(Minghui.org) Le Maître dit :
« C’est vous qui jouez le rôle principal dans cette période de l’histoire, au moment présent que ce soit la perversité ou les divinités droites, toutes existent pour vous. Marcher droit sur votre chemin, voilà le plus important. » (« S’engager sur un chemin droit » dans Points essentiels pour un avancement diligent III)
1. Béni par le Falun Dafa
J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa début 1999. À cette époque, mon corps était grevé de toutes sortes de maladies : hépatite aigüe, cirrhose, cholécystite, pour n'en citer que quelques-unes.
Mon mari a cherché partout des remèdes pour moi. Chaque fois qu'il lisait une quelconque publicité pertinente pour la santé dans un journal ou sur un dépliant, il m'entraînait sur place pour voir, quelle que soit la distance.
En 1989, nous avons parcouru plusieurs centaines de kilomètres jusqu'à un ravin pour y voir un vieux médecin chinois et nous avons payé plus de 200 yuans pour une grande boîte de remèdes chinois.
D'autres personnes achèteraient un réfrigérateur pour y ranger la viande et les légumes. J'ai acheté un réfrigérateur pour y ranger mes remèdes.
Mon système digestif dépendait entièrement des médicaments. Mes maux de dos pouvaient s'enflammer en un instant. Pendant dix ans, j'ai été clouée au lit deux mois d'affilée, plusieurs fois par an.
Mes voisins étaient désolés pour moi et disaient : « Vous êtes si jeune pour être malade. »
Mes collègues commentaient entre eux : « Regardez-la. Si mince et si fragile. Une simple brise suffirait à la faire tomber. »
La famille de mon mari me montrait du mépris. Mes voisins et mes amis avaient pitié de moi. Leur façon de me regarder en disait long.
Je me sentais mal, mais d'une certaine façon, je croyais que j'allais me rétablir, parce que je me souvenais que lorsque j'étais jeune, une divinatrice âgée avait prédit : « Lorsque vous aurez 43 ans, un Bouddha vous délivrera de vos maladies et vous accordera ses bénédictions. »
Pour avoir suffisamment d'argent pour les soins médicaux, j'économisais des bouts de chandelles, mais je finissais toujours par devoir pas mal d'argent.
En 1991, j'ai commencé à participer à différents types d'exercices matinaux et de qigong, mais rien ne m'a aidée.
En 1999, le jour du Nouvel An, j'ai découvert un site de pratique du Falun Dafa. Lorsque j'ai pratiqué le deuxième exercice, mes mains et mes pieds habituellement froids se sont réchauffés. Le soir, j'ai dormi toute la nuit pour la première fois depuis des décennies. Depuis, mon insomnie à disparu. Ce jour-là, j'ai eu 43 ans !
Dix jours plus tard, j'ai participé aux exercices avec un grand groupe d'un million de personnes.
J'ai vu Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) portant une tenue d'exercices jaune, souriant, assis les jambes croisées dans la position du double lotus, au dessus du site de pratique. Partout, j'ai vu des Falun (Roues de la Loi) colorés en rotation. Cette vision a duré un bon moment.
J'ai joint les paumes de mes mains devant ma poitrine en un « Heshi » pour exprimer mon respect et j'ai regardé autour de moi, pleine d'enthousiasme. Ouah ! Comme c'était extraordinaire !
Mon corps a commencé à connaître des changements radicaux. Pendant plus de dix jours, je n'ai rien mangé ni bu mais je me sentais bien. Chaque jour, j'étais remplie d'énergie. J'assistais régulièrement aux groupes d'étude du Fa et de pratique des exercices. Ensuite, j'ai eu la diarrhée pendant deux jours. Les douleurs lancinantes dans la région du foie et mes colites douloureuses ont arrêté de me déranger. Je pouvais même redresser mon dos courbé.
Le Falun Gong est véritablement et merveilleusement extraordinaire ! Je n'ai pas de mots pour décrire ma gratitude envers le Maître !
