(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa avec ma mère en 1995, à l'âge de 13 ans. Je travaille comme responsable en informatique dans une ville métropolitaine.
L'accident
C'était un après-midi en décembre 2005, à l'heure de pointe. Il avait neigé et une épaisse poudre de neige couvrait le sol. Les voitures sur la route principale circulaient inlassablement.
J'ai quitté le bureau et j'ai marché seul sur le trottoir. Tout d'un coup, j'ai entendu un bruit de cliquetis derrière moi, comme du métal traîné sur le béton. En un instant, et avant même que j'aie le temps de me retourner, l'objet qui rendait le son est entré en collision avec moi.
J'ai été projeté dans les airs. Tout est devenu noir et j'ai entendu un bruit de ronflement. C'est tout ce dont je me souviens.
Pour ce qui semblait être une éternité, je flottais dans le ciel. Je voyais les voitures défilant rapidement sur la route; ils allaient si vite que je ne pouvais voir qu'une image floue de leurs formes et des phares passant à toute allure. Je ne voyais personne d'autre et les rues étaient vides. Il n'y avait aucun bruit, le monde était absolument silencieux. Je m'envolai plus haut, pas de souffrance, pas de douleur.
Je me suis demandé : « Est-ce que je quitte ce monde ? » Toutefois, je comprenais que je ne pouvais pas partir comme ça, j'avais encore des missions non complétées dans ce monde. Agissant instinctivement, j'ai désespérément appelé : « Maître, sauvez-moi ! Maître, sauvez-moi ! »
Alors, mon corps est descendu au sol.
Le retour
J'avais froid et j'ai lentement ouvert les yeux. J'étais sur le côté sur une épaisse couche de neige. Je pleurais toujours : « Maître, sauvez-moi ! » J'ai tenté de bouger un peu. Ce que j'ai vu m'a donné des frissons : Mon visage était à quelques centimètres seulement d'un tas de pierres coupantes !
Je me suis levé. Mon pied gauche avait froid. Je l'ai regardé et j'ai remarqué que la semelle de ma chaussure gauche avait disparu. Mon sac avait été projeté assez loin.
Je ne savais pas ce qui était arrivé. Je regardai autour, et j'ai vu une berline noire endommagée à qui il manquait les pneus avant à cinq mètres de moi.
Par les passants, j'ai appris que la voiture noire avait filé sur le trottoir et m'avait happé et poussé dans les airs. Elle avait ensuite descendu la rue et s'était arrêtée après avoir perdu ses deux roues avant. Le conducteur, sans voix, le visage blanc comme un fantôme, me regardait.
Il y avait de grands arbres avec du fil métallique autour d'eux près de là où j'étais tombé. Il y avait des tas de rochers pointus dispersés parmi les arbres, mais j'étais tombé sur le seul tas de neige. Une mort aurait été certaine si j'avais atterri dans un arbre ou sur les rochers. Le Maître m'a sauvé. Le Maître a ramené mon âme dans mon corps et m'a redonné ma vie. Je suis redevable envers le Dafa pour la vie que j'ai maintenant.
Merci Maître !
Le traitement
De plus en plus de personnes se sont rassemblées, dont le PDG de mon entreprise et des collègues. Le trafic s'était alors arrêté. Le policier a regardé la voiture et s'attendait de voir un mort couché sur le sol. Au lieu de cela, il m'a vu debout et a crié : « Impossible—un miracle ! »
Mes collègues m'ont transporté d'urgence à l'hôpital. Ma jambe gauche était fracturée et mes vertèbres cervicales étaient blessées. Le médecin traitant m'a dit que le dommage à ma blessure au cou était le pire. Si on ne traitait pas rapidement, cela pourrait entraîner une paralysie permanente. Ils m'ont enserré le cou dans une minerve en me disant de rester couché pendant trois mois.
Mes collègues ne pouvaient pas accepter ce qui m'était arrivé : un jeune homme en bonne santé sort du bureau à pied et devient grabataire en moins d'une heure. Bien sûr, ils ont blâmé le conducteur. Le chauffeur a essayé de se trouver des excuses, ce qui a exaspéré davantage mes collègues. Ils ont menacé de le tabasser, puis les amis du conducteur se sont mis de la partie.
J'étais couché, immobile, avec la jambe dans le plâtre et une attelle sur mon cou. J'ai été témoin des arguments et des cris en face de moi. J'avais besoin de ma mère, une compagne de cultivation, là avec moi. Je souffrais beaucoup et je ne voulais rien d'autre qu'elle.
Ma mère
Ma mère et sa sœur sont venues le lendemain. Elles ont appris sur ce qui était arrivé et nous avons parlé un peu. Ma tante (une pratiquante également) et moi avons émis la pensée droite pendant que ma mère rencontrait mon médecin. Peu de temps après, tous les fluides intraveineux et les procédures médicales ont été abandonnés. Ma mère a rencontré le PDG de mon entreprise et a remercié mes collègues pour leurs soins et leur gentillesse.
Elle a ensuite rencontré l'automobiliste. Il avait exprimé ses inquiétudes à mon égard auparavant - il savait qu'il était responsable. Il était particulièrement inquiet à l'arrivée de ma mère. Il craignait qu'elle et mon employeur ne l'emmènent devant les tribunaux. (Mon PDG avait exigé que le chauffeur me paye 500 000 yuans [environ 70 000 euros] pour les dommages et intérêts et qu'il paye mes factures médicales.)
