(Minghui.org) Je souhaite partager mes expériences de cultivation en voyageant dans des pays où il n’y a pas de pratiquants de Falun Dafa avec pour objectif de diffuser le Fa et d’assister le Maître dans le salut des êtres.
Je suis un pratiquant d’Israël. J’ai obtenu le Fa en 2000. Grâce à la compassion sans limite du Maître et au puissant pouvoir de Dafa, j’ai pu me débarrasser de nombreux attachements et suis à présent capable d’assister plus efficacement le Maître dans le salut des êtres. Ma compréhension est que si un pratiquant a le souhait de sauver les êtres, le Maître lui donnera la sagesse pour accomplir au mieux cette tâche.
L’Ouzbékistan est ma terre natale. Pour autant que je sache, il n’y a pas de pratiquants là-bas et c’est très triste pour toute la nation ouzbèke. Il y a quelques années, j’ai décidé d’aller à Tashkent, la capitale de l’Ouzbékistan, pour distribuer des documents clarifiant la vérité sur le Falun Dafa. Les pratiquants israéliens ont fait beaucoup de fleurs de lotus en papier que j’ai emportées avec moi ainsi que d’autres documents. Mes compagnons de pratique m’ont soutenu avec la pensée droite.
Il y a trois ans, je suis retourné en Ouzbékistan et j'y ai distribué quantité de documents clarifiant la vérité sur le Falun Dafa. À ce moment-là, je pensais avoir fait tout ce qui était possible pour clarifier la vérité là-bas, mais plus tard j’ai réalisé que ce n’était pas assez.
J’ai passé dix jours à Tashkent. Durant tout le voyage, j’ai senti que le Maître me guidait et qu’il est seulement nécessaire de croire de tout son cœur en le Maître et de le suivre. J’ai distribué des documents, visité des écoles et des universités et laissé des dépliants dans les librairies et les kiosques. Les gens étaient très réceptifs à la vérité et j’ai fait de nombreuses rencontres inoubliables, car, après tout, tout le monde a un côté lucide et tous les gens d’aujourd’hui ne sont pas simples, ils sont tous venus pour Dafa.
Mais physiquement, je me sentais vraiment mal. C’était comme si j’avais de la fièvre et un mauvais rhume ; je toussais et éternuais. Je n’ai pas accepté cet état — personne ne peut me perturber — et j’ai continué à distribuer des documents de Dafa, étudier le Fa et pratiquer les exercices tous les jours.
Sur le chemin de retour en Israël, et aussitôt après être monté dans l’avion, tous les symptômes de « maladie » ont disparu ; la perversité n’avait plus lieu d’avoir peur. J’ai clairement compris qu’il était très important d’aller dans les pays où il n’y a pas de pratiquants, mais qu’il est nécessaire d’y aller en groupe ; alors ce sera plus efficace et la perversité ne pourra pas interférer.
C’est ainsi que nous avons commencé à aller dans les pays où il n’y a pas de pratiquants de Falun Dafa.
« Dans le xiulian, quel que soit l'environnement, la classe sociale, quel que soit ton statut, tu penses que les choses que tu fais sont fortuites, qu'elles sont le fait de la chance ou du malheur, si tu peux voir cela réellement, tu remarqueras que le chemin sur lequel tu t'es engagé est le résultat de ton vœu, rien n'est fortuit. » (« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de San Francisco 2014 »)
Un second voyage en Ouzbékistan
Deux ans plus tard, j’ai réalisé que je devais retourner en Ouzbékistan. J'ai pris contact avec d’autres pratiquants de Falun Dafa, et deux d’entre eux, de Russie, ont immédiatement accepté d’y aller. Nous avions auparavant participé ensemble à d’autres projets, et j’ai décidé qu’ensemble nous serions aptes à accomplir cette mission.
Peu de temps avant le voyage, une autre pratiquante d’Israël a demandé à se joindre à nous, avec un pratiquant de 12 ans dont les parents étaient de Tashkent. Il était né en Israël mais parlait également le russe. J’ai pensé que c’était une bonne chose qu’il y en ait trois d’entre nous qui se rendent d’Israël à Tashkent pour y retrouver les deux autres pratiquants russes.
