(Minghui.org) J'ai commencé à apprendre le Falun Gong avec deux autres personnes le 2 mars 2014. Il y a eu ce jour-là la plus grosse tempête de neige de l'histoire de la ville. Les gens ne sont pas allés travailler, mais sont sortis pour déblayer la neige dans toute la ville. Tandis que la neige était déblayée, mon esprit a également été purifié par Dafa.
Mentir était mon travail
J'ai été journaliste de notre chaîne de télévision locale pendant environ vingt ans avant de pratiquer le Falun Gong.
Lorsque j'ai obtenu mon diplôme universitaire et que j'ai commencé à travailler en tant que journaliste, j'aspirais à devenir une bonne journaliste. Je pensais que faire du journalisme était une chance de servir les gens et refléter la véritable image de la société.
Cependant, un collègue a écrit un article pour critiquer quelque chose, ce qui a failli causer le licenciement de notre chef. Dès lors, ce dernier nous a demandé de faire de la politique et de travailler pour le Parti communiste chinois (PCC) presque chaque jour. Il a dit que la qualité de nos articles n'était pas importante et qu'il était beaucoup plus important que les journalistes continuent à obéir au PCC.
J'ai travaillé comme journaliste et me suis progressivement habituée à l'environnement de tromperie, de flatterie et d'ignorance de la souffrance des classes populaires. Je suis ainsi devenue insensible au travail et à la vie. Même mes expressions faciales sont devenues mécaniques. Je ressentais n'avoir plus aucun engouement pour mon travail ni sentiment envers les membres de ma famille.
Mais, mon chef continuait à me féliciter. Il disait que j'étais plus mature et que je faisais un meilleur travail. J'ai remporté le titre de « travailleur modèle » et j'ai reçu des bonus et d'autres bénéfices.
Je devais faire des reportages sur chaque ministère et sur certains bureaux de la mairie pour la télévision deux fois par an, de manière à montrer à quel point les responsables gouvernementaux avaient travaillé pour la population et leur faire savoir que le régime communiste travaillait dur pour les servir.
Par exemple, un cadre du ministère de l'Agriculture disait combien de riz la terre avait produit et combien les paysans avaient gagné.
Les responsables du ministère de la Charité disaient que beaucoup de gens avaient souffert de désastres et ce que le régime avait fait pour les aider.
Le maire expliquait combien le salaire des résidents avait augmenté, combien de taxes les usines avaient payées, etc.
En devenant plus familiers avec eux, ces responsables nous ont dit par la suite que les chiffres avaient été fabriqués pour que nous les rapportions à la télévision. Puis, nous les journalistes leur avons dit que nous nous contenterions de rapporter ce qu'ils nous disaient.
J'ai appris à connaître tous les services, dont la cour, le Parquet, le poste de police et de nombreux autres services gouvernementaux. Sans la moindre exception, chacun devait exécuter les exigences de leur responsable. En d'autres termes, les exigences du Parti communiste chinois (PCC).
Si un journaliste voulait exprimer ses propres idées, parler de problèmes réels pour les gens ou chercher justice pour les gens ordinaires, il était contre le PCC, ce qui signifiait des ennuis pour lui. Par conséquent, tous les responsables du gouvernement apprenaient à ne pas se préoccuper du pays, de la nation ni de la société.
Combien de choses vraies ai-je dites ?
Une camarade d'université de mon mari a été arrêtée en raison de sa pratique du Falun Gong et les médias locaux ont fait un reportage sur son cas. Mon mari disait aussi qu'il voulait lire le livre du Falun Gong. J'avais peur des rumeurs fabriquées par le PCC, aussi l'ai-je empêché de se procurer ce livre.
J'étais curieuse à propos du Falun Gong parce que certaines personnes que je connaissais le pratiquaient. Je savais qu'elles étaient de très bonnes personnes, complètement différentes de ce que les médias contrôlés par l'État communiste décrivaient.
Les services de police ont demandé à notre station de télévision de coopérer en diffamant le Falun Gong en 2001. J'avais eu des opportunités de rencontrer des pratiquants de Falun Gong depuis que le PCC avait lancé la persécution.
Un policier m'a emmenée dans un centre de détention et m'a demandé de filmer certaines scènes. Une fois mon travail terminé, je ne suis pas repartie immédiatement, bien que la police eût quitté les lieux.
J'étais dehors à proximité d'une cellule. Un jeune homme âgé d'une vingtaine d'années m'a rapidement présenté les faits à propos du Falun Gong. Il a dit que « Les auto-immolations sur la place Tiananmen » étaient une falsification.
