(Minghui.org) Le pratiquant de Falun Gong M. Zeng Shugang a soumis une action en justice au Parquet populaire suprême le 8 août 2015 poursuivant l'ancien dirigeant du Parti communiste chinois Jiang Zemin pour les terribles souffrances qu'il a subi après que Jiang ait lancé la persécution du Falun Gong.
Parce qu'il pratiquait le Falun Gong, l'ancien directeur de production d'une usine de jouets de la ville de Chaozhou, province du Guandong, âgé de 45 ans, a perdu son travail, a été illégalement arrêté à huit reprises et a passé plus de sept ans dans des prisons, des camps de travaux forcés et des centres de lavage de cerveau. Au cours de son incarcération il a perdu trois membres de sa famille : sa sœur et ses deux parents.
M. Zeng a commencé à pratiquer le Falun Gong en juillet 1996, après quoi sa douleur chronique du dos a disparu. Il jouissait d'une vie de famille heureuse et il était bien-vu par ses collègues.
Arrêté cinq fois en 1999
M. Zeng a été arrêté à cinq reprises dans un intervalle de six mois. Sa première arrestation à eu lieu le 22 juillet 1999, deux jours seulement après que Jiang Zemin ait lancé la persécution. Il a été détenu 6 heures et on lui a ordonné d'arrêter de pratiquer.
Il a été arrêté deux fois pour avoir fait les exercices dans un parc et a été détenu 15 jours chaque fois.
M. Zeng a été arrêté deux nouvelles fois pour être allé à Pékin faire appel pour la justice envers le Falun Gong. Il a été détenu 15 jours après la première arrestation. Après la seconde arrestation à Pékin, il a été détenu au centre de détention Hongshan de Chaozhou pendant plusieurs mois où il a été forcé à exécuter des travaux pénibles, il a enduré les coups et a été obligé de rester sous la pluie glacée une nuit entière.
En mai 2000, après sa cinquième arrestation, M. Zeng a été condamné à deux ans de camps de travail.
Plus de sept ans d'emprisonnement
M. Zeng a été emprisonné au camp de travail Sanshui de la ville de Foshan dans la province du Guangdong de 2000 à 2002 et a été surveillé par des prisonniers criminels 24 heures sur 24. Il a été quotidiennement contraint d'arracher les mauvaises herbes de 11 heures à 16 heures, pendant la période la plus chaude de la journée. À un moment, il est devenu gravement malade à cause d'une insolation, mais a quand même été forcé à travailler sous le soleil ardent le jour suivant.
M. Zeng a été placé en isolement cellulaire pendant 17 jours en novembre 2000. Il a été dépouillé de ses sous-vêtements et a dû dormir sur le sol froid. Ils n'y avait ni couverts, ni papiers toilette fournis. En plus des conditions de vie déplorables, M. Zeng a été torturé tous les jours avec des matraques électriques.
Il a été relâché en janvier 2002 et envoyé dans un camp de travaux forcés. On l'a forcé à boire de l'alcool et il a été battu. Il n'a pas été relâché avant novembre. Sa famille a été contrainte de payer plusieurs centaines de yuans pour les « frais de subsistance » de M. Zeng.
La septième arrestation de M. Zeng a eu lieu en mai 2003 alors qu'il était allé rendre visite à un compagnon de cultivation. Il a été libéré cette nuit-là, mais la police est allée le chercher le lendemain. Dans un effort désespéré pour éviter l'arrestation, M. Zeng a sauté du troisième étage. Il est arrivé à s'échapper mais il a dû entrer dans la clandestinité.
M. Zeng a été arrêté dans la ville de Jieyang, province du Guangdong, le 17 octobre 2007 et a été incarcéré sept mois. Alors qu'il était en détention il a été battu, douché à l'eau froide et forcé à faire de durs travaux de 6 heures à 22 heures avec seulement 15 minutes de pause repas accordée.
M. Zeng a été condamné à cinq ans de prison en 2008 et transféré à la prison Meizhou de la province du Guangdong. La prison avait assigné un minimum de cinq prisonniers criminels à la surveillance de chaque pratiquant de Falun Gong. Les détenus ont forcé M. Zeng à s'asseoir sur un petit tabouret de 6 heures du matin à 22 h 30 chaque jour. Ils avaient reçu l'ordre de le battre s'il bougeait ou s'il ne se tenait pas assez droit. En raison de cette position assise prolongée, M. Zeng a développé des escarres sur les fesses qui se sont infectées et qui ont collé à son pantalon.
M. Zeng a aussi été privé de sommeil et forcé à lire des documents et à regarder des vidéos qui calomniaient le Falun Gong. Les visites de sa famille lui ont été refusées le temps de son incarcération.
Perte de trois membres de sa famille
Quand M. Zeng a été envoyé au centre de lavage de cerveau en 2002, sa sœur a été diagnostiquée porteuse d'une maladie en phase terminale. Avant de mourir elle a demandé à voir son frère une dernière fois, mais le centre de lavage de cerveau a refusé de le relâcher même pour une période brève.
Sa mère, incapable de supporter la douleur de voir son fils être persécuté et sa fille décédée, a partie de chez elle. On ne sait toujours pas où elle se trouve.
Son père, en plus de la douleur de perdre sa fille et sa femme, est tombé gravement malade et est décédé peu de temps après.
Historique
En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.
La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.
Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.
La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.
Traduit de l'anglais en France
Copyright © 2023 Minghui.org. Tous droits réservés.