(Minghui.org) Étant un jeune pratiquant de Falun Gong, je fais encore l'expérience des tribulations et d'avoir à me débarrasser des attachements, tout comme le font les pratiquants plus âgés.

Il n'est pas si facile de faire face aux tribulations et aux attachements, mais avec l'aide du Maître et des compagnons de pratique, j'ai abandonné des attachements et appris à marcher plus fermement sur mon chemin de cultivation.

Il y a quelques jours, j'ai reçu un appel téléphonique disant que ma mère, une pratiquante, avait été arrêtée dans ma ville natale. J'étais stressé et je pouvais à peine respirer.

Mais elle avait besoin de mon aide, alors je suis parti tôt le lendemain matin pour ma ville natale. Je savais que c'était une épreuve qui me permettrait de m'élever dans ma cultivation.

Tout comme le Maître l'a dit : « Chaque occasion qui passe ne reviendra plus. » (« Creuser à la racine » dans Points essentiels pour avancer avec diligence)

Expérience surréaliste

Il m'a fallu une journée pour rentrer à la maison. Je suis allé directement au poste de police local pour demander la libération de ma mère et leur dire les faits sur le Falun Gong.

Lorsque je me suis approché du poste de police, mon cœur a commencé à battre la chamade et mes jambes étaient comme de la gelée. Mais j'ai pris mon courage et j'y suis allé. À la minute où ils ont entendu ce que je faisais là, le chef m'a criée dessus. Il a refusé de me laisser dire un seul mot et a fait en sorte que je parte.

Puis je suis allé au domicile d'un compagnon de cultivation pour étudier le Fa, mais mon esprit était agité. Quand j'ai ouvert le Zhuan Falun, je ne pouvais pas me concentrer, parce que mon esprit était rempli de l'image folle du chef de police.

L'idée d'aller au poste de police le lendemain perturbait mon esprit. Je sentais quelque chose qui appuyait sur ma poitrine et je ne pouvais ni respirer, ni ouvrir les yeux. J'ai mis ma tête sur la table.

Puis c'est devenu très surréaliste : c'était comme si quelqu'un me parlait. La voix m'a demandé pourquoi je sentais cette grande pression et j'ai admis que j'avais peur. Quand il m'a demandé pourquoi j'avais peur, j'ai admis que je craignais que je sois arrêté et détenu. La voix m'a dit qu'il n'y avait rien à craindre, car il n'y a rien de mal à pratiquer le Falun Gong et d'essayer de sauver quelqu'un.

Il m'a dit une fois de plus que je n'avais rien à craindre, mais que je devais plutôt être digne.

L'incident m'a aidé à voir cela comme une opportunité de clarifier les faits à propos du Falun Gong et de sauver les gens. Si je ne respectais pas le critère, comment pourrais-je sauver les gens ? Cette pensée m'a ouvert l'esprit et m'a éveillé.

Afficher la dignité d'un disciple de Falun Gong

Je craignais de réveiller le côté négatif de la police, donc je me suis abstenu et je pensais que c'était de la gentillesse. Mais je n'étais pas bien traité et je n'avais pas le droit de dire le mot « Falun Gong ». Je leur ai dit que ce qu'ils faisaient était mal. Ils ont dit qu'il n'y a aucune loi qui disait cela et que je pouvais les emmener au tribunal. Ils m'ont laissé partir.

D'une certaine manière, je pensais que je n'avais pas traité correctement la situation et j'ai partagé avec un compagnon de cultivation. Elle m'a dit que je n'étais pas en ligne avec le Fa. En réalité, j'avais supplié la police, ce qui ne montrait pas la dignité d'un disciple de Falun Gong.

J'ai commencé à comprendre et à me rappeler aussi les mots du Maître :

« La tolérance n'est absolument pas l'indulgence sans limite, laissant les vies perverses ayant déjà perdu toute nature humaine et dépourvues d’une pensée droite commettre démesurément des crimes. » (« Être à bout de tolérance » dans Points essentiels pour avancer avec diligence II)

Avant que je quitte la maison le lendemain, j'ai demandé au Maître de m'aider à gérer la situation en me basant sur le Fa.

Quand je suis allé au centre de détention, les fonctionnaires m'ont dit que ma mère n'était pas là. Donc, je suis allé au département de police et j'ai dit au policier adjoint que s'ils refusaient de me dire où elle était, j'allais la signaler comme étant une personne disparue. Il a été quelque peu surpris et m'a demandé de payer pour que ma mère ait un examen physique, de la nourriture et une amende avant que je puisse la voir. J'ai refusé. Il a quitté la pièce.

Un autre officier a essayé de me pousser dehors. Mais ce n'est pas facile de se débarrasser de moi. J'ai trouvé le chef d'équipe de la sécurité intérieure et ils n'ont plus agi lâchement. Il m'a montré le formulaire de l'examen physique et le formulaire de détention de ma mère. Je me suis rendu compte qu'une fois que j'agissais avec la pensée droite, le Maître arrangeait une belle grande route pour moi.

Abandonner les attachements

J'ai refusé de payer, alors ils m'ont évité quand je suis retourné au département de police. Les compagnons de cultivation ont suggéré que je parle à davantage de gens du Falun Gong, plutôt que juste à la police.