Depuis lors, les médicaments et moi nous sommes complètement séparés. J'ai retrouvé la santé. J'ai commencé à marcher d'un pas léger. Je volais lorsque je faisais du vélo.
Ma belle-famille a commenté que j'étais une personne complètement changée. Mes voisins me félicitaient parce que j'étais de bonne composition et plus belle que jamais.
Ayant été témoins de ces changements physiques et psychologiques en moi, beaucoup de membres de ma famille, de voisins et d'amis ont commencé à lire le Zhuan Falun et ont commencé à pratiquer le Falun Gong.
Peu après cela, nous avons créé un site d'étude du Fa et de pratique des exercices à mon domicile. Chaque jour, nous nous rassemblions pour étudier le Fa, pratiquer les exercices et clarifier la vérité, tout en baignant dans la grâce du Maître.
2. Défendre le Falun Dafa
Six mois après que j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, la persécution a commencé.
Le 20 juillet 1999 au matin, je suis allée comme d'habitude au site de pratique pour faire les exercices. Deux autres pratiquants sont arrivés. Nous nous sommes assis tous les trois ensemble pour faire l'exercice de méditation.
Pendant ce temps, plusieurs agents de police sont arrivés et nous ont forcés à nous lever en nous disant que nous ne pouvions pas continuer.
Je leur ai dit : « Le pouvoir de guérison et de maintien de la forme du Falun Dafa est magique. Pourquoi ne pouvons-nous pas pratiquer ? Quelqu'un est en train de faire une erreur. »
Ils étaient intransigeants. « L'ordre vient d'en haut. Il n'y a pas d'erreur. »
J'ai insisté : « Les gens au sommet ne peuvent pas faire d'erreur ? La Révolution culturelle n'était-elle pas une erreur ? »
Mais alors, les gens tout autour ont commencé à dire en chœur : « Dépêchez-vous de partir. Vous ne pouvez pas vous battre contre les autorités. »
Alors j'ai pris mon vélo et j'ai fait le tour des quelques sites de pratique de la ville. J'ai trouvé des agents de police et du Parti partout. Soudain, j'ai vu un employé municipal que je connaissais.
Je l'ai salué : « M. le secrétaire, savez-vous combien le Falun Dafa est extraordinaire pour guérir les maladies ? Vous devez simplement pratiquer sincèrement en respectant strictement Authenticité-Bienveillance-Tolérance, aussi grave que soit votre maladie, vous vous rétablirez vite, j'en suis une preuve vivante ! »
Il m'a empêché de poursuivre : « Rentrez chez vous. » Il m'a avertie : « Arrêtez de dire ou de rendre public ce que vous êtes en train de dire ouvertement ici ! »
« Pratiquer les exercices n'est pas un crime »
Lorsque je suis rentrée chez moi, deux agents de police m'attendaient. Ils ont dit : « Vous devez nous accompagner au poste de police. »
J'ai répondu : « Non. Mon père m'a dit que vous êtes tout sourire et affable, mais dès que nous entrons au poste de police, vous devenez immédiatement hostile, vous lancez des regards furieux, vous tapez sur la table et donnez des coups de pied dans les bancs. Mon père a plus de 70 ans. C'est un homme bon et il était en bonne santé. Vous l'avez convoqué au poste de police et maintenant son rythme cardiaque est élevé et il a développé des problèmes physiques. Je ne vous suivrai pour rien au monde. »
Peu de temps après, le chef de police est arrivé et a demandé : « Que se passe-t-il ? »
J'ai répondu : « Vous voulez que j'aille au poste de police pour que vous puissiez me dire de ne pas pratiquer le Falun Dafa, n'est-ce pas ? Savez-vous pourquoi je veux pratiquer le Falun Dafa ? Parce qu'il a un incroyable pouvoir de guérison et de maintien de la forme. Le Falun Dafa demande seulement que vous respectiez Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que vous soyez de bonnes personnes. Que trouvez-vous de mal là-dedans ? Pendant la Révolution culturelle, Mao Zedong s'est lui-même contredit et a accusé Liu Shaoqi d'être un traître. En 1989, tellement d'étudiants ont été tués sur la place Tiananmen, mais les autorités ont dit que personne n'était mort. Ce digne gouvernement de la nation confond sans cesse le bien et le mal. »
Le chef de police m'a dit très sérieusement : « Pratiquez chez vous. Ce n'est pas un crime de faire les exercices. Ceux qui persécutent sont ceux qui commettent un acte criminel. »
Le chef de police a plus tard été promu directeur du centre municipal de détention. Plus tard encore, il a été promu secrétaire municipal adjoint. Au cours de toutes ses années de service, il n'a pas participé une seule fois à la persécution du Falun Dafa.