Nous avons préparé des lettres officielles pour les organisations gouvernementales là-bas. Les pratiquants russes avaient déjà préparé toutes sortes de documents : journaux, dépliants et de belles fleurs de lotus en papier. De par mon expérience du précédent voyage en Ouzbékistan, je savais qu’il était interdit de distribuer sur place quoi que ce soit comme document. La police se tient à chaque coin de rue. Toutes les religions sont persécutées ici. Par conséquent, nous devions gérer toute chose avec sagesse et compassion.
Donc nous voilà partis, trois d’entre nous voyageant d’Israël à Tashkent pour y retrouver nos compagnons de pratique russes. Ils avaient réservé des chambres à l’hôtel pour nous. Déjà dans l’avion nous avions commencé à distribuer des documents à ceux que nous rencontrions.
Quand nous avons atterri à Tashkent, il y avait une longue queue aux douanes. J’ai commencé à clarifier la vérité aux gens qui étaient à côté de moi, tandis que les deux autres pratiquants israéliens émettaient la pensée droite. Les gens écoutaient attentivement. La pratiquante qui ne parlait pas le russe a remarqué que beaucoup de gens étaient en train d’écouter, donc elle m’a tendu la pétition de DAFOH (Doctors Against Forced Organ Harvesting) en russe et m'a dit : « Essaye pour voir ! » J’ai demandé à un jeune homme qui était debout à côté de moi de signer la pétition, et il l’a fait immédiatement. Les gens signaient avec enthousiasme et commençaient à se passer la pétition de l’un à l’autre jusqu’en bout de queue. Nous avons recueilli beaucoup de signatures à l’aéroport. Cela a renforcé notre confiance dans le fait que nous étions en train de faire la chose la plus juste, et que les êtres nous attendaient.
Nous avions décidé de travailler sur deux fronts :
1) Visiter les services gouvernementaux et y laisser des dossiers avec de la documentation.
2) Clarifier la vérité en public.
Un jour nous sommes allés dans ''Broadway Street'', où on vend des objets d’arts et où des peintres de rue font le portrait des passants. Nous étions en train de clarifier la vérité et les gens ont commencé à signer la pétition. Alors que nous avancions en direction d’un parc, nous n’avions pas noté qu’à la gauche du parc il y avait un bâtiment derrière une barrière, avec un garde à l’entrée.
Tandis qu’une des pratiquantes russes était en train de clarifier la vérité à un piéton, un garde de sécurité ou un policier du bâtiment s’est approché d’elle, et puis un autre l’a rejoint. Ils lui ont posé de nombreuses questions. L’autre pratiquant russe l’a rejointe. Nos sacs étaient remplis de documents informatifs et de pétitions signées.
J’étais fermement convaincu que nous devions envoyer toutes les pétitions et que personne ne pouvait nous empêcher de le faire ! Les pratiquants russes étaient en train de parler de façon amicale avec la police, les informant de la persécution en Chine. Ils avaient déjà eu des expériences de clarifier la vérité aux fonctionnaires de police en Russie. Ils avaient été détenus, mais après avoir parlé avec la police, ils avaient été relâchés.
Je n’avais pas une compréhension claire de comment réagir et ne ressentais aucune compassion pour ces fonctionnaires de police – quelque chose que j’ai réalisé seulement par la suite. Entre temps, les pratiquants russes avaient déjà clarifié la vérité à plusieurs agents de police, qui apparemment ne savaient pas quoi faire avec nous et ont appelé quelques gradés en renfort.
Il nous a plus tard été demandé de les suivre au poste de police. J’ai eu de nombreuses pensées à l’esprit, essayant de me rappeler les expériences d’autres pratiquants dans des circonstances similaires, mais cela n’a été d’aucune aide. Finalement, j’ai demandé de l’aide au Maître : « Maître, donnez moi la sagesse je vous prie, je ne sais pas quoi faire. Dans mon coeur il n'y a qu'un seul souhait – suivre le Maître ! »
Nous étions en train de faire quelque chose de bien, qui oserait interférer ? Avec détermination, j’ai dit aux policiers que nous n’irions nulle part, que nous étions des citoyens israéliens et que nous n’avions rien fait enfreignant la loi. J’ai demandé à voir un représentant de l’Ambassade d’Israël. J’ai pu remarquer qu’ils commençaient à sembler moins sûrs d’eux et ils ont commencé à dire : « C’est bon, c’est bon. »
Après avoir passé un appel téléphonique, ils nous ont dit que nous n’avions pas besoin d’aller où que ce soit, juste de parler avec un autre agent responsable de la sécurité publique.
