(Minghui.org) Le Parti communiste chinois (PCC) a mis en place des centres de lavage de cerveau dans toute la Chine comme un moyen pour persécuter les pratiquants de Falun Dafa. En 2009, j'y fus détenu.

C'était un bâtiment de quatre étages et le centre occupait l'ensemble du bâtiment. J'ai été enfermé seul dans une pièce complètement noire à l'étage supérieur. Il y avait un pot de chambre dans la pièce. La journée commençait à 6 h.

Les gardiens nous surveillaient 24 heures sur 24 avec trois équipes. Chaque équipe était composée de trois gardiens.

Une grève de la faim pour dénoncer la persécution

J'ai refusé de boire et de manger. Le troisième jour, je me sentais affamé.

En mars, le chauffage a été éteint, mais il faisait encore très froid la nuit. Le lit était sale et grinçait à chacun de mes mouvements.

Dans le froid, la faim et la solitude, je me suis demandé : « As-tu peur ? » J'ai répondu : « Non, j'ai le Maître, ainsi que des êtres qui mettent un espoir infini en moi. »

Je me suis souvenu de ce que le Maître a dit :

« Ils deviennent anxieux et veulent manger ; quand vient cette envie, ils doivent manger sinon ils se sentent affamés. » (Huitième leçon, Zhuan Falun)

Je pensais que c'était des sentiments et des désirs appartenant à l'homme. Ce sont des attachements qui doivent être enlevés pendant le xiulian. Ma compréhension du Fa du Maître est que nous obtiendrons la divinité seulement après que nous aurons abandonné les attachements humains.

À ce moment-là, une vague d'énergie a envahi mon corps. Je me suis assis dans la position du lotus, j'ai érigé la paume et émis de fortes pensées droites :

« ...le Fa rectifie l'univers ; la perversité est complètement éliminée. » (« Les deux positions des mains pour émettre la pensée droite » dans Points essentiels pour un avancement diligent II)

Les lumières à l'intérieur et à l'extérieur de la salle se sont éteintes. Quelqu'un a crié de l'extérieur : « Étrange. Pourquoi les lumières se sont-elles éteintes ? »

J'ai continué. Des cercles de lumière rayonnaient à partir de mon corps. J'étais sous la protection du Maître, entouré d'énergie. La joie a rempli mon cœur.

Les gardiens ont essayé de me parler de ma grève de la faim le quatrième jour. Le directeur du centre est venu avec trois gardiens et ils ont fait pression sur moi pour que je descende regarder la télévision. Je leur ai répondu calmement : « Je ne regarde pas la télé, même à la maison. »

Il avait l'air très strict au premier abord. Comme j'émettais la pensée droite pour démanteler la perversité derrière lui, il s'est calmé. À la fin, il m'a prié : « Je sais que vous ne regardez pas les vidéos [anti-Falun Dafa]. Vous êtes autorisé à regarder n'importe quel programme de télévision. Vous choisissez ce que vous voulez regarder et nous le regarderons avec vous. Si vous ne voulez pas regarder la télévision, nous allons juste descendre et parler. »

Je l'ai regardé et lui ai souhaité d'être sauvé par Dafa. Je me suis levé et je les ai suivis en bas. Bien que je n'eusse ni mangé ni bu pendant quatre jours, je sentais que mon corps était léger.

La télévision était allumée. Tout le monde est parti à l'exception d'une femme. Elle a dit : « Nous allons regarder la télévision. » Je n'ai rien dit.

Le téléviseur s'est éteint au moment où elle s'asseyait. Elle s'est levée, s'est dirigée vers la porte et a heurté l'interrupteur de la lumière : « Pourquoi est-ce éteint ? L'électricité s'éteint rarement. » Elle m'a regardé et n'a rien dit d'autre.

« Dafa est miraculeux »

C'était le cinquième jour de ma grève de la faim. Le chef des gardiens a dit : « Vous êtes incroyable. Vous n'avez ni mangé ni bu quoi que ce soit pendant des jours, mais vous pouvez toujours nettoyer le sol. Je ne peux pas survivre si je rate un repas. Dafa est miraculeux. Je vous admire vraiment. »

Nous avons ensuite eu une longue conversation. Je lui ai parlé de la loi céleste que « le bien et le mal ont leurs conséquences. Ceux qui persécutent les pratiquants seront tenus pour responsables. Être gentil avec les pratiquants de Dafa, c'est être bon envers soi-même. » Il a hoché la tête.

