(Minghui.org) Six policiers locaux ont fait irruption dans mon appartement et l'ont saccagé le 10 août. L'un d’eux m'a demandé si j'avais poursuivi en justice Jiang Zemin, l'ancien dictateur chinois qui a lancé la persécution du Falun Gong en 1999. Je leur ai dit que je n'étais pas le seul qui poursuivait Jiang et que j'allais poursuivre en justice quiconque me persécutait. J'ai répondu à leurs questions et leur ai expliqué mes raisons pour avoir déposé une plainte pénale.
La police a confisqué les documents d'information sur le Falun Gong et a exigé que j'aille avec eux au poste de police. J'ai refusé parce que la dernière fois que je suis allé avec eux, ils m'ont emmené dans un camp de travaux forcés.
Plus tard, je suis allé avec eux après qu'ils m'aient promis de ne pas me persécuter. Ils m'ont interrogé et m'ont fait faire une déclaration. Puis je leur ai demandé qu'ils lisent ce qu'ils avaient écrit. Alors que la police lisait, je l'ai entendu dire que j'avais à tort accusé Jiang. J'ai demandé qu'il change « accusé à tort » par « accusé ». Après une courte confrontation, le directeur a dit à l'agent de faire comme je le demandais et d'enlever le mot.
Alors que je partais, je leur dis que je voulais emmener avec moi la littérature qu'ils avaient confisquée. La police voulait garder une copie du Zhuan Falun, le livre principal du Falun Gong, mais j'ai refusé. J'ai pris avec moi chaque article qu'ils avaient confisqué.
Trente et un pratiquants ont été arrêtés et relâchés le même jour.
Cela m'a montré que personne ne peut toucher un pratiquant si son esprit et ses actions sont justes. Nous devons abandonner la peur et clarifier la vérité à propos du Falun Gong. Cela va nous permettre de traduire Jiang en justice avec succès.
Traduit de l'anglais au Canada
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