Sous le pouvoir despotique de Jiang Zemin, la persécution du Falun Dafa a continué à s'intensifier. Ma famille était soumise au harcèlement nuit et jour. Les agents de police venaient à la maison chaque jour, et chaque jour je leur parlais de mes expériences personnelles. Je leur expliquais que Dafa est extraordinaire et merveilleux, que la pratique ne fait qu'enseigner aux gens à faire le bien. Je leur expliquais la raison de l'appel pacifique du 25 avril 1999 par les pratiquants du Falun Dafa à Zhongnanhai, etc.
Peu après cela, mon unité m'a demandé de me présenter au travail. J'ai entendu dire que plusieurs responsables avaient parlé au directeur de mon unité et que le directeur leur avait dit : « Elle a le courage de continuer à pratiquer le Falun Dafa. Avez-vous ce courage ? »
Les policiers ont maintenu le harcèlement. Ils ont continué à m'« inviter » au poste de police ou au bureau de la sécurité pour « parler ». Je n'obéissais généralement pas, mais je leur parlais de la bonté et de la beauté de Dafa.
Clarifier la vérité au Palais municipal des congrès
Un jour, j'ai été « invitée » au Palais municipal des congrès qui est toujours rempli d'agents de police et de dirigeants des autorités de tous niveaux. Le régime utilise tous les environnements dans le but d'intimider les pratiquants de Falun Dafa déterminés et les forcer à prendre position devant le comité municipal et le Bureau 610.
Le secrétaire du Comité des affaires politiques et juridiques m'a demandé : « Pratiquez-vous toujours ? »
Toute la pièce était silencieuse. Tout le monde me regardait. Ils savaient déjà que je n'avais pas reculé.
J'ai souri et j'ai dit : « M. le secrétaire, tous les autres qigong sont des pratiques qui visent la santé physique, mais le Falun Dafa combine la cultivation et la pratique. Il s'agit principalement de cultiver la nature de l'esprit et du cœur. Dans le texte principal, le Zhuan Falun, il est clairement dit :
« Au cours de la cultivation et de la pratique, quand vous êtes face à des conflits bien réels ou que les autres vous traitent mal, cela peut correspondre à deux situations. La première, c’est que vous avez peut-être maltraité les autres dans une existence antérieure ; au fond de vous-même vous vous sentez indigné : « Comment peut-il me faire ça ? » Mais vous, pourquoi lui avez-vous fait la même chose autrefois ? Vous direz qu’à ce moment-là vous ne saviez pas et que dans cette vie on ne va pas s’occuper de ce qui s’est passé dans une autre vie. Mais ça ne marche pas comme cela ! » (Zhuan Falun)
Un agent de police s'est soudain levé et a applaudi en criant : « Je comprends ! Si vous ne vous fâchez pas, vous ne tomberez pas malade ! »
Tout le monde dans la salle de conférence a éclaté de rire.
