(Minghui.org) Selon les informations recueillies par le site Minghui, un total de 105 pratiquants de Falun Gong de Guiyang, province du Guizhou, ont déposé des plaintes pénales contre Jiang Zemin entre le 24 mai et le 21 juillet 2015.

Les pratiquants accusent l’ancien dictateur chinois d’avoir initié la violente répression du Falun Gong et le tiennent pour responsable des terribles souffrances qui leurs ont été infligées par sa campagne. Les plaintes pénales ont été envoyées par courrier à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême.

Beaucoup de ces pratiquants ont raconté comment le Falun Gong leur avait rendu la santé et donné une nouvelle perspective sur la vie. Cependant, leur rêve de vivre une vie plus saine et plus heureuse s'est brisé quand Jiang Zemin a lancé une campagne à l’échelle nationale pour éradiquer la pratique en 1999.

Simplement pour avoir refusé d’abandonner leur croyance, ils ont été arrêtés, détenus, torturés, leur domicile a été fouillé et leurs effets personnels ont été saisies par les autorités communistes. Beaucoup ont également vu leurs familles impliquées en raison de leur foi, tandis que certains ont été forcés de payer d'énormes amendes.

Les pratiquants de Guiyang qui ont déposé des plaintes pénales viennent de tous les milieux sociaux, dont des dirigeants de sociétés, des enseignants, des associés aux ventes, des médecins, des agriculteurs et des ouvriers.

Voici ci-dessous le profil de quelques-uns de ces pratiquants :

Un fonctionnaire condamné à trois ans de travaux forcés

Parmi les 105 plaignants figure M. Lei Guoting, un ancien directeur des affaires juridiques du bureau des autorités du district de Baiyun. Il a été condamné à trois ans de travaux forcés en mars 2004 pour avoir refusé de renoncer à sa foi dans le Falun Gong.

Le camp de travail restreignait ses activités journalières au maximum et l’a placé en cellule d’isolement. Des détenus le surveillaient 24 heures sur 24. Il était seulement autorisé à rester dans des zones approuvées par les détenus et forcé de se tenir debout ou assis dans certaines positions exigées par eux. Il n’était pas autorisé à parler à qui que ce soit.

M. Lei a été forcé à subir 12 heures d’entraînement physique intensif chaque jour. Les détenus ne lui permettaient pas de boire de l’eau ni de faire une pause. La nuit, il était soumis à des séances de lavage de cerveau jusqu’à 2 heures du matin. Après seulement deux heures de sommeil, il était réveillé par les détenus pour une autre journée de violences continuelles.

Après que ses trois années de peine sont arrivées à terme, au lieu de le libérer, la police l’a envoyé dans le centre de lavage de cerveau de Lannigou.

Une comptable condamnée à trois ans de travaux forcés, sa famille impliquée

Une autre plaignante est Mme Tian Xiao, qui a perdu son travail en tant que comptable du fait de la persécution. Son unité de travail a refusé de compenser ses pertes de salaire. Son mari, un non-pratiquant, s’est également vu refuser des postes à hauts salaires.

Mme Tian a été condamnée à trois ans dans le camp de travaux forcés pour femmes de Guizhou en 2001 pour avoir distribué des dépliants révélant la persécution.

Durant sa peine de trois ans dans le camp de travail, elle a été sous la surveillance de quatre détenus 24 heures sur 24. En plus de longues heures de dur labeur, elle a été détenue dans une cellule d’isolement, a reçu des injections de substances inconnues et a été forcée de se tenir debout sous un soleil ardent pendant des périodes de temps prolongées. Les détenus l'invectivaient souvent. Parmi les méthodes utilisées par le camp de travail pour lui laver le cerveau, les fonctionnaires la forçaient à écrire régulièrement des « rapports de pensées ».

Après qu’elle a été libérée, une équipe du comité de quartier la harcelait constamment et la menaçait , lui causant un stress énorme ainsi qu'à sa famille.

Une ouvrière d’usine persécutée de façon répétée

Mme Song Xiaomei, une ouvrière de l’usine de machines de précision de Honghu, a été arrêtée et harcelée de façon répétée pour avoir parlé aux gens de la persécution du Falun Gong.

Parce qu'elle est allée faire appel aux autorités centrales à Pékin pour son droit de pratiquer le Falun Gong, elle a été condamnée à une peine de trois ans dans le camp de travaux forcés pour femmes de Guizhou en juillet 2002. Après avoir été libérée, elle a été licenciée de son travail.

Mme Song continue de faire face au harcèlement. Quand elle et son mari ont envoyé leur fils à l’Université à Guangzhou en septembre 2013, elle a été arrêtée à la gare et détenue dans un poste de police pendant trois heures.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, alors dirigeant du Parti communiste chinois, a ignoré les autres membres du Comité permanent du Politburo et a lancé la violente répression du Falun Gong.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours de ces 16 dernières années. Davantage ont été torturés pour leur foi et même été tués pour leur organes. Jiang Zemin est directement responsable du lancement et de la poursuite de cette brutale persécution.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé le 10 juin 1999 un organe de sécurité extralégal, le « Bureau 610 ». L' organisation outrepasse les forces de police et le système judiciaire pour exécuter les directives de Jiang vis-à-vis du Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise autorise les citoyens à être plaignants dans les affaires criminelles et de nombreux pratiquants exercent actuellement ce droit en déposant des plaintes pénales contre l’ancien dictateur.

Traduit de l'anglais en Europe