Ma mère a géré différemment la situation. « Nous pratiquons le Falun Dafa, alors nous n'allons pas vous poursuivre en justice », a-t-elle dit au chauffeur. « J'ai entendu que vous aviez acheté une voiture d'occasion, alors les choses ne sont pas faciles pour vous. Vous devrez conduire plus prudemment à l'avenir. Notre Maître nous aide à guérir, donc nous ne nécessitons pas d'hospitalisation. Vos amis, ici aujourd'hui, ne sont pas venus pour rien, cependant, car j'ai d'importantes choses à leur dire. »
Ma mère lui en a dit plus sur le Falun Dafa et sur la persécution. Elle a dit que démissionner du Parti communiste chinois (PCC) pouvait leur sauver la vie.
Le conducteur a regardé ma mère avec la bouche ouverte. Après un long silence, il a dit : « Madame, je ne pensais pas que vous seriez si généreuse, et pardonnez-moi. Asseyez-vous ici et reposez-vous tout simplement. Je vais m'en occuper. Ils vont tous démissionner du PCC. »
L'automobiliste est vite revenu avec un morceau de papier avec les noms de ses amis et de leur familles renonçant à leurs adhésions au PCC. Quelques-uns de ses amis sont venus pour rencontrer Maman. « Voir, c'est croire » ont-ils dit. « Maintenant, nous savons ce qu'est le Falun Dafa.
Après quelques formalités administratives et après avoir aidé les gens que j'avais rencontrés à l'hôpital à comprendre le Falun Dafa et la persécution, j'ai pris la décision d'enlever le plâtre et l'attelle. J'ai signé le « formulaire de non-conformité du patient », indiquant que je ne tenais pas l'hôpital responsable de ma décision. Je me suis donné congé et je suis parti.
Convalescence à la maison
Pour être honnête, je n'ai pas dormi la première nuit de retour à la maison. J'avais tellement mal que je ne pouvais même pas me retourner.
Ma mère et moi avons fait les exercices de Falun Dafa ensemble. Nous étions face à face. La douleur dans ma jambe gauche dépassait la douleur dans mon cou. Il me semblait que l'os cassé perçait ma chair. Des gouttes de sueur me coulaient sur le visage. J'ai presque atteint mes limites pendant le deuxième exercice debout, quand mon corps entier tremblait—même mon souffle semblait ébranlé.
Ma mère a ouvert les yeux. Elle m'a jeté un seul regard et s'est déplacée derrière moi de sorte que nous nous tenions dos à dos.
Ma mère m'a dit plus tard qu'il n'y avait rien qu'elle puisse faire pour m'aider. Elle avait seulement une pensée, qui était de placer son fils entre les mains du Maître !
Comme je me balançais d'avant en arrière, j'ai entendu le Maître me dire doucement, « Tiens-toi tranquille. » J'ai immédiatement pris le contrôle de mon corps et me suis tenu tranquille. J'ai senti une forte vague d'énergie à partir du haut de ma tête. L'énergie a formé un cercle autour de mon corps et se déplaçait vers le bas. Elle s'est ralentie un peu autour de mon cou, mais a continué. Alors que l'énergie atteignait chaque partie de mon corps, je me suis senti très à l'aise et détendu. Elle s'est ralentie à nouveau quand elle a atteint la fracture à la jambe gauche.
Mon corps entier a été englouti dans cette énergie. Aucun mot ne peut décrire ce sentiment incroyable.
La douleur a disparu. Mon cœur et mes yeux semblaient lumineux, comme s'ils venaient d'être lavés. Mon esprit était clair, aussi. Mais j'ai retenu mon bonheur et fini les exercices.
Ma mère s'est retournée. « Et bien – je ne t'entends plus bouger », a-t-elle dit Je lui ai partagé ma compréhension sur ce qui venait arriver. J'ai même tapé sur mon cou et ma jambe pour lui montrer.
Il y a un dicton chinois : « Il faut 100 jours pour guérir un os. » Je viens d'avoir un accident majeur. Le médecin craignait que je puisse devenir paralysé. Et ici, j'avais récupéré en faisant les exercices du Falun Dafa. La puissance divine s'est manifestée dans ma guérison.
Mes parents et amis nous considéraient comme des « irrationnels », mais maintenant, ils estiment tous que le Falun Dafa peut faire des miracles. En effet, le Falun Dafa peut faire ce que la médecine ne peut pas, tant que nous cultivons avec diligence. Ils ont aussi compris pourquoi nous avons refusé de renoncer à la cultivation et pratique en dépit de la persécution.
Épilogue
Après l'accident, l'automobiliste a trouvé un pratiquant de Dafa dans son quartier. Il a posé au pratiquant toutes les questions qu'il avait sur la pratique et est devenu lui-même pratiquant.
Comme le temps passe, nous avons perdu contact. Je me demande toujours comment il va et j'espère qu'il atteindra la fin de son chemin de cultivation.
Je n'étais pas des plus diligents, mais le Maître m'a pourtant sauvé. Je dois être plus diligent que jamais.
Utilisons le poème du Maître comme un encouragement :
« On ne parle pas de sentiment entre Maître et disciples
La grâce du Bouddha transforme le Ciel et la Terre
Si les disciples sont emplis de pensées droites
Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel » (« La grâce entre Maître et disciples » de Hong Yin II)
Traduit de l'anglais au Canada
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