Le secrétaire s'est levé, m'a serré la main et a dit : « Bien. C'est tout pour aujourd'hui. Merci. Nous aimerions que vous nous enseigniez la pratique du qigong. »
J'ai répondu avec un sourire : « Je connais beaucoup de pratiques de qigong, mais le Falun Dafa est le meilleur. Je peux assurément vous l'enseigner à tous. »
Le secrétaire était content : « Bien, merci ! » Ensuite, il s'est tourné pour donner un ordre : « Chauffeur, veuillez ramener cette dame chez elle. »
De nos échanges, je comprends vraiment ce que le Maître dit :
« Si vous pouvez vraiment y arriver, vous découvrirez qu’après avoir passé sous l’ombrage des saules, il y a l’éclat des fleurs et un autre village à l’horizon! » (Zhuan Falun)
Peu après cela, le secrétaire a quitté le comité municipal.
« Nous avons même usé trois pneus »
Au cours de la pire période de la persécution, le Maître a souvent publié de courts articles ainsi que des poèmes pour nous garder constamment sur le bon chemin. J'étais ravie chaque fois qu'un nouveau texte était publié. Je le recopiais attentivement pour le lire et le relire et je m'appliquais pour l'apprendre par cœur et m'assurer que je suivais le Maître à chaque étape du chemin.
Après avoir lu l'enseignement du Maître « Dépêchez-vous d'expliquer » dans Hong Yin II, j'ai immédiatement découpé de grands morceaux de tissus jaunes en petits morceaux de différentes tailles et je les ai transformés en banderoles portant les mots « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! » « Les auto-immolations de Tiananmen ont été mises en scène » etc., en tout plus de 100 messages clarifiant la vérité. Les compagnons de cultivation et moi-même avons passé une nuit entière à accrocher ces banderoles dans tout le centre-ville.
L'impact a été immense. Le Parti a émis un ordre implacable : Attrapez-les tous et dépecez les gens qui ont fait cela !
La police a passé trois mois à enquêter et chercher et ont finalement établi que j'étais la coupable grâce à mon écriture.
Ils n'arrivaient pas à le croire : « Elle est si frêle en apparence. Comment aurait-elle pu faire cela toute seule ? Nous avons passé tant de temps et fait tellement d'efforts et dépensé tant de ressources humaines et financières. Nous avons même usé trois pneus avec tous nos aller-retour ! »
Du poste de police au département de police, j'ai toujours eu recours à mon expérience personnelle et aux changements physiques et psychologiques que j'ai vécus pour valider le Falun Dafa.
Clarifier les faits au centre de détention
Vers minuit, une nuit de la fin octobre 2002, deux agents de police m'ont escortée de force vers le centre municipal de détention.
Je suis entrée dans la cellule de prison et toute une assemblée de gens se sont assis face à moi. Ils voulaient savoir : « Êtes-vous une criminelle financière ? »
« Non. Je ne suis pas une criminelle. Je suis une pratiquante de Dafa. »
« Notre nation n'a-t-elle pas interdit la pratique du Falun Dafa ? »
« Non, pas notre nation. C'est seulement Jiang Zemin. Il est jaloux de notre Maître et de la façon dont le Maître arrive à attirer tant de gens vers le Falun Dafa. Jiang Zemin a peur du Maître, tout comme Mao Zedong avait peur de Liu Shaoqi. C'est pourquoi Mao avait lancé la Révolution culturelle qui a duré 10 ans et a fait que d'innombrables personnes innocentes ont été dénoncées et assassinées. »
J'ai continué en leur expliquant le pouvoir miraculeux de guérison et de maintien de la santé du Falun Dafa et des exigences strictes envers les pratiquants de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être de bonnes personnes. J'ai aussi révélé la supercherie des « auto-immolations de Tiananmen ».