Je suis allé à différents ministères du gouvernement, y compris le Comité des affaires politiques et juridiques et le bureau d'appel pour dire les faits sur le Falun Gong. Cet effort m'a aidé à découvrir mon attachement à sauver la face, à la compétitivité, à la paresse et à la peur.

Le Maître a dit :

« On va vous faire lâcher tous les attachements auxquels vous n’arrivez pas à renoncer parmi les gens ordinaires. Tous les attachements, tant que vous en avez, devront être érodés en toutes sortes d’occasions. » (Zhuan Falun)

Incertitude

J'ai parlé à une employée du gouvernement et lui ai dit que je voulais juste lui faire comprendre les faits sur le Falun Gong. Avant que je parte, elle m'a dit qu'elle m'admirait, mais qu'elle ne savait pas comment elle pourrait gérer la situation.

Je suis allé au Comité des affaires politiques et juridiques pour clarifier les faits et tout comme auparavant, ils n'ont pas écouté. J'ai donc émis la pensée droite et leur ai dit que le Falun Gong s'était propagé dans plus de 100 pays, je leur ai dit comment le Parti communiste chinois (PCC) prélève les organes sur des pratiquants vivants et pourquoi les pratiquants prennent d'aussi gros risques pour demander aux gens de quitter le PCC et ses organisations affiliées.

Un des fonctionnaires a écouté et a dit qu'il voulait agir selon sa conscience. Il m'a demandé d'apporter ma carte d'identité et mon numéro de téléphone portable pour m'enregistrer, écrire ma demande et préparer quelques documents.

J'en ai parlé avec d'autres pratiquants et je pensais que je ne devrais pas être d'accord pour rassembler aucuns documents. Nous avons tenu des compréhensions différentes, mais à la fin nous avons décidé que je ne devrais pas y aller, que je devrais attendre ce qui devait arriver.

Avancement

Ce soir-là, le site Internet Minghui a publié la lettre d'un pratiquant qui avait conseillé aux employés du gouvernement local de bien traiter les pratiquants. Une compagne de cultivation a révisé la lettre pour qu'elle se conforme à notre situation locale.

Cette pratiquante a suggéré que je retourne au bureau et prenne les documents qu'elle avait préparés.

Je me suis senti nerveux, mais j'ai immédiatement réalisé que c'était la perversité qui avait peur, pas moi. En chemin vers le bureau, j'ai récité encore et encore le poème du Maître :

« Si les disciples sont emplis de pensées droites

Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel

(La grâce entre Maître et disciples » de Hong Yin II)

Quand je suis arrivé, ils ont demandé si j'avais préparé les documents. J'ai répondu que tout était dans l'enveloppe.

L'officier en chef a ouvert l'enveloppe. Comme il lisait, ses mains se mirent à trembler. Il m'a demandé maintes et maintes fois quand j'avais imprimé cela. Je lui ai dit que j'espérais qu'ils choisissent un bon avenir. Il m'a pressé de partir, alors je suis allé en bas pour distribuer des copies de la lettre à d'autres bureaux. Un garde de la sécurité m'a prié de partir rapidement.

Je suis ensuite allé au département de police, j'ai remis trois lettres à un officier et lui ai demandé d'en donner une au policier en chef, une au chef adjoint et une au chef de l'équipe de la sécurité intérieure. Ensuite, je suis retourné à la maison du compagnon de cultivation.

Situation résolue

La police locale a visité ma maison trois fois en moins d'une heure pendant que j'étais chez l'autre pratiquant. Plusieurs policiers armés ont frappé à ma porte une première fois. La deuxième fois, il n'y avait que deux d'entre eux et la troisième fois le chef de l'équipe de la sécurité intérieure avec deux officiers a frappé à ma porte. Ils ont dit à mes voisins que je n'avais rien à payer et que je pourrais aller chercher ma mère le lendemain matin.

Plusieurs pratiquants ont fait remarquer que j'avais fait un bon travail et d'autres personnes ont dit qu'ils m'admiraient. Cet effort m'a aidé à devenir plus mature, parce que je marchais sur le chemin arrangé par le Maître. Je savais que c'était le Maître qui m'avait guidé.

Le Maître a dit :

« Durant les quelques années de xiulian, à part le fait que j'endure vraiment beaucoup pour vous, en même temps pour votre élévation je vous fais comprendre sans cesse par le sens de l’éveil avec des signes, pour votre sécurité je prends soin de vous et veille sur vous, pour que vous puissiez atteindre la plénitude parfaite. » (« Éliminer les interférences » dans Points essentiels pour avancer avec diligence II)

Pour sauver ma mère, je suis allé quotidiennement au département de police et à d'autres ministères pour leur dire les faits sur le Falun Gong et de nombreux pratiquants ont émis la pensée droite.

Je me sens honteux pour mon comportement antérieur. Lorsque les compagnons de cultivation avaient des tribulations, je ne les ai pas aidés et leur ai dit que j'étais trop occupé. Je ne m'étais pas rendu compte à ce moment-là que nous sommes un seul corps.

Je comprends que le Maître ne laisse pas un seul disciple derrière. Cette fois, le Maître m'a poussé vers l'avant. Je vais rembourser le Maître pour ce qu'il a fait pour moi. Ce que je peux faire est de marcher fermement le reste de mon chemin et faire ce que les disciples de Falun Gong doivent faire pour qu'ainsi le Maître s'inquiète moins.

Traduit de l'anglais au Canada