J'ai répondu : « Comment est-ce possible ? Cela a été rapporté par la Télévision Centrale de Chine. »
Il m'a expliqué que les cheveux de l'homme qui s'était immolé n'avaient pas brûlé, que la bouteille remplie d'essence n'avait pas fondu et que la couverture anti-feu était déjà tenue derrière lui. L'auto-immolation s'était produite en un instant, mais la place Tiananmen étant si grande - comment les pompiers avaient-ils pu arriver aussi vite ?
Je n'étais pas perturbée par ses mots. Plus tard, j'ai appris que le jeune homme était décédé suite à la persécution qu'il avait subie pour ne pas avoir trahi le Falun Gong.
Il m'a demandé sincèrement : « Vous êtes journaliste. Avez-vous déjà pensé à combien de vrais mots vous avez dit ? »
J'ai pensé à comment j'avais interviewé chaque niveau de responsables départementaux du PCC et que l'on m'avait menti à chaque fois. Mais je continuais à rapporter les chiffres visant à duper le peuple chinois, ce qui était arrivé pendant des années et des années.
Mentir était trop facile, mais dire la vérité était extrêmement difficile. Tous les journalistes qui osaient dire la vérité pouvaient être accusés d'être impliqués dans les affaires politiques, perdre leurs primes ou offenser les responsables importants. On pouvait même être licencié ou aller en prison.
J'avais pris l'habitude de mentir pour mon travail. Je faisais des montages en ne choisissant que les faits qui illustraient l'histoire comme le voulait mon chef. Mes collègues et moi écrivions des articles qui gagnaient des premiers prix au niveau national, mais la plupart des contenus étaient inventés de toute pièce.
J'avais peur de notre gouvernement. Je savais comment il fabriquait des mensonges pour réprimer les bonnes personnes. Je pensais à mon père et à l'un de mes proches, qui tous deux ont été persécutés par le PCC.
Mon père était un technicien honnête. Il a été persécuté durant la période de la Révolution Culturelle et étiqueté comme « autorité académique réactionnaire ». Deux groupes de gardes se sont battus pour critiquer mon père et certains d'entre eux ont été blessés au combat. J'étais une cible de discrimination dans ma classe en raison de mon père. Pas un seul collègue de classe du collège n'osait me parler.
Le professeur demandait à toute notre classe de se moquer de Confucius en écrivant des phrases erronées sur le tableau.
Le grand-père de ma tante a travaillé très dur afin d'économiser pour acheter une petite parcelle de terrain. Le PCC l'a classifié comme propriétaire et n'arrêtait pas de l'attaquer. Finalement, il a été persécuté à mort.
En raison de mes propres expériences, je savais que la plupart des gens qui étaient persécutés par le PCC étaient de bonnes personnes.
J'hésitais quant à ce que je devais faire. On m'a demandé de prendre des photos. L'article sur le Falun Gong était écrit par le Bureau de la sécurité publique, alors même mon chef n'était pas autorisé à le réécrire ou à en modifier ne serait-ce qu'une partie. J'ai soumis mon travail et j'ai menti une fois de plus. Je ne réalisais pas que je diffamais le Bouddha. Je me sentais coupable. Par la suite, j'ai changé de travail et j'ai finalement cessé d'être une journaliste du PCC.
Le Falun Gong m'a changée
J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 2004 parce que j'avais toutes sortes de maladies. Je ne pouvais pas croiser mes deux jambes le premier mois, mais des miracles se sont rapidement produits. De nombreuses grosseurs dans les vaisseaux sanguins de mes jambes ont disparu. Ma forte myopie a été guérie et à peine quelques mois plus tard, je n'ai plus eu besoin de lunettes.
J'avais près de 50 ans, mais j'ai grandi après avoir commencé la pratique. Le haut de mon corps a embelli et mes hanches se sont arrondies. Mes collègues femmes ont remarqué les améliorations de mon corps.
Le fondateur du Falun Gong, Maître Li Hongzhi, a dit :
« Beaucoup d’entre nous, après être sortis de la salle, se sentiront comme une autre personne et je vous garantis que même votre conception du monde aura changé. Vous saurez vous comporter comme un être humain à l’avenir et vous ne pourrez plus vivre dans la même confusion, je vous assure qu’il en sera ainsi ; par conséquent, votre xinxing aura déjà suivi. » (Huitième Leçon dans le Zhuan Falun)
J'avais changé et étais devenue une bonne personne. Je prenais soin des personnes âgées de ma famille. Je ne voulais plus les changer. Je traitais mon mari avec bonté et j'ai cessé d'être autoritaire. J'utilisais le principe de Dafa – Authenticité-Bienveillance-Tolérance - pour éduquer mon fils et j'ai arrêté de crier après lui. Notre maison était harmonieuse. Mes vingt ans de travail comme journaliste du PCC avaient formé une mauvaise habitude : mentir était devenu une seconde nature.