Une personne très dominatrice a pointé l'index vers une personne dans la pièce et a dit : « Regardez-la ! Elle pratique le Falun Dafa et n'a pas peur de le dire. Vous êtes venue mais vous n'avez pas osé admettre que vous pratiquez le Falun Dafa. C'est pourquoi vous êtes toujours ici après tout ce temps. »
Soudain, j'ai su que, comme je n'avais pas d'attachement à la peur, le Maître m'aidait.
Le lendemain matin, un policier m'a menottée et m'a emmenée pour que je sois interrogée. Je n'ai pas pu m'empêcher de rire bruyamment.
L'agent m'a demandé : « Pourquoi riez-vous ? »
Je lui ai expliqué : « Depuis que je suis jeune, j'ai toujours eu un caractère fort et entêté. J'ai souffert de toutes sortes de maladies graves. Elles ont toutes miraculeusement disparu dès que j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong. Je n'ai pas épargné mes efforts et j'ai obtenu la reconnaissance des dirigeants et le respect de mes collègues. Pour cela, j'ai été jetée en prison. Aujourd'hui, je comprends vraiment qui est vérité et bonté et qui est la vraie perversité. »
L'agent a dit : « Vous avez beau être bonne, agir contre un immense régime comme le Parti communiste ne fonctionnera pas. »
J'ai répondu : « Nous n'agissons pas contre le Parti. C'est Jiang Zemin qui nous considère comme l'ennemi. Mais vous êtes les vraies victimes. J'ai un parent qui a travaillé dur plus de dix heures chaque jour pour le Parti pendant la Révolution culturelle. »
« Lorsque la Bande des quatre est tombée, il a été jeté en prison. Lors du massacre de Tiananmen le 4 juin 1989, tellement d'étudiants ont été tués, mais le Parti a dit aux gens et au monde qu'il n'y avait pas eu de victimes. De même pour les auto-immolations de Tiananmen, tout le monde pouvait voir que c'était un mensonge. »
En un peu plus de deux mois, avec la bénédiction et le soutien bienveillants du Maître, j'ai changé : de plutôt passive, je suis devenue définitivement active.
J'ai commencé à jouer le rôle principal. Je suis devenue très éloquente, utilisant des mots rationnels et convaincants pour déjouer encore et encore les tours du Parti, assurant non seulement la sécurité des compagnons de cultivation, obtenant aussi ma libération du centre de détention.
Tout comme l'enseigne le Maître :
« Même s’ils ont déjà cultivé pendant huit cents ou mille ans, un petit doigt suffit pour les écraser » (Zhuan Falun)
« Personne n'ose vous contrôler »
Après plusieurs confrontations avec des responsables du Parti, ma confiance dans le Maître et le Fa a été non seulement renforcée, mais a aussi accéléré le rythme auquel j'éveillais les êtres.
Je saisissais chaque occasion de clarifier la vérité et de distribuer des documents de Dafa à ma famille, mes amis et mes proches, aux responsables et aux résidents de mon village et des villages environnants.
Chaque fois que j'entrais en contact avec des gens, je ne manquais pas l'occasion d'essayer de les éveiller.
Mon unité de travail, une entreprise publique, compte des milliers d'employés. Du directeur d'unité aux ouvriers, leurs familles et les invités, je rendais visite à chacun d'eux pour leur clarifier la vérité et leur donner des CD, des livrets et autres documents de Dafa.
Mon mari non-pratiquant me conduisait souvent dans les campagnes reculées pour y faire connaître le Fa.
Le secrétaire du comité municipal a dit : « Elle est simplement comme ça. Personne ne peut la contrôler. Laissez-la faire. »
Le capitaine de la Division de la sécurité intérieure a dit : « Personne n'ose vous contrôler. Je n'ose pas vous faire surveiller. Vous n'avez aucune peur. Vous ne pouvez pas être intimidée. Je crains que vous ne me renvoyez les coups. »
J'ai dit : « Personne n'a de pouvoir sur moi. Personne n'a le droit de me surveiller. J'ai le Maître pour me surveiller ! »
Sauver les êtres en prison
Au bout d'un moment, parce que j'étais trop encline à parler du Fa et qu j'avais fini par passer un temps démesuré à parler du Fa, j'ai commencé à négliger l'étude du Fa et été bombardée par toutes sortes d'attachements humains.
