(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa juste avant mes 30 ans, en 1995. Comme j’étais relativement jeune comparé à mes compagnons de cultivation, je me suis portée volontaire pour prendre mon vélo sur une distance de 15 miles pour aller chercher des livres et de la documentation de Dafa pour notre groupe. Je participais régulièrement dans des rencontres de partages d’expérience entre coordinateurs des régions avoisinantes et souvent, je voyageais pour me rendre dans des villages et aider à mettre sur pied des sites de pratique.

M’aligner avec le Fa dans les moments critiques

À l’automne 2001, deux ans après que notre site de pratique a fermé en raison de la persécution, j’ai remarqué que certains compagnons de cultivation étaient impliqués dans des activités pour les non-pratiquants, dont certains qui jouaient aux cartes tous les jours. J’ai pensé qu’il allait prendre du retard dans leur cultivation s’ils continuaient à se relâcher ainsi.

Après en avoir discuté avec quelques pratiquants, nous avons décidé de mettre sur pied un autre site de pratique. Cela allait nous aider à étudier le Fa et à faire les exercices régulièrement, mais j’étais inquiète à propos de la sécurité. Et si les pratiquants étaient persécutés parce qu’ils venaient au site de pratique ? Qui allait prendre cette responsabilité ?

Après avoir étudier le Fa pendant plusieurs jours de façon intensive, nous avons réalisé qu’avoir un site de pratique est une forme de cultivation que le Maître nous a laissé. Tant que c’est aligné avec le Fa, les forces anciennes ne vont pas interférer et nous persécuter.

De plus, le Maître nous a dit à plusieurs reprise d’étudier le Fa davantage. C’est seulement lorsqu’une personne étudie davantage le Fa, qu’elle peut s’aligner avec le Fa à des moments critiques et ne pas être ambivalente et hésiter.

Je ne crains pas de remettre sur pied les sites de pratique

Avant la persécution, notre site de pratique était dans la maison de deux pratiquants âgés, mari et femme. Ils ont donné leur accord pour le faire de nouveau chez eux.

Les premières fois que je suis allée au site de pratique, mon mari était très inquiet parce qu’il pensait que les gens pourraient penser que j’étais la coordinatrice.

La première fois que nous avons fait un groupe de pratique à l’extérieur, mon mari m’a demandé qui l’avait organisé. Ne voulant pas blâmer les autres, j’ai dit que c’était moi. Il est devenu très fâché et m’a frappée. Mais j’étais déterminée et j’ai dit : « J’ai le Maître et le Fa. Tant que c’est la bonne chose à faire, je vais le faire. »

À ce moment, je n’avais pas réalisé que les forces anciennes le contrôlaient. Une fois que j’ai réalisé le problème, j’ai envoyé de fortes pensées droites pour éliminer les facteurs pervers qui le contrôlaient et il a arrêté d’interférer avec moi.

Au début, il n’y avait que trois ou quatre pratiquants qui venaient au site de pratique. Après plusieurs mois, davantage de pratiquants ont été capables de dépasser les objections de leur famille et de rejoindre le site de pratique. Nous avons également clarifié les faits aux familles des pratiquants. Finalement, la majorité des pratiquants de mon village venaient au site de pratique de façon régulière.

« Laissez-les pratiquer ici en paix »

Les fonctionnaires du village venaient durant les vacances et à d’autres périodes critique pour voir si les pratiquants étaient au site de pratique. Lorsqu’ils ont vu tout le monde, ils ont dit : « Ils sont tous là. Ne les dérangeons pas. Si nous ne les laissons pas pratiquer là, ces pratiquants vont aller à Pékin pour faire appel. Laissons-les pratiquer ici en paix. »

Les pratiquants de notre site de pratique étudient le Fa et font les exercices régulièrement. Nous étudions aussi périodiquement le Fa et échangeons nos compréhensions avec les pratiquants d’autres cantons.

Les fonctionnaires renoncent

Après le début de la persécution en 1999, j’étais fréquemment menacée par les fonctionnaires de différentes agences du gouvernement ainsi que la police.

Un fonctionnaire du village m’a approché au mois de novembre 1999 et a dit : « La police vous recherche. Cette fois, faites seulement ce qu’ils vous demandent sinon vous allez être emmenée dans un centre de détention. »

Je n’avais pas une compréhension claire de comment résister à la persécution, mais je ne ressentais aucune peur. Je savais que je ne pouvais pas obéir à leurs ordres. J’ai mis un gros manteau et des souliers et j’étais prête à être arrêtée.

Pendant que j’étais au bureau du village, j’ai répondu à leurs questions sincèrement et je leur ai parlé du Falun Dafa. Après un temps, un officier m’a demandé : « Nous ne pouvons pas la convaincre. Ne lui demandez pas si elle va continuer à pratiquer ou pas. Une personne comme elle n’amènera que des ennuis, peu importe où on l’amène. Laissez-la rentrer chez elle. »

Une autre fois, une jeune femme de la Ligue de la Jeunesse communiste est venue chez moi et a tenté de me convaincre de renoncer au Falun Dafa. J’ai parlé avec elle longtemps. Alors qu’elle partait, je lui ai demandé de revenir lorsqu’elle aurait du temps.

Elle a répondu : « Je finirais par pratiquer le Falun Dafa avec vous si je revenais. Vous êtes si convaincante. »

Je lui ai dit : « Ce n’est pas que je suis convaincante, c’est parce que Dafa est vraiment bon. Tout ce que les pratiquants font est bon pour nos familles et pour la société. »

Traduit de l'anglais au Canada