Un autre fonctionnaire de haut-rang en civil est arrivé sur les lieux. Nous lui avons parlé de la persécution ainsi que des prélèvements forcés d’organes à vif sur les pratiquants de Falun Gong en Chine.
Il a dit que si nous voulions recueillir des signatures et distribuer des documents, nous devions obtenir un permis auprès du Département de la Santé. Il a également suggéré que nous visitions les hôpitaux et informions les médecins de ces atrocités. Nous avions déjà planifié de nous rendre dans les hôpitaux, mais cela n’a fait que rendre plus clair qu’ils étaient en train de nous paver la voie, parce que nous pourrions alors dire aux gens dans les hôpitaux que c’était la police qui nous envoyait. Ils ont pris des photos de nos passeports, noté nos numéros de téléphone et nous ont dit que nous étions libres de partir.
Au cours des jours qui ont suivi, nous sommes allés au Ministère de la Justice, des Affaires Intérieures, des Affaires Étrangères, au Bureau du Procureur Général, au Parlement et à la Douma d’État. Nous avons été autorisés à entrer partout où nous allions, après avoir expliqué le but de notre visite. Nous avons été invités dans leurs bureaux, avons parlé avec les représentants du gouvernement et leur avons donné en personne les lettres et documents que nous avions préparés à l’avance. Parfois nous avons obtenu les numéros de téléphone des autres personnes que nous avions à contacter. Partout, nous avons été traités avec respect – ils nous ont même donné des conseils sur ce que nous pouvions faire d’autre.
Nous sommes également allés dans la ville de Samarcande, à deux heures de voiture de là. Sur place nous avons également clarifié la vérité et demandé aux gens de signer la pétition. Ensuite nous sommes allés à l’hôpital central pour y rencontrer le responsable. Les deux pratiquants russes sont allés le rencontrer. L’un d’entre eux était un major de l’Armée Rouge à la retraite. Nous avons continué d’émettre la pensée droite et de collecter des signatures dans la cour de l’hôpital. Le responsable de l’hôpital a attentivement écouté les pratiquants russes, les a remerciés, a pris des documents et a dit que c’était très important et qu’il en parlerait lors de leur réunion quotidienne des médecins. Il nous a donné sa carte de visite pour que nous puissions lui envoyer plus de documentations.
Nous avions apporté avec nous à Tashkent une nouvelle édition du livre qui contenait Zhuan Falun et La Grande Voie de l’Accomplissement du Falun Dafa en russe. Nous avions l’intention de l’offrir à la bibliothèque centrale de Tashkent. Le responsable de la bibliothèque a regardé rapidement le livre et a dit que nous faisions la promotion d’une religion, que c’était un livre religieux, etc. Il avait l’air d’avoir lu la propagande officielle du Parti communiste chinois (PCC) et refusait d’entendre la vérité. Il a appelé la police. Nous avons donné nos documents clarifiant la vérité à ceux à qui nous parlions.
Un des fonctionnaires de police a feuilleté le livre et a vu qu’il y avait les illustrations des exercices. Il avait pratiqué les arts martiaux et a dit qu’indéniablement ce livre n’était pas religieux. Il a dit que les lois de l’Ouzbékistan n’interdisaient pas de donner un livre en cadeau à une bibliothèque. Plus tard il a dit qu’il aimerai lui-même lire le livre. Entre-temps, plus de policiers sont arrivés, et nous leur avons donné à tous de la documentation. Le responsable de la bibliothèque a insisté pour qu’ils nous arrêtent, mais il était évident que la police ne voulait pas le faire.
Le responsable de la bibliothèque a ensuite appelé un haut-fonctionnaire du Service de l’État-civil et des Visas, qui nous a dit que nous ferions mieux de quitter la bibliothèque. Nous sommes allés avec lui au poste de police, où nous avons écrit une déclaration disant comment nous avions essayé de faire cadeau du livre à la bibliothèque. Ce supérieur du Service de l’État-civil et des Visas a exprimé son désir de lire le livre lui-même, donc nous le lui avons donné. Pour exprimer sa reconnaissance, il nous a conduit à un restaurant et nous a conseillé les meilleurs plats. Il a dit que, si jamais nous revenions en Ouzbékistan, nous devions l’appeler et qu’il viendrait nous chercher à l’aéroport et nous aiderait à trouver où nous loger, etc.