J'ai remplacé ma cultivation et pratique personnelle par le travail pour Dafa et j'ai chuté au niveau d'une personne ordinaire sans même m'en rendre compte.
Les forces anciennes n'ont pas perdu de temps pour profiter de mes failles.
Juste avant les Jeux olympiques de 2008, ma famille s'est disputée avec les voisins. Tous les niveaux des autorités ont reconnu que ma famille avait absolument raison, compte tenu des circonstances.
Mais le Bureau 610 et la Division de la sécurité intérieure sont venus à notre domicile et l'ont fouillé. Comme les policiers n'arrivaient pas à trouver les preuves qu'ils cherchaient, ils nous ont demandé de les suivre au poste de police.
Lorsque j'en ai demandé la raison, ils ont dit : « Nous ne faisons qu'appliquer les ordres. »
Comme je refusais, ils ont insisté en disant : « Peu importe. Aujourd'hui, vous devez venir avec nous ! »
Ils m'ont alors soulevée, jetée dans la camionnette de police et m'ont emmenée au centre de détention.
Là, le garde m'a demandé : « Que faites-vous encore ici ? »
J'ai souri et j'ai répondu : « La dernière fois, j'étais ici pour vous clarifier la vérité. Cette fois, je suis venue vous sauver. »
Tout le monde a ri.
J'ai été placée dans une cellule et laissée seule, mais mon amertume envers mes voisins et mon ressentiment envers la police m'ont gardée réveillée. J'étais totalement prise par les pensées et les sentiments d'une personne ordinaire.
Dans la cellule se trouvait un autre pratiquant qui a murmuré à mon oreille : « Vous souvenez-vous des paroles du Maître dans Hong Yin au sujet de ne pas être tristes lorsque nous sommes jetés en prison ? »
J'ai répondu : « Oui, je m'en souviens. »
Nous avons donc récité les vers du Maître ensemble :
« Votre corps se trouve en prison, ne soyez pas tristes
Avec des pensées droites et des comportements droits, la Loi est là
Réfléchissez calmement, combien d’attachements avez-vous encore
En abandonnant la mentalité humaine, la perversité sera vaincue naturellement »
(« Ne soyez pas tristes », Hong Yin II)
J'ai souri. J'ai remercié le pratiquant. Soudain, mes sentiments d'amertume et de rancune se sont dissipés. J'ai commencé à me sentir désolée pour mes voisins et les agents de police.
J'ai compris que c'était mon manque de diligence dans l'étude du Fa qui avait créé tous mes problèmes avec mes voisins et le Bureau 610.
J'ai obtenu un crayon et du papier et j'ai commencé à rédiger des lettres, saisissant chaque occasion au cours de la journée pour écrire aux policiers, aux gardes et aux prisonniers, pour leur parler du Falun Dafa et de la façon dont il a été répandu dans plus de cent pays dans le monde, des Neuf commentaires sur le Parti communiste et comment ces articles éditoriaux ont dénoncé la perversité du PCC de sorte que des dizaines de millions de gens en Chine et hors de Chine ont démissionné du PCC et de ses organisations associées et que ce nombre ne fait que croître.
Tout le monde dans la prison a appris la vérité et démissionné du Parti. Certains prisonniers ont laissé entendre qu'ils commenceraient à pratiquer le Falun Dafa. Trois criminels ont commencé à réciter « Falun Dafa est bon ! » chaque jour et chacun d'entre eux a été béni par une libération anticipée.
Lorsque nous devions entonner ensemble les chants du Parti, je chantais à voix haute en changeant les paroles faisant l'éloge du Parti pervers par des paroles qui faisaient l'éloge de Dafa, provoquant le rire plus d'une fois.
