(Minghui.org) J'ai 72 ans et j'ai eu la chance d'assister aux conférences du Maître en personne. Ce que j'ai vécu est un souvenir indélébile. Le visage aimable et bienveillant du Maître apparaît fréquemment dans mon esprit.

Être en mesure d'entendre le Maître enseigner le Fa en personne a été un très grand privilège. Je sens encore qu'il est impossible de mettre cette joie en mots.

Je tiens à faire un compte rendu au Maître par la voie de Minghui et partager mon voyage avec les autres pratiquants.

Trouver le Falun Gong

Je me noyais dans une mer d'amertume tellement mauvaise que j'envisageais le suicide.

Mon mari et moi étions agriculteurs et la vie était très difficile. À l'époque, mon revenu mensuel était à peine de 7 yuans tandis que celui de mon mari était de 10 yuans. Nous avions deux enfants à élever et étions à peine capables de joindre les deux bouts.

Nous travaillions du matin au soir pour l'équipe de production. J'étais tellement épuisée que je ne voulais même plus vivre.

Des années de travail acharné m'avaient laissée avec des tensions musculaires sévères et une douleur continuelle dans le dos. C'était tellement intense que je ne pouvais même pas redresser le dos. Je souffrais également d'une épaule bloquée, de maux de tête et d'étourdissements.

Je me souviens l'année où je venais d'accoucher, l'équipe de production a décidé d'ouvrir une petite usine et a rassemblé tous les travailleurs masculins et les a envoyés à l'extérieur. Les femmes des familles ont été laissées pour gérer tout le travail lourd que les hommes auraient dû faire.

Encore affaiblie par l'accouchement, je n'étais pas en état de travail, mais pour survivre, je n'avais pas le choix.

En conséquence, j'ai attrapé une grave et longue maladie gynécologique incurable.

Face à ma vie difficile et à mes multiples maux, je me suis sentie impuissante et désespérée. Je ne trouvais pas de sens à la vie, mais au fond de ma conscience, j'étais toujours à la recherche de quelque chose, en attente quelque chose.

Je désirais l'apaisement de la mort, mais je n'ai pas choisi la mort.

À la fin des années 80 et au début des années 90, le qigong était devenu le sujet dont tout le monde parlait en Chine. Je croyais que le qigong pouvait me guérir, alors je suis partie à la recherche de maîtres de qigong et j'ai appris un ensemble de pratiques de qigong, mais en vain.

Je croyais dans le bouddhisme depuis que j'étais enfant et j'allais dans de nombreux temples. Mais finalement, j'ai découvert que les moines ne recherchaient que l'argent. En plus de cela, beaucoup d'entre eux fumaient et buvaient effectivement et qu'ils avaient des femmes !

Un jour, en 1994, quand je suis rentrée de travailler dans les champs, une connaissance avec qui j'avais une fois appris un qigong m'attendait.

« Qu'y a-t-il? » ai-je demandé.

Il m'a dit, sans tambour ni trompette : « Un qigong bouddhiste, appelé Falun Gong, va organiser des cours ici. Cinquante yuans. Tu veux y aller ?

« OK », lui ai-je répondu sans attendre et je lui ai tendu les 50 yuans. J'ai senti un courant chaud qui coulait dans mon corps.

En classe, en écoutant le Maître parler, j'ai éprouvé une joie inexplicable. C'était une joie sincère, je n'avais jamais connu cela auparavant de toute ma vie. Plus j'écoutais, plus je voulais écouter. Je ne voulais même pas partir.

Après la première classe, je sentais que tous mes maux avaient disparu. Mon corps était très léger et mon cœur était rempli de gratitude.

« Il n'y a pas de doute, c'est du qigong. Maître Li Hongzhi est sans aucun doute une divinité ! »

Ces mots sont venus du plus profond de mon cœur et de mon âme. J'étais remplie de joie.

Cultiver et pratiquer solidement

Pendant les deux premiers jours de classe, ma qualité d'éveil était faible, donc j'ai continué à brûler de l'encens et à rendre hommage aux bouddhas que je vénérais.

Jusqu'à ce qu'un jour en classe, mon genou entre soudainement en contact avec la chaise devant moi. La douleur aiguë a sonné mon réveil.