Alors que nous attendions notre vol pour rentrer en Israël, j’ai été arrêté parce que j’avais de trop nombreux journaux clarifiant la vérité en russe.
Là, aussi, ça a été un miracle : chaque agent en appelait un autre pour s’occuper de mon cas, et, en fin de compte, tout le monde a eu un journal et a écouté la vérité. Finalement, ils ont pris une photo de mon passeport et m’ont laissé partir.
Notre voyage en Ouzbékistan a pris fin. Durant tout le séjour, j’ai eu une compréhension très claire que le Maître nous avait conduits et que les êtres là-bas attendaient d’être sauvés. C’était comme si tout avait été planifié bien avant et que nous n’avions qu’à suivre tout du long.
Un voyage en Géorgie
Quelques mois après notre retour de Tashkent, la pratiquante israélienne était en train de se préparer pour aller en Géorgie afin de montrer à l’Université de Tbilissi les documentaires Le règne rouge et Transcender la peur traitant des crimes commis par le Parti communiste chinois.
Elle m’a donc invité à aller avec elle, j’ai alors appelé les deux pratiquants russes avec lesquels nous avions voyagé à Tashkent. Ils ont immédiatement accepté d’aller avec nous en Géorgie.
Les pratiquants de Falun Dafa sont un seul corps
J’ai demandé aux pratiquants d’Israël, de Russie et d’Ukraine de l’aide pour préparer le voyage.
Nous avons commencé à collecter des documents et à découvrir en discutant avec des pratiquants d’autres pays la situation de la Géorgie. Nous avions déjà l’expérience gagnée de notre voyage en Ouzbékistan.
Nous avons découvert qu’en Géorgie, il y avait un pratiquant que j’appellerai « Arkady », qui se cultivait seul depuis dix ans. Il y a un an, il avait été rejoint par un autre pratiquant, « Nikita ». Arkady n’avait pas d’ordinateur, donc il ne savait pas qu’il avait à faire les trois choses. Il n’étudiait que le Zhuan Falun et pratiquait les exercices dans un parc.
Nous avons découvert que des pratiquants en Ukraine avaient déjà travaillé sur la traduction d’un dépliant en géorgien. Nous sommes entrés en contact avec Arkady, et il a accepté que son nom et numéro de téléphone figurent sur le dépliant en tant que personne à contacter en Géorgie.
Nous avons également appris qu’une pratiquante ukrainienne serait en voyage d’affaires en Géorgie quand nous serions là-bas et qu’elle se joindrait à nous. Donc, une fois de plus, j’ai été témoin de la façon dont le Maître nous guidait et que chaque chose avait été déjà arrangée pour nous il y a bien longtemps – nous n’avions qu’à suivre le Maître avec un cœur pur.
Nous avons été récupérés à l’aéroport en Géorgie par la personne ayant initié l’idée de projeter des films à l’université et son ami. Ces deux jeunes gens avaient tout juste 17 ans. Ils nous ont accueillis avec deux énormes bouquets de roses et nous ont emmenés à l’hôtel.
Beaucoup de projections avaient été programmées, mais seules deux d’entre elles ont eu lieu. Comme nous l’avons appris plus tard, la raison de l’annulation des autres était due à l’interférence de l’Ambassade de Chine. Le fait qu’ils fussent au courant des projections nous a appris qu’il y avait une influence chinoise en Géorgie et que le Parti communiste chinois était effrayé que les gens apprennent la vérité concernant leurs sales affaires.
L’organisateur du voyage était le fils d’un riche homme d’affaires ; son père l’avait aidé à arranger les projections avec les universités. Beaucoup d’étudiants et quelques enseignants sont venus pour les projections. Un pratiquant qui avait tout préparé avant la première projection a montré la courte introduction et parlé des crimes commis par le PCC.
Dans un hall il y avait des tables avec des pétitions DAFOH, des fleurs de lotus faites à la main et des documents clarifiant la vérité. Le premier jour ils ont diffusé Le Règne Rouge. Le lendemain les gens ont regardé Transcender la peur à propos de l’avocat Gao Zhisheng.