Comme nous regardions la télévision tous les soirs, j'utilisais ce temps pour écrire des lettres au directeur du Bureau 610 local, au directeur de la Division de la sécurité intérieure et au directeur adjoint du district responsable de mon arrestation et de ma détention au centre. J'attendais jusqu'à ce que les gardes viennent vérifier les cellules pour les faire distribuer aux bons destinataires.
J'étais de bonne humeur chaque jour. J'entonnais les chants de Dafa. Je faisais les exercices. Je récitais le Fa. Je clarifiais la vérité.
Deux mois plus tard, quelqu'un a un jour dit : « De nos jours, une fois emprisonné, un pratiquant de Falun Dafa ne peut ressortir. Ils sont tous condamnés à au moins quatre ans. »
J'ai répliqué : « Personne n'a le dernier mot à ce sujet. Seul notre Maître peut décider. Une fois que j'aurai sauvé chaque personne qui peut être sauvée ici, le Maître me fera sortir ! »
J'ai alors continué à chanter. J'ai repris un bon nombre de chants. Chacun écoutait tranquillement. Instantanément, j'ai senti que j'étais enveloppée dans l'immensité d'un univers vide, ne contenant rien d'autre que l'écho de ma voix.
Soudain, la porte de fer de la cellule s'est ouverte et une autre voix a résonné, appelant mon nom : « Prenez vos draps et sortez ! »
D'un coup, tout le monde s'est levé, se hâtant de m'aider avec les draps, les couvertures et les habits. Certains se sont dépêchés de me mettre un numéro de téléphone dans les mains. Ils venaient d'être témoins du pouvoir extraordinaire et magique de Dafa.
3. Bien tenir le rôle principal
Le Maître a enseigné :
« Je n’aime pas que vous vous fassiez des reproches à vous-même, ce n’est pas du tout utile. » (« Expliquer la Loi lors de la Conférence de Loi de l’Ouest des Etats-Unis au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003 »)
J'ai écouté les paroles du Maître, j'ai apporté une grande attention à l'étude du Fa, j'ai étudié les nouvelles conférences, regardé à l'intérieur, je me suis déterminée à rembourser les pertes passées. Je me suis volontairement rapprochée de mes voisins pour chercher la réconciliation.
Deux semaines après que j'ai été libérée, un pratiquant m'a présenté un immense site de construction immobilière dans le sud, pour que j'y cuisine pour quelques patrons méridionaux. Je savais qu'il y aurait certainement beaucoup de personnes attendant d'être sauvées. J'ai rapidement accepté.
Lors de ma première rencontre avec les patrons, je me suis présentée : « Je suis une pratiquante de Falun Dafa. Je viens d'être libérée de prison. Je ne connais pas la cuisine du sud, mais je ferai de mon mieux pour apprendre. »
Ensuite, j'ai continué à leur parler du miraculeux pouvoir de guérison du Falun Dafa, que les pratiquants adhèrent strictement au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et que nous sommes de bonnes personnes et que la pratique a été présentée dans le monde entier, etc.
Les patrons étaient très contents : « Maintenant, allez jeter un œil là-bas et voyez si vous êtes compétente pour cuisiner pour cinq ou six personnes. »
J'ai dit : « Dafa est tout-puissant. Les disciples de Dafa peuvent tout faire. »
Le lendemain, lorsque je me suis présentée au travail, j'ai vu qu'en face du bureau des patrons était accrochée une grande banderole sur laquelle on pouvait lire : « Agissez en accord avec Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Mettez fin aux faux rapports et aux fausses passations de marché. »
Ainsi, les patrons du sud faisaient preuve d'une grande sagesse !
J'ai compris que le site englobait trois grandes entreprises provinciales de construction. Les patrons, les travailleurs migrants et leurs familles composaient plusieurs milliers de personnes. Je voulais m'assurer qu'ils apprendraient tous la vérité et seraient sauvés.
