilà ce qu'il en est. »

(2) Un jour j'ai croisé une ancienne camarade d'étude de ma mère qui m'a dit, « Ma fille poursuit ses études aux États-Unis. Peut-être qu'elle trouvera du travail là-bas et s'y installera. »

Je me suis exclamée « Oh la la ! C'est formidable ! »

Plus tard, à la réflexion, je me suis rendu compte que ma remarque venait de mes attachements à l'envie, au désir d'avoir des conditions de vie comme à l'étranger, et le désir de changer ma vie et de chercher à avoir un avenir meilleur.

J'avais souvent pensé et j'étais même un peu obsédée, par la réflexion sur ce qui m'attend, comment trouver un bon travail, comment m'assurer de vivre dans un bon environnement, comment bien gagner ma vie et ainsi de suite.

J'ai pris conscience que tout cela était la mentalité de chercher le confort et de regarder vers l'extérieur. Je suis pratiquante de Dafa, et mon chemin est le chemin de la pratique. Tout est arrangé par le Maître. Je marcherai simplement sur le chemin que le Maître a arrangé pour moi.

(3) Je me mets facilement en colère, j'ai une tendance à l'impatience et je parle souvent sans gentillesse, soit intentionnellement soit sans le faire exprès.

Mes compagnes de chambre ont fait une erreur un jour. J'ai été contrariée tout de suite et j'ai disputé la jeune fille en question avec un fort ton d'accusation. En étudiant le Fa, je me suis rendu compte que j'avais mal fait. J'ai donc dû travailler dur pour me libérer de cet attachement. Mais ce n'était pas facile.

Un jour je faisais la sieste l'après-midi. Je sentais que je dormais mais en même temps je sentais que je récitais « Qui a raison Qui a tort » de Hong Yin III.

Je suis arrivée à cette compréhension : Le Maître m'aidait à me rappeler de regarder mes propres défaillances à l'intérieur au lieu d'essayer de savoir qui a raison qui a tort. Le Maître me disait d'utiliser chaque occasion de m'améliorer et d'élever mon xinxing (nature du cœur et de l'esprit) quand je rencontre un conflit.

Clarifier les faits et témoigner de Dafa

Je n'ai jamais bien su parler aux gens des faits sur le Falun Dafa. Auparavant au lycée et à l'université, j'ai très peu clarifié la vérité. J'avais peur et craignais de ne pas bien faire. J'avais peur qu'on ne me croît pas.

Je savais qu'aider les gens à comprendre le Falun Dafa était l'une des choses que je devais faire. Donc, j'ai décidé que pour dépasser ça, je ferais un gros effort pour approcher et parler à chaque personne que je pourrais rencontrer.

Ça s'est passé en juin. J'étais seule à étudier dans une salle de classe. La porte s'est ouverte. Une étudiante est entrée et a demandé si elle pouvait étudier là.

Je lui ai souris en disant « Bien sûr. Il y a plein de place. Entre donc. »

Ensuite j'ai commencé à penser que puisqu'il n'y avait que nous deux, c'était une bonne occasion de parler avec elle du Falun Dafa. J'ai donc commencé une conversation banale avec elle.

J'ai demandé « C'est quoi ton sujet ? »

La réponse était « Langue étrangère. »

J'ai continué « Google est bloqué maintenant. Ça doit être difficile de trouver des renseignements pour les langues étrangères. »

Elle était d'accord.

J'ai compati avec elle et j'ai poursuivi la conversation en évoquant la raison du blocage de Google, comment les nouvelles sont fausses de toute façon, le problème des droits de l'homme, pourquoi les étudiants veulent aller étudier à l'étranger, pourquoi les personnes qui pratiquent le Falun Dafa sont persécutées, ce que les gens à l'étranger pensent du PCC, et comment des pays étrangers refusent l'entrée sur leur territoire à des membres du Parti communiste.

Elle a écouté. Quand je lui ai parlé de renoncer au Parti communiste, elle était d'accord et m'a permis de l'aider à démissionner des organisations affiliées du PCC.

Après cette rencontre et le bon résultat, je me suis sentie encouragée et confiante. Je me suis servie du même schéma avec plusieurs autres étudiants pour qu'ils apprennent les faits sur le Falun Dafa et la persécution et je les ai encouragés à renoncer au PCC.

En clarifiant les faits, j'ai aussi compris que pour que les gens me croient, je dois me comporter comme une vraie disciple de Dafa, pensant toujours aux autres d'abord et essayant toujours d'être bonne et obligeante.

Comme les personnes que je rencontrais étaient des étudiants, j'ai aussi appris que pour gagner leur confiance, je dois être prête à les aider à comprendre à leur niveau.

Je commençais par leur parler de leurs études, des difficultés qu'ils pouvaient rencontrer, et comment dépasser ces difficultés en citant ma propre expérience.

Je leur disais que j'étais une étudiante recommandée pour le troisième cycle, ce qui normalement élevait mon statut à leurs yeux, ce qui fait qu'ils étaient plus enclin à me respecter et plus prêts à accepter ce que je leur disais.

Une fois leur respect et leur confiance gagnés, quand je leur parlais du Falun Dafa et de la persécution, ils réagissaient bien.

Je sais que c'est le Maître qui me conduit sur ce chemin. Il me montre le chemin, Il m'aide, Il m'encourage pour que je témoigne encore mieux du pouvoir et du merveilleux de Dafa.

Je suis tellement reconnaissante d'être disciple de Dafa dans cette période de la rectification de Fa. Dans les jours et les années à venir, je renoncerai à mes notions humaines afin d'avancer plus diligemment, cultiver plus solidement pour remplir mes vœux préhistoriques et rentrer en suivant le Maître.

Traduit de l'anglais en France