Je me suis finalement rendu compte que j'étais, en pratique, une authentique pratiquante de Falun Gong. Comment pourrais-je encore vénérer d'autres Bouddhas ? Je me suis débarrassée de toutes mes statues de Bouddha et des livres de qigong et autres accessoires.

Je vivais à la campagne. Ce n'était pas facile d'étudier le Fa et de faire les exercices au début. Il n'y avait personne pour corriger mes mouvements et je n'avais pas la musique des exercices. Donc, dès que j'avais un moment de libre, je me rendais à la ville voisine pour faire les exercices avec le groupe.

Un jour, le coordinateur du site de la ville m'a dit : « Vous vivez si loin. Il est très fatigant pour vous d'aller et venir comme ça. Pourquoi n'organiseriez-vous pas un site de pratique là où vous vivez ? Vous pourriez en être la coordinatrice. »

J'ai dit : « Moi ? Une coordinatrice ? Je suis juste une simple fille de la campagne. Je n'y connais rien en coordination ! »

Le coordinateur a dit : « Pas grave. Vous achetez simplement un enregistreur, vous passez la musique tous les jours et vous demandez à tout le monde de se joindre à vous. Voilà tout. »

Donc, j'ai acheté un vieil enregistreur et j'ai mis en place le premier site de pratique dans mon district rural.

Je pensais : « Ce Falun Gong est si merveilleux. Je dois amener tout le monde à se joindre à la pratique. »

Tout le monde dans le secteur connaissait mes problèmes de santé et avait également assisté à mon rétablissement complet, donc beaucoup de gens voulaient essayer le Falun Gong.

Plus tard, de plus en plus de gens ont découvert la pratique et se sont joints au groupe. Finalement, plusieurs sites de pratique ont été mis en place.

En tant que femme plutôt inculte d'un district rural, je savais que je n'avais aucune capacité pour être une coordonnatrice et amener tant de gens à obtenir le Fa. Je savais que tout ce qui arrivait était le résultat de la puissance du Falun Gong.

Le Maître demande à chaque pratiquant d'être une bonne personne, donc j'ai suivi les ordres du Maître. J'ai arrêté de lutter pour des avantages personnels et je prenais du recul chaque fois que je rencontrais des conflits. Je regardais vers l'intérieur.

Je me suis rappelé : « Je suis une coordinatrice et je dois être un bon exemple, surtout quand il s'agit d'élever son xinxing. »

Les gens qui me connaissaient ont commencé à dire : « Vous semblez être une personne différente maintenant que vous pratiquez le Falun Gong. »

Ils avaient raison. J'avais mauvais caractère avant. Je me battais et je criais. J'étais très désireuse de protéger mes intérêts et avantages personnels.

Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, j'ai tourné une nouvelle page. Quand les gens profitaient de moi, je maintenais mon sang-froid et je laissais aller les choses sans me plaindre ou sans grief.

Avant, quand mon mari me criait après, je criais après lui. Quand il me frappait, je le frappais à mon tour.

Après être devenue une pratiquante, peu importe ce que mon mari disait ou faisait, j'étais en mesure de ne pas rendre les coups quand il me battait ou m'insultait. Tout le monde a dit que j'étais une personne changée.

Aider à sauver les êtres

Les jours de paisible pratique ont passé rapidement. En un clin d'œil, le 20 juillet 1999 nous est tombé dessus. La perversité était partout, diffamant Dafa et persécutant les disciples de Dafa.

Je suis devenue la cible principale de mon district. Le Parti communiste chinois (PCC) a envoyé des gens pour me surveiller jour et nuit. Ils étaient stationnés à l'entrée de mon immeuble. Parfois deux personnes, parfois cinq ou six. La pression était intense.

Je maintenais une pensée dans mon cœur : « Je vais pratiquer jusqu'à la fin. » Cette pensée m'a aidée à passer de nombreuses épreuves et tribulations.

Il y a eu ceux qui ont reçu l'ordre de venir « parler » avec moi. Je leur ai dit à quel point le Falun Gong était bon et je leur ai raconté mes expériences personnelles. Ils sont partis sans rien à dire.

On m'a demandé d'assister à une « classe d'apprentissage ». J'ai refusé. Le responsable de la sécurité publique de notre village était un homme juste qui était bien conscient que j'étais une bonne personne, alors il a fait de son mieux pour me protéger. Quand il a été questionné, il a dit que j'étais occupée à amener et à ramener mes enfants de l'école.