Les patrons m'ont dit : « Nous vous donnerons 100 yuans chaque jour pour l'achat de la nourriture. Voici de l'argent pour trois jours. Faites-nous savoir si cela ne suffit pas. »
J'achetais de la nourriture chaque jour et tenais des comptes transparents de chaque transaction.
Les patrons étaient satisfaits : « Au contraire des autres, vous prenez vos responsabilités au sérieux. Vous êtes vraiment digne de confiance. Nous pouvons être tranquilles avec vous. Nous allons épargner des problèmes et vous donner les 3000 yuans pour le reste du mois. »
Et c'est exactement ce qu'ils ont fait chaque mois.
Plus tard, ils m'ont dit : « Vous avez dépensé moins de la moitié en huile et en riz que les gens avant vous. Vous respectez le budget et votre nourriture est bien plus délicieuse. Les pratiquants de Falun Dafa sont vraiment de bonnes personnes. Nous avons encore besoin d'un ouvrier en entrepôt et d'un gardien. Pourquoi ne trouveriez-vous pas deux personnes pour nous ? »
J'ai rapidement recommandé deux pratiquants. Les patrons les ont trouvés très satisfaisants.
Chaque jour, les patrons envoyaient une personne pour m'apprendre à cuisiner la nourriture méridionale, j'apprenais avec joie tout en clarifiant la vérité à chacune de ces personnes. J'ai aussi présenté à mes patrons des plats du nord comme des raviolis, des petits pains à la vapeur, des tartes et des nouilles.
Les patrons étaient satisfaits et ont commenté : « Vous êtes la meilleure cuisinière que nous ayons jamais eu. Vous cuisinez des plats sains et délicieux. Vous avez une bonne hygiène et une très bonne attitude. »
J'ai dit : « C'est cela le Falun Dafa. Cela nous apprend à vivre en accord avec Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Quoi que nous fassions, nous pensons d'abord aux autres. »
Moi et les autres pratiquants saisissions chaque occasion de clarifier la vérité et de donner des documents de Dafa à différents groupes de gens. De nombreux employés utilisaient leur pause pour venir boire un verre d'eau et en apprendre davantage au sujet du Falun Dafa.
Nous avons aidé les patrons, les techniciens, les fournisseurs, les ouvriers et les membres de leurs familles à démissionner du Parti communiste et de ses organisations affiliées.
L'immense site de construction était rempli de la transmission des informations du Falun Dafa. Tout le monde se sentait réellement béni. Pendant plus de six mois, aucun mauvais incident n'a été rapporté.
Peu de temps après, je suis partie pour aller travailler dans une école.
Un pratiquant et moi sommes passés par le site cinq ans plus tard. Une personne a baissé la vitre de sa voiture et m'a appelée : « Tante Falun Dafa ! Comment allez-vous ? Vous semblez toujours aussi jeune ! »
C'était l'un des patrons.
J'ai commenté : « Ouah ! Quelle belle voiture vous conduisez ! »
Il a dit : « Merci à vous et au Falun Dafa. Nous avons tous acheté des voitures. »
J'ai dit : « Ce sont les bénédictions du Maître ! »
Il a acquiescé : « C'est vrai, c'est vrai. Ce sont les bénédictions du Maître ! »
Autrefois, notre ville manquait de compétences en technologie et n'avait pas les moyens de dénoncer les incidents pervers dans les temps. Aujourd'hui, j'ai transformé mon domicile en site de production de documents et de distribution d'informations. J'ai aussi appris à imprimer, graver des CD et passer des appels vocaux.
Bien que tout ce que j'ai écrit soit des choses très ordinaires et ce que les disciples de Dafa doivent faire, dans le processus de les écrire, j'ai découvert le bon sentiment que le Maître veut que nous maintenions de :
« cultiver et pratiquer comme au début. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de la grande région de New York 2009 »)
Traduit de l'anglais en Belgique
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