Quand je me suis mise à pratiquer le Falun Gong, j'ai dû me débarrasser de ces habitudes. Quelques fois, lorsque je me rendais compte que je mentais, je me giflais la bouche. En pratiquant plus diligemment le Falun Gong, j'ai pu peu à peu contrôler mes propos et j'ai cessé de mentir.
Cependant, j'avais toujours des problèmes.
Par exemple, une fois où toute ma famille mangeait ensemble, ma belle-sœur a laissé éclater ses reproches envers moi. Elle m'a dit que comme j'avais répandu des ragots sur elle, mes parents la défavorisaient et m'avaient donné tout leur argent. C'était un choc, mais le Fa du Maître est apparu dans mon esprit :
« Pour nous pratiquants de gong, les conflits pourront surgir soudainement. Que faire ? En général si vous gardez toujours un cœur de compassion, un esprit paisible et serein, lorsque vous vous trouverez face à un problème, vous agirez bien car vous aurez de l’espace pour le désamorcer. Vous avez toujours de la compassion et vous agissez avec bienveillance envers autrui ; quoi que vous fassiez, vous vous préoccupez des autres et chaque fois que vous avez un problème, vous vous demandez si les autres peuvent le supporter et si cela peut leur causer du tort ; alors dans ce cas, il n’y aura aucun problème. C’est pourquoi, comme vous pratiquez le gong, vous devez être exigeant envers vous-même selon des critères élevés, selon des critères de plus en plus élevés. » (Quatrième Leçon dans le Zhuan Falun)
Je n'ai pas été perturbée par ses mots. Je pensais à leur situation et j'ai éprouvé de la sympathie envers eux. Mon frère aîné et sa femme avaient été licenciés. Ils avaient du mal à gagner leur vie avec leurs emplois actuels. Ils avaient beaucoup de pression et s'inquiétaient pour leur famille.
J'ai cherché en moi et j'ai encore trouvé de nombreuses conceptions humaines. Mon attachement à rechercher le renom et le profit était très lourd. Je n'aimais pas entendre des paroles méchantes venant des autres et mon esprit à rechercher le renom était fort. Je voulais effectivement gagner plus d'argent. J'ai été choquée en découvrant ces attachements.
Mes parents ont légué une de leurs propriétés à mon frère aîné et à sa femme. Je ne me suis pas plainte de cette décision.
Je menais une vie simple, mais heureuse. Je sautillais en marchant. Mon fils me demandait pourquoi j'étais si heureuse chaque jour. Je lui ai dit que je vivais en conformité avec Authenticité-Bienveillance-Tolérance, la nature de l'univers. Je faisais ce que le Ciel me demandait de faire, alors comment pouvais-je ne pas être heureuse ?
Toute ma famille a bénéficié du Falun Gong
Mon père n'osait pas pratiquer le Falun Gong parce qu'il avait été persécuté par le PCC. Mais il disait que le Maître du Falun Gong était très bon et il a prédit que toute la Chine pratiquerait le Falun Gong dans le futur. Il disait qu'il soutiendrait la pratique lorsque ce jour arriverait. Son soutien envers le Falun Gong a guéri son hypertension et sa constipation. Il était plein d'énergie. Il avait presque 90 ans et pouvait encore sortir facilement, même en hiver. Ma mère aimait réciter « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Ses nombreuses maladies ont été guéries. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong à la fin de l'année dernière. Beaucoup de choses extraordinaires lui sont arrivées depuis.
Elle avait l'habitude de se lever à minuit pour manger afin que son estomac ne lui fasse pas mal. Mais à présent, elle dort jusqu'à 4 heures du matin, lorsqu'il est l'heure de pratiquer le Falun Gong. Elle a souvent vu les livres de Dafa briller d'une lumière dorée et les mots sur les brochures de Dafa étaient tous dorés.
Je cultive le Falun Gong depuis douze ans. C'est pour moi une telle chance que d'entendre la façon droite dont les pratiquants de Falun Gong se sont comportés face à une aussi cruelle persécution. Je suis reconnaissante envers les pratiquants qui ont risqué leur vie pour faire connaître le Falun Gong dans le monde entier, une nouvelle qui est finalement arrivée jusqu'à moi.
Traduit de l'anglais en Europe
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