Pour finir, il m'a dit que, de peur de susciter de la sympathie pour les pratiquants, les gardiens ne sont pas autorisés à parler aux pratiquants en privé. Il devait y avoir trois personnes présentes. Il a ajouté : « Je ne voulais pas vous écouter. Mais je sentais que vous alliez parler pour mon bien-être. Merci. »

Dans les jours suivants, il me posait toujours des questions et il pensait que j'étais très intelligent. J'ai dit que Dafa rendait une personne plus intelligente et sage. Il a dit qu'il le croyait.

J'ai mis fin à ma grève de la faim le sixième jour.

L'or brille partout

Un matin, on m'a demandé de m'occuper d'un autre pratiquant qui faisait une grève de la faim.

Il ne possédait pas de vêtements de rechange, alors je lui ai mis les miens pour que je puisse laver les siens. Il a murmuré : « Il y a quelque chose dans l'ourlet. » J'ai cherché l'ourlet, j'ai trouvé un petit rouleau de tissu blanc et je l'ai mis dans ma poche.

J'ai lavé ses vêtements. Ses slips étaient tachés. Je les ai tous soigneusement lavés et nettoyés. Les gardiens regardaient tranquillement. Le chef d'équipe m'a dit plus tard : « Pendant que vous laviez, j'ai remarqué que chacun de vos mouvements étaient pleins de passion. Je me sens à l'aise et en paix quand je suis près de vous. Je ne sais pas pourquoi. » Je lui ai répondu : « Le cœur compatissant d'un pratiquant est comme de l'or. » Il a ajouté : « Il brille partout. »

Sur le morceau de tissu, il y avait les noms d'environ 30 personnes qui ont accepté de démissionner du PCC et ses organisations affiliées, ainsi que quelques cas de persécution. J'ai admiré le compagnon de cultivation et j'étais très reconnaissant des conseils du Maître.

Le chef d'équipe a reçu l'ordre de passer une vidéo diffamant le Falun Dafa. Je lui ai dit : « Vous savez bien que c'est un mensonge. Si vous la passez, vous faites une mauvaise action. Si vous ne voulez pas le faire, personne ne va vous forcer, y compris votre patron. »

Il a douté de moi, mais a fait ce que je disais. Personne ne l'a interrogé. Sa confiance en Dafa a augmenté. Il a démissionné du PCC.

Cibler le malentendu

Le chef du centre de lavage de cerveau a persécuté beaucoup de pratiquants et il était connu pour ses mauvaises actions. Il insultait tous les pratiquants pendant les gavages. Il a frappé un pratiquant au visage plus de 60 fois sans arrêt.

Un matin, il a fait du porte à porte et a crié la propagande calomnieuse du PCC dans chaque pièce. Je l'ai entendu et j'ai compris combien il avait été induit en erreur.

Quand il a ouvert la porte, je l'ai salué avec un sourire : « Entrez, s'il vous plaît. » Il a souri aussi. « Il semble que ce soit comme chez vous. Vous êtes très poli. » J'ai dit dans mon cœur : « Le Maître nous demande de jouer le rôle de premier plan dans toute situation. Ceci ne fait pas exception. »

Il a demandé : « Pratiquez-vous encore ? » Je lui ai répondu : « J'ai cru en Authenticité-Bienveillance-Tolérance depuis mon premier coup d'œil. Je ne changerai jamais. » Il a dit : « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » J'ai dit : « Puisque vous acceptez aussi Authenticité-Bienveillance-Tolérance, nous n'avons aucun litige ici. » J'ai continué : « Je sais que vous ne comprenez pas que le ciel va éliminer le PCC. »

Il a rapidement dit : « Vous faites de la politique et vous voulez le pouvoir. »

J'ai dit : « Je n'aurais pas pratiqué le Falun Dafa si je voulais faire de la politique et voulais le pouvoir. Je suis dans la gestion de niveau intermédiaire et un candidat sérieux pour un niveau plus élevé. Il n'y a pas de conflit entre la pratique de Dafa et être un leader. Mais la persécution m'a forcé à en choisir un seul. Éliminer le PCC est la volonté du ciel. Nous passons juste le message pour sauver les gens. Nous ne forçons pas les gens à le croire. Ce n'est pas faire de la politique. »