Un jour quand je suis arrivée à la maison après le travail, j'ai trouvé la directrice du comité local de la Fédération des femmes du village qui m'attendait.

Elle a demandé : « Vous êtes à la maison après le travail ? »

J'ai répondu : « Oui. »

Elle a dit : « On m'a ordonné de vous avoir à l’œil, pour voir si vous rentrez chez vous après le travail. »

Je lui ai dit sévèrement : « Pourquoi ne faites-vous pas quelque chose d'utile ? Pourquoi faites-vous ça ? Ai-je commis un crime ? Ai-je violé une quelconque loi ? »

Elle n'a rien pu répondre.

Pour finir, fatigué par la surveillance et le harcèlement constants, mon mari a appelé la police pour déposer une plainte. Ces gens ne se sont plus présentés. Je savais que le Maître avait résolu le problème pour moi.

Puisque personne ne surveillait plus chacun de mes pas, je me suis précipitée à la recherche des compagnons de cultivation qui avaient abandonné leur pratique en raison de la peur. J'ai parlé à chacun d'eux, l'un après l'autre, et j'ai partagé le Fa du Maître avec eux.

Le Maître a dit :

« Quand vous dites que c’est bon, je dis que c’est bon, tout le monde dit que c’est bon, comment peut-on voir le cœur des gens ? C’est justement au moment crucial qu’on peut voir quel est le cœur des gens, si l’on n’abandonne pas certains esprits on oserait même trahir un Bouddha, est-ce un problème peu important ? Il y a des gens qui ont peur, qu’y a-t-il à craindre ? » (« Grande exposition » de Points essentiels pour avancer avec diligence)

Je les ai suppliés de ne pas renoncer à leur pratique et de faire confiance au Maître.

À l'époque, les gens étaient extrêmement craintifs et n'osaient même pas se rapprocher du Falun Gong. Tout le monde m'évitait. Personne ne voulait me parler, de peur d'être impliqué.

Mon cœur souffrait terriblement. Je ne savais pas quoi faire.

J'ai plus tard obtenu un nouvel écrit du Maître et j'ai lentement repris contact avec les pratiquants de la ville. Ils ont été en mesure de me fournir une petite quantité de documents de Dafa. J'ai distribué ces documents pour aider à sauver les gens.

Un soir de mai en 2001, je distribuais des documents de Dafa quand j'ai été arrêtée et emmenée dans un centre de détention.

J'ai commencé à clarifier la vérité à la police et j'ai partagé avec eux le pouvoir de guérison du Falun Gong que j'avais personnellement vécu.

J'ai regardé autour et dit: « Vous, les policiers, vous n'osez intimider que les faibles. Vous avez ici deux pratiquants de Falun Gong, un vendeur de pétards et un enfant qui a été pris avec un faux billet.

« L'enfant n'a pas imprimé le billet. Le billet lui a sûrement été donné par un adulte. Pourtant, vous l'avez arrêté plutôt que d'arrêter le faussaire. N'êtes-vous pas en train d'intimider les plus faibles et ceux qui sont sans défense ? Pourquoi n'osez-vous pas courir après les très mauvaises personnes ? »

La police n'a rien pu dire.

Quand j'ai été libérée, mon mari était comme un fou. Il m'a crié après, en disant : « Ces personnes qui ont cessé de pratiquer, ne sont-ils pas tous morts maintenant ? » Je lui ai dit : « Je ne me soucie pas d'eux. Je vais continuer à pratiquer. »

Je me suis assise sur le lit pour émettre la pensée droite. Mon mari s'est approché de moi comme si j'étais obsédée et m'a giflée à plusieurs reprises.

J'ai refusé de me laisser intimider. « Bats-moi si tu veux, je vais continuer à étudier le Fa, faire les exercices et émettre la pensée droite. »

Je me suis accrochée fermement à ma foi en Maître et surmonté la tribulation.

Mon mari a cessé de me battre. La perversité qui le contrôlait a été désintégrée.

Je sais que ce que je fais est la chose la plus juste. Je suis la demande du Maître pour aider à sauver les êtres. Peu importe la difficulté, je vais marcher sur ce chemin.