Par la suite, les étudiants ont posé de nombreuses questions et beaucoup ont signé la pétition.
Il y a eu quelques interférences. Nous émettions constamment la pensée droite. Durant la première projection, il y a eu des problèmes avec un disque, donc nous n’avons pas pu commencer à temps. Lors de la seconde projection, il y a eu interférence aussi. Nous avons surmonté cela avec la pensée droite, et le plus important, tous ceux qui y ont assisté ont appris la vérité concernant la persécution. Ils ont été très chaleureux.
À l’hôtel, nous avons parlé entre nous et en sommes venus à la compréhension que, avant la projection, nous n’avions pas discuté des choses ensemble, donc nous ne pouvions pas agir comme un seul corps. Nous avons également réalisé qu’il était nécessaire de se préparer plus sérieusement pour de telles projections.
Il y a eu des rencontres inoubliables avec Arkady et Nikita de Géorgie. Nous avons pratiqué ensemble les exercices dans un parc, où Arkady pratique depuis dix ans. Plus tard, un pratiquant a partagé sa compréhension que c’était la foi d’Arkady en Dafa et en Maître qui avait amené des pratiquants d’autres pays à y venir.
Nous avons étudié le Fa ensemble et partagé nos compréhension sur ce que nous avions lu. Ensuite nous avons montré à Arkady comment émettre la pensée droite. Il nous a dit par la suite qu’il avait senti un très fort courant d’énergie émanant de ses mains. Il a attentivement écouté comment les pratiquants dans le monde font les trois choses.
Après notre départ, la pratiquante d’Ukraine avait prévu de l’aider avec son ordinateur ainsi que pour Internet ; elle voulait aussi créer une connexion Sonant pour lui. Nikita, qui pratique depuis pas très longtemps, a trouvé nos contacts avec elle très utiles. Elle a posé de nombreuses questions et avait un visage souriant tout du long.
Nous avons réussi à trouver un endroit où vivent des Chinois. Personne n’a été autorisé à entrer, mais nous avons expliqué la vérité aux gardiens de sécurité et ils ont pris des fleurs de lotus et des documents de clarification de la vérité, promettant de les distribuer aux ouvriers chinois. Ils ont commencé à les distribuer alors que nous étions encore là, juste au moment où quelques femmes chinoises sortaient de l’hôtel.
Un second voyage en Géorgie et un voyage en Arménie
Nous étions en Géorgie seulement depuis quelques jours quand j’ai réalisé qu’il n’y avait pas assez de temps. L’Arménie est proche de la Géorgie, mais nous ne savions pas s’il y avait des pratiquants en Arménie. Une pratiquante d’Ukraine, qui est d’origine arménienne, avait déjà été en Arménie et avait présenté Dafa à sa sœur, qui avait encore de nombreux journaux et dépliants. Elle nous a parlé de l’importance d’aller en Arménie.
Quand j’ai partagé l’idée d’aller en Géorgie et en Arménie avec les pratiquants avec lesquels j’étais parti dans les voyages précédents, tous ont dit qu’ils voulaient y aller, et d’autres pratiquants voulaient également se joindre à nous. Cette fois, nous étions onze dans notre groupe international. Nous avons décidé de passer neuf jours en Géorgie et neuf jours en Arménie à la fin du mois de mars.
Au mois de mai, habituellement je vais à la conférence de Falun Dafa à New York. C’est un grand honneur que d’être présent à une telle conférence. J’ai eu la pensée que je pourrais ne pas avoir assez de vacances en mai, puisque j’allais aller en Géorgie et en Arménie en mars. J’ai demandé des vacances supplémentaires mais ma requête a été refusée.
Je suis rentré à la maison et me suis assis pour émettre la pensée droite, ensuite j’ai étudié le Fa. Puis j’ai à nouveau émis la pensée droite. Je pensais que le voyage en Géorgie et en Arménie était très important. Je ne pouvais pas croire que, parce que j’allais en Géorgie et en Arménie, je ne pourrais pas aller à la conférence. Je voulais voir le Maître ; je ne savais pas si c’était un attachement ou non, mais je voulais vraiment voir le Maître ! Comment un pratiquant peut-il ne pas vouloir voir le Maître ? Mes yeux étaient remplis de larmes.
