(Minghui.org) Un groupe de pratiquants de Falun Gong australiens, pour présenter la brutalité crue du régime chinois aux yeux du monde, a organisé une reconstitution publique d'un pratiquant tué et prélevé de ses organes pour le profit. Les manifestants visaient à montrer au monde ce à quoi beaucoup de leurs homologues en Chine font face pour avoir refusé de renoncer à leur croyance et ne pas s'être conformés aux exigences des autorités communistes.

Pendant ce temps, un stand à proximité montrait un documentaire traitant des atrocités des prélèvements d'organes autorisés par l'État qui ont lieu en Chine.

Reconstitution de l'assassinat d'un pratiquant de Falun Gong en Chine pour ses organes

La présentation choquante à City Square, dans le quartier d'affaires de Melbourne a attiré l'attention des passants. En trois heures, plus de 1 500 personnes avaient signé des pétitions adressées au Conseil des Nations Unies pour les droits de l'homme et au gouvernement australien, demandant la fin de la persécution brutale du régime chinois contre le Falun Gong.

Des passants signent les pétitions condamnant l'assassinat des pratiquants de Falun Gong en Chine pour leurs organes

En outre, beaucoup se sont inscrits pour le prochain séminaire de David Matas, avocat international des droits de l'homme, qui présentera ses conclusions sur les crimes des prélèvements d'organes en Chine.

Des professionnels de la santé : Les prélèvements d'organes sont systématiques et soutenus par le gouvernement chinois

M. Fan de l'Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG) se réfère à des enregistrements vocaux des responsables publiés sur le site internet de l'organisation.

« Un nombre croissant de témoins et de preuves ont confirmé les prélèvements d'organes à vif sur des pratiquants en Chine pendant leur détention », a déclaré M. Fan de l'Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG). Il a dit que 22 enregistrements vocaux inclus dans l'enquête étaient disponibles sur le site web de l'organisation.

M. Liu et Mme An, qui ont été détenus en Chine pour leur pratique du Falun Gong, ont raconté leurs expériences sur leurs nombreux tests sanguins en détention. « Tous ceux-ci étaient liés aux prélèvements d'organes, un sujet que nous devrions suivre et pour lequel nous devrions trouver le personnel impliqué. »

Ruan Jie, rédacteur en chef de Tiananmen Times, explique que la politique du régime communiste chinois est conçue pour disculper les auteurs de toute responsabilité dans la persécution du Falun Gong.

Ruan Jie, rédacteur en chef de Tiananmen Times, a déclaré que les crimes de prélèvements d'organes ne sont pas des cas isolés. « Lorsque la répression du Falun Gong a commencé, Jiang Zemin, alors chef du Parti communiste chinois, a affirmé que personne ne devrait être tenu pour responsable de la torture des pratiquants, même s'ils mouraient. Cette politique dictée d'en haut a contribué à une persécution nationale téméraire et encore beaucoup plus dommageable. »

« Si nous ne défendons pas les pratiquants en faisant quelque chose, tôt ou tard, nous allons aussi devenir victimes de ce régime », a ajouté Ruan. Il a ensuite donné l'exemple d'un incident récent en Chine, dans lequel un étudiant a été battu à mort par la police et les fonctionnaires ont incinéré son corps avant l'arrivée de la famille de l'étudiant.

« Le Parti communiste chinois concentre son attention sur le contrôle et l'asservissement des gens et il ne respecte pas la vie des gens du tout. Si nous n'intervenons pas pour nous-mêmes et si nous ne nous protégeons pas, personne ne le fera. »

Lisa Lau de Médecins contre les prélèvements forcés d'organes (DAFOH) est une spécialiste médicale travaillant à Santé Austin.

Lisa Lau de Médecins contre les prélèvements forcés d'organes (DAFOH) a détaillé de nombreuses conclusions recueillies par l'organisation. « En Chine, des prisonniers d'opinion ont été victimes de prélèvements d'organes à vif. Et parmi elles, le groupe le plus important à faire face à cette tragédie est le Falun Gong » a-t-elle annoncé.

Lau travaille à Santé Austin, fournisseur majeur de santé à Melbourne, comme spécialiste médicale. Elle a dit que de telles transgressions graves et de telles violations des droits de l'homme ont saboté l'industrie médicale à bien des égards. « Voilà pourquoi de nombreuses organisations internationales, allant des associations médicales à l'ONU et à l'Organisation mondiale de la santé, ont jugé cela contraire à l'éthique et illégal. »

Pour aggraver les choses, explique Lau, les prélèvements d'organes en Chine sont systématiques et soutenus par le gouvernement chinois. « David Kilgour et David Matas, tous deux du Canada, ont mené des recherches indépendantes. Ils ont identifié au moins 17 endroits en Chine fournissant des organes prélevés des prisonniers de conscience, principalement des pratiquants de Falun Gong. »

Elle a demandé à ce que davantage de gens prêtent attention à cette question importante. « Parlez-en à vos amis et vos voisins, informez vos élus, signez des pétitions, suivez des ateliers ou des séminaires en lien avec la question, et s'il vous plaît, soutenez comme vous pouvez pour mettre fin à cette brutalité. »

« Les valeurs morales ne peuvent pas être ignorées, parce que c'est notre avenir »

Oscar Sanjuan et Irene Hernandez d'Espagne

Oscar Sanjuan et Irene Hernandez, un couple d'Espagne, ont été étonnés d'entendre parler pour la première fois des atrocités des prélèvements d'organes. « Pas étonnant que les communistes chinois veuillent bloquer de telles informations et détails sur les dons d'organes ; ils veulent cacher la vérité », a déclaré Irene Hernandez.

Irene Hernandez soutien également la loi aux États-Unis et dans plusieurs autres pays qui restreint l'entrée à ceux qui sont impliqués dans ces crimes.

Oscar Sanjuan a dit que davantage de gens doivent prendre des mesures. « Le [gouvernement] communiste chinois est connu pour ses violations des droits de l'homme et de la liberté d'expression. La persécution des pratiquants de Falun Gong est un crime contre l'humanité. Nous devons tous agir d'après notre conscience afin que cette grave violation des droits de l'homme puisse prendre fin. »

Val Ha et Cathy Zhang, élèves de huitième année (4ème), ont dit qu'un tel crime n'aurait de toute façon pas dû arriver. « Personne ne voudrait qu'une telle tragédie se produise dans leur famille et il ou elle ferait tout son possible pour l'arrêter. Maintenant, comment ce fait-il que cela puisse avoir lieu en Chine ? Parce que le [gouvernement] communiste chinois endoctrine les gens de manière à ce qu'ils ne se soucient que d'eux-mêmes et de l'argent, rien d'autre. »

Mme Wu, une immigrante en provenance de Chine, étaient d'accord avec elles : « Après le sabotage des valeurs traditionnelles par le Parti communiste en Chine, les gens sont devenus indifférents et prêtent peu d'attention au bien commun. »

Précisant que cela peut être un réel danger pour la société, elle a ajouté : « Lorsque les nobles carrières des professionnels de la santé sont transformées en tuerie, nous devons repenser notre éducation parentale et scolaire. Les valeurs morales ne peuvent pas être ignorées, parce que c'est notre avenir. »

« Comme plus de gens se réveillent », a ajouté Mme Wu, « la situation va changer. »

Traduit de l'anglais au Canada