Avancer avec conviction

Pendant plusieurs années après le début de la persécution, j'ai continué à me rendre de l'autre côté de la ville pour me procurer des documents de Dafa, deux grands sacs à chaque fois. C'était lourd et dangereux.

La coordinatrice de la ville m'a dit : « Pourquoi ne pas mettre en place un site de production de documents où vous pourriez produire les documents vous-même ? »

J'ai hésité : « Je suis d'un district rural et je ne suis pas bien éduquée. Je n'y connais rien en ordinateur ou en imprimante. Comment pourrais-je m'occuper de ça ? »

La coordinatrice a dit : « Dafa est extraordinaire. Si vous avez le cœur et la volonté, le Maître vous accordera la sagesse. »

Avec l'encouragement et l'aide de la coordinatrice, j'ai acheté un ordinateur et une imprimante d'occasion. Début 2005, j'ai mis en place le premier site de production de documents dans mon district rural.

Avec un cœur incertain, mais une volonté déterminée, j'ai commencé à apprendre tout ce qu'il y avait à savoir.

La grande puissance de Dafa s'est une fois de plus manifestée, cette fois dans la maîtrise de la technologie.

Même la vieille imprimante d'occasion a fait du bon travail. Elle n'a pas faibli une seule fois malgré la quantité de travail qu'elle a eu à traiter. Elle rempli résolument sa mission sacrée.

Je sais que c'est la compassion, les bénédictions et le soutien du Maître.

Merci Maître !

Comme beaucoup de pratiquants dépendaient de moi pour leur fournir des documents de Dafa, je devais passer de longues heures chaque jour pour les produire, ce qui réduisait considérablement mon temps pour étudier le Fa et faire les exercices.

La coordinatrice de la ville m'a dit : « Vous êtes trop occupée et vous ne pouvez pas vous réserver du temps pour étudier le Fa. Cela ne va pas. Le site Minghui a fait la promotion du concept de "laisser fleurir des fleurs partout". Pourquoi ne pas aider d'autres pratiquants à mettre en place leurs propres sites de production de documents ? »

Donc, c'est ce que j'ai fait.

Cela a été plus facile à dire qu'à faire. Nous avons connu un bon nombre de difficultés et de revers, mais sous l'œil attentif du Maître, nous avons réussi à tous les surmonter.

Il y a eu des incidents qui ont testé cruellement mon xinxing. Je me suis aperçue que tous ces incidents avaient été organisés par le Maître pour m'aider à m'élever.

Il y avait une jeune pratiquante très instruite qui a décidé de mettre en place un site de production de documents chez elle. Quand son équipement nécessaire a été prêt, j'ai commencé à lui enseigner la façon de procéder.

Mais elle ne pouvait se souvenir de rien ! Elle a poussé ma patience à bout.

Je me suis dit : « Je suis une vieille femme de la campagne inculte et je suis capable d'apprendre les compétences. Vous êtes jeune et instruite et vous ne pouvez pas apprendre ! Comment être aussi stupide ! »

J'ai commencé à perdre mon sang-froid. Je ne pouvais même pas me concentrer en étudiant le Fa. Mon esprit était rempli de « Comment peut-elle être aussi stupide ? Quand va-t-elle apprendre ? »

Je me suis aperçu que quelque chose était très mauvais. Au début, je ne pensais pas que cela avait quelque chose à voir avec moi, mais quand j'ai commencé à regarder à l'intérieur inconditionnellement, j'ai découvert mes nombreux attachements. J'avais un attachement à attribuer le blâme, à me sentir supérieure, à me faire valoir, à l'impatience et à regarder les autres avec ces notions humaines comme l'âge, l'éducation et l'intelligence.

Où était mon cœur de compassion ? Si j'avais regardé les choses de son angle ? Est-ce que je considérais tout cela comme un travail à faire ? Est-ce que mes sentiments, mes pensées et mes actions étaient en conformité avec les exigences de Dafa ?

Le Maître miséricordieux m'ouvrait les yeux pour que je vois dans mon cœur. J'avais la ferme détermination de me débarrasser de toutes notions humaines et de tous attachements.

Quand j'ai découvert mes attachements et que j'ai fait de mon mieux pour les éliminer, la jeune pratiquante a bientôt été capable d'apprendre toutes les compétences nécessaires.