Le lendemain, j’ai à nouveau parlé avec mon patron. Je lui avais clarifié la vérité il y a longtemps de cela, et de nombreux membres de sa famille avaient signé la pétition pour protester contre les prélèvements d’organes sur des personnes vivantes. Cette fois-là, quand j’ai demandé des congés, il a accepté.
Chers compagnons de pratique ! J’ai été de nouveau convaincu que les pratiquants doivent avoir de fortes pensées droites. Quand j’ai pensé que je n’aurais pas mes vacances, elles ne m’ont pas été accordées. Une fois que j’ai décidé que je les aurais, je les ai eues. Il est très important de maintenir des pensées droites à tout moment !
Nous nous sommes sérieusement préparés pour ce voyage. Tout le monde savait exactement ce qu’il fallait faire : collecter des informations sur Internet, préparer des documents de clarification de la vérité, préparer des dossiers avec des documents pour les services gouvernementaux. Les pratiquants qui ne pouvaient pas partir ont fabriqué des banderoles en géorgien et en arménien, traduit la pétition DAFOH en géorgien et en arménien, etc.
Cette fois-là, nous avions planifié de travailler sur trois fronts :
1) Aller à l’Ambassade de Chine et aux endroits où travaillent des Chinois pour y distribuer des documents.
2) Visiter les services gouvernementaux et y laisser des dossiers avec des documents.
3) Clarifier la vérité en public.
Et de nouveau nous étions en Géorgie. Mais maintenant nous étions plus nombreux et mieux préparés. Quand nous sommes allés aux services gouvernementaux, nous nous sommes présentés comme une délégation multinationale en provenance de Russie, d’Ukraine et d’Israël, tous des bénévoles qui pratiquions le Falun Dafa. Nous sommes allés dans le centre-ville dans une rue très fréquentée pour pratiquer les exercices, distribuer des dépliants, parler aux gens et collecter des signatures pour la pétition. Deux pratiquantes ont dansé dans de belles robes et ont attiré encore plus l’attention sur nous.
Nous avons maintenu un état d’esprit très compatissant et les gens l’ont ressenti ; beaucoup de gens se sont rassemblés autour de nous. Ils nous ont écoutés expliquer les faits concernant le Falun Dafa, ont regardé les danses et sont restés un long moment. Nous avons été beaucoup photographiés, puis des gens d’une chaîne de télévision sont « accidentellement » arrivés. Ils ont interviewé une des pratiquantes qui avait dansé, fait une vidéo et nous l’ont ensuite envoyée.
Nous sommes allés à l’Ambassade de Chine et y avons émis la pensée droite, en tenant des pancartes écrites en chinois : « Falun Dafa Hao ! » [Falun Dafa est Bon !] et « Zhen-Shan-Ren » [Authenticité-Bienveillance-Tolérance]. Quand des voitures de police sont arrivées, nous avons clarifié la vérité aux policiers. Ils ne nous ont pas dérangés. Une femme chinoise est sortie de l’ambassade et a commencé à nous prendre en photo. Un pratiquant s’est approché d’elle avec des documents, mais elle est devenue nerveuse et a commencé à expliquer qu’elle était en train de prendre des photos des fleurs, pas de nous, et elle nous a montré ses photos de fleurs. J’espère qu’elle aura encore une chance d’apprendre la vérité.
Nous sommes allés aux endroits où travaillent des Chinois (nous ne portions pas nos T-shirts jaunes avec les mots « Falun Dafa »). Quand nous avons commencé à donner des fleurs de lotus en papiers, les gens étaient en train de dire : « Falun Gong », et la plupart ne les ont pas pris. Mais certains l’ont fait. Certains ont pris des exemplaires des Neuf commentaires qu’ils ont immédiatement cachés dans leurs poches.
Il y a eux de nombreuses rencontres intéressantes, mais je n’en mentionnerai qu’une seule. Un pratiquant clarifiait la vérité à un homme d’âge moyen qui a dit être un militant des droits de l’homme et il nous a donné rendez-vous à son bureau. Après nous avoir écoutés parler, il nous a proposé son aide. Nous avons échangé nos numéros de téléphones et adresses e-mail.
Quand je suis rentré chez moi, j’ai vu qu’il m’avait déjà écrit.
