(Minghui.org) « Les disciples du Falun Gong trouvent l’asile et la liberté pour la pratique de leur croyance à Boise », était le titre d'un article du 5 août, publié dans l'Idaho Statesman. L'article couvre la persécution incessante en Chine, y compris le meurtre approuvé par l'État des prisonniers d'opinion pour leurs organes, ainsi que la vague actuelle des dépôts de poursuites en justice par les pratiquants de Falun Gong contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin.

Mme Wang Zhuhong, résidant à Boise depuis 2009, a raconté son histoire au journal de Boise. Elle est professeur retraitée de l'Université des sciences et de la technologie électroniques de Chine, à Chengdu dans la province du Sichuan.

Mme Wang a été arrêtée en juin 2008 pour le soi-disant « crime » de fournir des brochures de Falun Gong à un autre pratiquant. Elle a été enfermée pendant cinq mois au centre de lavage de cerveau notoire de Xinjin (voir plus à : Le livre blanc de Minghui – Le lavage de cerveau, une industrie cachée en Chine) à Chengdu, deux semaines après son arrestation. Là, elle a été forcée de regarder des vidéos calomniant le Falun Gong pendant des heures.

Selon ses propres mots soumis à Minghui.org en 2013, Mme Wang a décrit son expérience qu'on lui donne des substances toxiques par deux fois :

« La première fois, on m'a donné des substances toxiques à la mi-octobre 2008. Une nuit, je me suis soudainement sentie essoufflée. Je ne pouvais pas dormir, alors je me suis assise avec le dos contre le mur. Toute la nuit, j'ai eu des difficultés à respirer et j'ai à peine dormi. Le lendemain matin, le personnel de surveillance m’a grondée. Elle a dit qu'elle n'avait pas bien dormi, parce que j'étais réveillée toute la nuit. Elle m'a dit d'être prévenante et de me mettre à sa place. Les symptômes d'être empoisonnée ont progressivement disparu. »

« La deuxième fois c'était en décembre 2008. Je venais juste de rentrer après avoir été libérée du centre de lavage de cerveau. J'avais de l'oppression autour ma poitrine et je me sentais étourdie. Je me suis soudain sentie mal à l'aise dans la région de la poitrine et je ne pouvais pas rester immobile. Je ne pouvais pas non plus manger beaucoup. Si je mangeais très lentement, je pouvais manger une bouillie de riz très très diluée ; sinon, je me serais étouffée. J'ai perdu plus de 14 kg en un temps très court. »

Mme Wang a déposé une plainte pénale contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin qui a lancé la persécution qui lui a causé tant de souffrances. En déposant plainte auprès du Parquet suprême du Peuple, Mme Wang accuse Jiang d'avoir violé la liberté de religion et de parole, parmi d’autres crimes.

Plus de deux douzaines de médias aux États-Unis, Canada, Australie, Royaume-Uni et Israël, notamment l'Agence France-Presse et l'Australian Associated Press, ont écrit sur les démarches juridiques actuelles en Chine visant à traduire Jiang Zemin en justice.

Traduit de l’anglais au Canada