Cela m'a aidé à vraiment apprécier la merveille de Dafa et j'ai compris que nous ne pouvons pas regarder les choses simplement superficiellement quand nous rencontrons quelque chose, mais que nous devons regarder vers l'intérieur sans condition. Quand nous creusons profondément en nous-mêmes pour découvrir la cause, les problèmes vont généralement se résoudre.

Lorsque des sites de production de documents ont commencé à surgir, j'ai eu plus de temps pour étudier le Fa et même sortir pour distribuer des documents de Dafa et diffuser la pratique.

En 2006, mon mari a également décidé de commencer à pratiquer le Falun Dafa. Il est devenu un bon aide dans tous les projets dans lesquels j'étais engagée.

Les compagnons de cultivation ont commencé à utiliser des billets avec des messages de clarification de la vérité imprimés dessus pour faire des achats. Cela a vraiment eu un grand impact sur nos efforts.

Un ami d'un parent travaillait dans le commerce de grossiste en légumes. Nous l'avons approché pour voir s'il serait prêt à nous fournir des petites coupures en échange de nos grosses coupures. Il a rapidement accepté.

Mon mari a repris les transactions. Chaque fois, nous échangions plus de 2000 yuans contre des billets de 1 yuan.

Tous les deux, nous repassions chaque billet de 1 yuan avec un fer avant d'imprimer des messages de clarification de la vérité. Les pratiquants échangeaient leurs petites coupures contre les nôtres et les dépensaient.

Je me demandais parfois : « Quand les gens obtiennent ces billets et lisent les messages qui y sont imprimés, vont-ils réaliser à quel point les disciples de Dafa ont silencieusement contribué à cet effort ? Vont-ils chérir ce qu'ils ont reçu ? »

Mon site de production de documents a été en activité depuis le jour où il a été mis en place. Un nombre incalculable de livres de Dafa, des livrets sur les Neuf commentaires sur le Parti communiste, Minghui hebdomadaire, Minghui et des périodiques locaux, des brochures, des amulettes, des calendriers et des affiches de clarification de la vérité, des dépliants et des billets ont été produits et distribués.

Cette petite fleur continuera de fleurir jusqu'à la fin. Cette disciple va vivre à la hauteur des attentes du Maître, aider le Maître à sauver plus d'êtres, réaliser son vœu préhistorique et rentrer à la maison avec le Maître.

Être plus diligente

En 2015, j'ai écrit ma plainte pour poursuivre Jiang Zemin en justice et elle a été soumise avec succès.

En novembre 2015, j'étais chez moi, je travaillais comme d'habitude sur la production de documents de Dafa. Sans aucune raison, mon imprimante a cessé de fonctionner. Ce n'était presque jamais arrivé. J'ai passé un certain temps à essayer de la réparer, mais j'ai dû abandonner.

Je ne me suis éveillée à rien du tout, mais je suis passée à un autre projet. J'ai décidé de travailler sur les calendriers de bureau 2016.

J'ai pris le coupe-papier et j'étais sur le point de commencer quand on a frappé à la porte. Je n'ai rien enlevé et je suis allée à la porte pour demander : « Qui est là ? »

« Nous sommes de la gestion des biens. Nous venons pour vérifier votre système de chauffage. » Je leur ai dit : « Pas besoin. Le chauffage fonctionne bien. » Ils ont insisté : « C'est toujours une bonne idée de nous laisser jeter un coup d’œil. »

Dans le passé, lorsque la direction venait pour vérifier le chaufage, ils m'avaient tout simplement fait signer un formulaire à la porte. Je pensais que c'était juste une procédure de routine et j'ai ouvert la porte.

Je me suis trouvée face à face à plusieurs personnes en uniforme de la police. L'un d'eux a agité sa carte d'identité et a fait irruption avant que je puisse réagir ou dire un mot.

Ils étaient partout à la fois.

« Que faites-vous ? » ai-je demandé, mais il n'ont pas tenu compte de ma question.

Ils ont confisqué mon ordinateur, une imprimante, des livres de Dafa, un coupe-papier, un téléphone cellulaire, un enregistreur, un chargeur, et une lampe de lotus et les ont emportés.

L'un d'eux m'a demandé : « Vous avez déposé une poursuite judiciaire contre Jiang Zemin ? »

J'ai dit que tel était le cas.

