(Minghui.org) Les autorités de Jiansanjiang, province du Heilongjiang, ont récemment condamné quatre pratiquants de Falun Gong locaux à la prison, infligeant trois ans à M. Shi Mengwen et deux années chacune à Mme Wang Yanxin, Mme Li Guifang et Mme Meng Fanli.

Les quatre personnes ont été arrêtées en mars 2014 avec trois autres pratiquants et quatre avocats des droits de l'homme de premier plan qui cherchaient à faire libérer d'autres pratiquants de Falun Gong détenus. Leur cas - surnommé le « L'affaire des droits de l'homme du Heilongjiang » - a attiré une grande attention à la fois nationale et internationale. Bien que les avocats et certains des pratiquants aient été relâchés par la suite, M. Shi, Mme Wang, Mme Li et Mme Meng sont toujours détenus.

En tant que pratiquant également de la province du Heilongjiang, je me joins aux membres de la famille et aux amis des quatre pratiquants toujours détenus afin de faire appel à la justice pour eux. Cette récente condamnation m'a rappelé ce qui est arrivé lors d'un procès de trois jours des quatre pratiquants en décembre dernier.

Notre groupe de pratiquants a parcouru environ 330 km pour se rendre à Jiansanjiang, où le procès devait avoir lieu. Les policiers étaient partout, de la gare à la proximité du palais de justice. Nous avons réussi à sortir de la gare sains et saufs, mais avons été arrêtés près du palais de justice.

Nous avons été emmenés à un poste de police à proximité, où ont plus tard été amenés plus de partisans qui avaient essayé d'assister au procès.

Un total de 26 partisans, moi y compris, ont été détenus pendant environ huit heures, au cours de laquelle nous avons subi une fouille corporelle, nos cartes d'identité ont été vérifiées et nous avons été privés de nourriture et d'eau. Seulement une personne a été autorisée à aller aux toilettes à un moment et a dû être accompagnée de deux policiers.

Beaucoup d'entre nous avons continué d'être soumis à la surveillance de la police, à de l'intimidation et du harcèlement après notre libération. En particulier, Mme Cui Huifang, une ancienne gardienne au camp de travaux forcés de Jiamusi, a été de nouveau arrêtée en février de cette année et est actuellement accusée de divulgation de secrets d'État.

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Traduit de l'anglais au Canada