(Minghui.org) Lors d'une séance de signature de trois heures dans le centre de Brisbane en début de soirée le 17 avril 2015, plus de 500 personnes ont signé une pétition appelant à la fin des prélèvements d'organes, sanctionnés par l'État chinois, sur des pratiquants de Falun Gong vivants.

La sensibilisation du public sur ce crime a augmenté suite à l'émission de « Dateline » sur le réseau national de l'Australie SBS : « Prélèvement humain : le trafic d'organes de la Chine, » un documentaire diffusé le 7 avril 2015.

Certaines personnes ont pris connaissance des crimes horribles par le documentaire de SBS, tandis que d'autres en ont pris conscience grâce à cette campagne de signatures. Ils ont été profondément troublés et attristés que les prélèvements illégaux d'organes soit sanctionnés par l'État. Ils ont fait appel auprès des gouvernements et des médias pour qu'ils prennent des mesures pour aider à arrêter les crimes contre l'humanité du Parti communiste chinois (PCC).

 

Des gens de différentes nationalités signent une pétition dans le centre de Brisbane, appelant à la fin des prélèvements forcés d'organes sur les pratiquants du Falun Gong vivants.

Des pratiquants présentent les exercices du Falun Gong

Des gens de différentes professions sont profondément préoccupés et soutiennent les efforts pour mettre fin aux prélèvements forcés d'organes

Jessie Lawson, qui travaille aux services urbains de Queensland, a dit qu'elle était très triste quand elle a regardé le documentaire sur SBS et a constaté qu'il est difficile d'imaginer qu'un gouvernement comme le PCC tue secrètement ses citoyens pour leurs organes afin d'alimenter une industrie lucrative de greffe d'organes. Elle était heureuse qu'on lui donne l'occasion de signer une pétition pour mettre fin à cette odieuse atrocité.

Darcy Lowe, qui travaille dans le secteur de la restauration, a été étonnée qu'on ait pu garder dans l'ombre pendant toutes ces années quelque chose d'aussi horrible que les prélèvements forcés d'organes qui se déroulaient en Chine. Elle a dit qu'elle estime que le gouvernement et les médias devraient faire plus pour informer le public sur ces graves violations des droits de l'homme et que tout le monde devrait être préoccupé par cela.

Nadia Buach, une étudiante d'Allemagne, a dit qu'elle avait signé la pétition il y a deux ans en Allemagne mais, de toute évidence, le PCC n'a pas cessé cette atrocité. Elle a dit que personne ne devrait penser que cela ne le concerne pas.

Témoins de « la banque d'organes vivants » en Chine

Annie et John Meng sont tous deux des pratiquants de Falun Gong qui ont été persécutés pour la défense de leurs croyances au Falun Gong avant de quitter la Chine. Ils ont été tous deux détenus dans la « banque d'organes vivants » du PCC et risquaient d'être tués pour leurs organes à tout moment.

Annie s'est rappelée son expérience alors qu'elle était incarcérée au centre de formation légal à Pékin, un centre de lavage de cerveau. Elle a été attachée à un lit, bras et jambes écartés, pour avoir fait une grève de la faim pour protester contre la persécution. Un médecin nommé Zhao lui faisait une prise de sang une fois par semaine à l'aide d'une seringue très épaisse. Il lui a dit à plusieurs reprises que c'était lui qui allait écrire son certificat de décès.

M. Meng a dit qu'il a été emprisonné pendant de nombreuses années en Chine et que l'on prélevait son sang généralement une ou deux fois par an. Tous les pratiquants de Falun Gong ont passé des électrocardiogrammes détaillés pour vérifier si leur cœur était en bonne santé, mais les détenus normaux n'étaient pas soumis à ces examens.

Traduit de l'anglais au Canada