Nous avons bien travaillé ensemble et avons travaillé dur. Chaque jour nous avons fait les trois choses que le Maître nous demande de faire. Les gens nous ont remerciés d’être venus. Nous avons récolté 893 signatures pour la pétition de DAFOH.
À Erevan, la capitale de l’Arménie
À Erevan, nous avons organisé des activités dans le centre-ville. Tout comme en Géorgie, les gens ont été réceptifs à ce que nous avions à dire, ont signé la pétition et regardé les danses. Il faisait froid et tous portaient des manteaux ou des vestes. Une pratiquante dansait vêtue d’une robe en soie légère. Quand on lui a demandé : « Vous n’avez pas froid ? » Elle a répondu avec un sourire : « Non, je n’ai pas froid. »
Une fois, une fille s’est approchée de nous et a dit être une pratiquante de Falun Dafa. Sa mère avait pratiqué à Moscou et avait partagé cela avec sa fille. Nous étions heureux de la rencontrer et avons échangé nos numéros de téléphones.
Un petit groupe d’entre nous sommes allés dans la ville d’Echmiadzine, près d'Erevan, pour prendre rendez-vous avec le patriarche. Nous avons seulement pu rencontrer son assistant, auquel nous avons demandé de transmettre les documents au patriarche. C’était le jour de la commémoration des victimes du génocide Arménien à Erevan, et les prêtres d’autres pays s’étaient rassemblés, donc nous avons pu donner des documents à beaucoup de gens.
Nous avons visité les ministères et laissé dans leurs bureaux des dossiers contenant des informations.
Nous avons décidé de mettre des documents dans les boîtes aux lettres des Ambassades chinoise et syrienne (qui sont proches l’une de l’autre) et avons clarifié la vérité à leurs gardes de sécurité. Quand nous sommes partis, nous avons réalisé qu’un homme était en train de nous surveiller. Il est monté dans le bus derrière nous.
Quand le bus a démarré, une voiture de police lui a barré la route. Un officier de police est monté à bord du bus et nous a dit de le suivre dans sa voiture. Nous avons été emmenés à un poste de police. Là, nous avons eu une chance de clarifier la vérité à de nombreuses personnes, mais la police nous a dit que nous devions arrêter de distribuer des documents et de pratiquer les exercices en public.
Quand nous sommes retournés à notre appartement, nous avons étudié le Fa, émis la pensée droite et discuté de la situation. Nous devions partir dans deux jours.
Durant le temps que nous étions en Arménie, 1 562 personnes ont signé la pétition DAFOH.
De retour chez nous, nous avons écrit une lettre à un centre de détention et avons clarifié la vérité plus en profondeur. À l’avenir, avant chaque voyage, nous aurons besoin d’apprendre les lois des États dans lesquels nous allons voyagé et d’avertir à l’avance de notre arrivée les départements d’États. Nous aurons également besoin de demander à l’avance des rendez-vous.
Conclusion
Au cours de ces voyages, les pratiquants se sont comportés les uns les autres avec chaleur et attention. Il y a eu de petits conflits, mais ils ont été rapidement résolus. Chacun d’entre nous voulait continuer à participer à ce projet, continuer à aller dans ces pays où il n’y a pas de pratiquants.
« Question : Je veux m'assimiler totalement et complètement à Dafa, avancer solidement et diligemment avec pureté, faire mes plus grands efforts pour bien faire les trois choses et ne pas décevoir le Maître qui nous a sauvés avec miséricorde et difficulté.
Le Maître : Si vous avez tous cette compréhension, notre tâche sera bien faite. Vous mentionnez combien le Maître vous a sauvé avec miséricorde et difficulté, mais à mon avis, je dirais que c'est vous qui êtes extraordinaires, en étant arrivés là où vous êtes aujourd'hui. (Applaudissements) »
(« Enseignement de la Loi à la réunion avec les élèves de la région d’Asie-Pacifique »)
Merci, Maître. Je n’ai pas assez de mots pour exprimer ma gratitude.
Je remercie les compagnons de pratique qui ont voyagé avec moi. Nous avons travaillé comme un seul Corps, accomplissant notre mission et aidant le Maître à sauver les êtres.
Également de nombreux remerciements à tous les compagnons de pratique, où qu’ils soient.
Traduit de l'anglais en Europe
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