(Minghui.org) M. John Hugh, conseiller municipal de la ville de Parramatta dans le South Wales, Australie, a voulu attirer l'attention des gens sur les prélèvements forcés d'organes en Chine qu'il appelle : « le pire des crimes de l'histoire de l'humanité. » C'est un sujet qui a attiré l'attention des Australiens, surtout depuis qu'un documentaire à ce sujet a été diffusé à une heure de grande écoute à la télévision par Internet SBS One, le 7 avril 2015.

M. Hugh a interpellé les personnes impliquées dans ce crime approuvé par l’État, « À vous, les criminels qui ont commis des crimes aussi terrifiants. Peut-être avez-vous exécuté des ordres. Les scènes affreuses, les derniers cris de vos victimes, leurs regards, ne viennent-ils pas vous hanter dans vos cauchemars ? Dormez-vous bien ? »

« Les morts gardent leurs secrets pour l'éternité. Si vous ne vous levez par pour raconter au monde ce que vous avez commis, ne craignez-vous pas que votre chef puisse vous faire taire pour toujours ? » a-t-il ajouté.

John Hugh, conseiller municipal de Parramatta, déclare qu'il sait que les prélèvements forcés d'organes en Chine sont approuvés par l’État. La ville de Parramatta se trouve à l'ouest de Sydney, dans le New South Wales, Australie.

M. Hugh est bien au courant des prélèvements forcés d'organes. Il a mentionné que le consulat chinois à Sydney l'avait intimidé en mai 2014, en insistant pour qu'il ne soutienne pas les déclarations concernant les prélèvements forcés d'organes des pratiquants de Falun Gong, et que cela était une des conditions afin d'obtenir un visa pour la Chine.

« Quand le consulat chinois m'a harcelé au sujet de ma demande de visa pour la Chine, j'avais déjà compris qu'un tel crime est réellement commis en Chine » a-t-il ajouté. Le documentaire de SBS a expliqué davantage qu'un « crime aussi terrible n'est pas uniquement commis par des individus, mais que le gouvernement Chinois est lui aussi impliqué. »

Comme lui-même est d'origine chinoise, il a lui aussi vécu des expériences personnelles en lien avec cette question.

Il se souvient d'une réunion de classe à Shanghai en 2013. Un de ses camarades de classe était un agent qui « aidait » à trouver des patients pour les transplantations d'organes. Il a dit à M. Hugh qu'il serait capable de trouver un organe adéquat à court terme, et a évoqué le fait qu'il partageait sa commission en cas de parrainage de patients.

« J'ai su tout de suite qui était susceptible d'être les donneurs d'organes », a dit M. Hugh. « Il est bien évident que je ne vais jamais lui fournir des clients potentiels. »

Pendant son voyage à Taïwan peu de temps après, un maire lui a raconté que les prélèvements forcés d'organes existent réellement. Ce maire était lui-même médecin.

« Je ne vois aucune réaction de la part du gouvernement Chinois, à l'exception de dénier tout sans explication de quoi que ce soit. Si vraiment ils n'ont rien à cacher, alors pourquoi n'autorisent-ils pas les enquêteurs indépendants internationaux à mener librement une enquête en Chine, » demande M. Hugh.

Traduit de l'anglais en Belgique