Il a dit : « Allons parler au poste de police. »

Je lui ai dit : «Je n'irai pas. Si vous avez quelque chose à me dire, dites-le ici. »

Il a dit : « Ce n'est pas un bureau, »

Ils m'ont quand même emmenée au poste de police.

Ils m'ont dit de m'asseoir sur une chaise d'interrogatoire. J'ai catégoriquement refusé.

J'ai dit : « Je ne suis pas une criminelle. Je n'ai rien fait de mal. Pourquoi devrais-je m'asseoir sur cette chaise ? »

Ils m'ont emmenée dans une autre salle et m'ont dit de m'asseoir.

Je leur ai répondu : « Non, je reste debout. Je vais parler debout. »

L'un d'eux m'a demandé : « Comment vous êtes-vous procuré un ordinateur et une imprimante ? »

J'ai dit : « Je les ai achetés. »

« Où ? »

« Je ne m'en souviens plus. »

Il allait me demander quelque chose d'autre, mais je l'ai arrêté, en disant : « Arrêtez de me poser des questions. Ont-elles quelque chose à voir avec ma poursuite judiciaire contre Jiang Zemin ? »

« Pourquoi poursuivez-vous Jiang Zemin en justice ? » m'a finalement demandé l'un d'eux.

« Parce qu'il m'a persécutée. »

« Comment vous a-t-il persécutée ? »

J'ai dit : « On m'a refusé quatre années de salaire. N'est-ce pas une forme de persécution ? »

Il a dit : « Qu'est-ce que cela a à voir avec Jiang Zemin ? Ce n'est pas lui qui a retenu votre salaire. »

J'ai dit : « C'est Jiang Zemin qui a donné l'ordre d'éradiquer le Falun Gong. C'est lui qui a dit de ruiner la réputation des pratiquants et de les rendre démunis. S'il n'y avait pas eu son édit diabolique, qui aurait osé me refuser mon salaire légitime pendant quatre ans ? »

J'ai demandé : « Savez-vous qui est Jiang Zemin ? »

Il répondu : « Jiang Zemin est Jiang Zemin. »

Il m'a informée : « C'est le dirigeant de notre pays. »

J'ai dit : « Est-il toujours le dirigeant de notre pays ? »

Il a dit : « Non, mais même si c'est un ancien dirigeant, vous ne pouvez pas le poursuivre en justice. »

Je lui ai dit : « Notre Constitution garantit à ses citoyens le droit d'intenter des actions en justice. Je peux poursuivre n'importe qui en justice. »

La police m'a ensuite remis un document à signer. Ma perte était si grande, je savais que je devais demander que tous mes biens me soient rendus le plus vite possible. Lorsque j'ai vu que le document avait toutes les réponses avec mes propres mots, j'ai décidé de le signer.

J'ai été libérée vers 7 heures ce soir-là

Quand j'ai été chez moi, j'ai pris le temps de regarder sérieusement à l'intérieur. Je me suis rendu compte que, pendant toutes ces longues années sans problème, en plus d'avoir produit avec succès autant de documents de Dafa, je me réjouissais de ce que j'avais pu réaliser et j'étais inconsciemment perdue dans mes attachements à la vanité, l'orgueil et l'auto satisfaction, si bien que j'avais même négligé les avertissements du Maître.

Je ne pouvais pas me relâcher dans la production de documents, donc j'ai rapidement racheté un ordinateur de remplacement et une imprimante. Aider le Maître à sauver les êtres était ma priorité absolue pour laquelle rien et personne ne pourrait interférer.

J'ai appris ma leçon. Je me concentre maintenant quand j'étudie le Fa. Seule une véritable élévation de moi-même peut aider à sauver les gens et ne pas laisser tomber le Maître.

Tout au long de mes années de cultivation et pratique, j'ai su profondément que sans le soutien et l'éveil constant du Maître, je n'en serais pas où je suis aujourd'hui.

Il n'y a pas de mots pour exprimer au Maître ma gratitude.

Je ne peux que me résoudre à continuer à m'élever et à avancer, à bien faire les trois choses et atteindre ce qui est attendu d'un disciple de Dafa.

Je me prosterne profondément et respectueusement devant le Maître !

Traduit de l'anglais au Canada