Il a dit : « Le PCC vous donne à manger, à boire et un salaire. Mais vous êtes contre lui. »

« Le PCC ne dit-il pas que les gens ordinaires sont ses fournisseurs de nourriture et de vêtements ? Pourquoi dites-vous que le PCC nous fournit à nous gens ordinaires, de la nourriture et des vêtements ? Pourquoi avez-vous changé le fournisseur et le receveur ? »

Il a dit : « Le PCC a fait de moi un fonctionnaire. Je dis qu'il est bon. »

Je lui ai dit : « Un arbre dont les racines sont pourries peut tomber à tout moment. N'est-il pas dangereux de se tenir dessous ? Le PCC est comme l'arbre avec des racines pourries. Nous ne vous demandons pas de le déterrer ou de le tirer. Nous vous demandons simplement d'en sortir, de vous éloigner du danger. Ceci est pour votre sécurité et pour la responsabilité de votre vie. »

La perversité se dissout quand on émet la pensée droite

Quand j'étais sur le point d'émettre la pensée droite, j'ai pensé que je pouvais recueillir toute la perversité dans notre région sous ma paume et la dissoudre. Comme je commençais, une pratiquante dans une autre pièce s'est montrée à sa fenêtre et a crié : « Émettez la pensée droite maintenant. La perversité s'en vient. »

Elle faisait une grève de la faim et était couchée dans son lit. Je ne l'avais jamais entendue parler et je ne savais pas qu'elle pouvait voir dans d'autres dimensions. J'ai rarement vu quoi que ce soit dans d'autres dimensions. Le Maître m'a encouragé à me concentrer davantage sur la dissolution de la perversité. Au début, je sentais que l'espace était trouble, mais il s'est éclairci lentement au fur et à mesure que nous émettions la pensée droite.

Un pratiquant a perdu connaissance et est tombé dans le couloir. J'ai dit aux gardiens : « Dites à votre patron et demandez-lui de laisser le pratiquant rentrer à la maison. » Ils ont répondu que c'était inutile. C'est seulement les pratiquants mourants qui sont libérés. Je leur ai dit que je voudrais demander à leur patron s'ils ne le feraient pas. À cet instant, quelqu'un m'a appelé pour que je descende, leur patron m'attendait.

Le directeur du centre a dit qu'il allait discuter de l'histoire avec moi. J'ai émis la pensée droite en silence et je n'ai pas entendu ce qu'il disait.

Environ 10 minutes plus tard, il s'est levé pour quelques minutes ; c'est comme s'il avait perdu le fil de sa pensée.

J'ai marché vers lui et lui ai dit : « Vous avez terminé. Allez à l'étage. Quelqu'un s'est évanoui dans le couloir. Laissez-le aller à la maison maintenant. Vous serez tenu pour responsable s'il meurt. »

Il a dit : « Montons et vérifions. »

J'ai continué d'émettre la pensée droite dans le couloir. Il a appelé la famille du pratiquant afin qu'il le ramène chez lui après avoir quitté la cellule du pratiquant.

Quitter le centre de lavage de cerveau sans payer de pot-de-vin

Les gardiens m'ont suggéré de payer un pot-de-vin pour sortir plus tôt. J'ai refusé. Je savais que personne ne pouvait déterminer mon chemin, à part le Maître.

Deux mois et demi ont passé. Sept des huit gardiens ont démissionné du PCC et de ses organisations affiliées. Le huitième a dit qu'il n'était pas un membre du PCC. J'étais ravi parce que ces vies avaient été sauvées.

La porte s'est ouverte, et trois gardiens sont venus tout excités : « Dépêchez-vous ! Préparez-vous à rentrer à la maison. » Un a levé son pouce quand il m'a dit : « Tu es vraiment bien. » Un autre a dit : « Nous avons tous du respect pour vous. » Le dernier a dit : « Ce n'est pas un bon endroit. N'oubliez pas cette ''chose'' quand vous arriverez à la maison. » Je savais qu'il voulait dire sa démission du PCC. Je lui ai dit : « Ne vous inquiétez pas. Je ne vais pas oublier. »

Toutes mes expériences de cultivation et de pratique sont des histoires sur la protection du Maître envers les pratiquants. En tant que disciple, je ne peux qu'être plus diligent dans la pratique en retour de la miséricorde du Maître.

Traduit de l'anglais au Canada