(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996. Je souhaite partager quelques-unes de mes expériences de cultivation de l'année écoulée.
Je suis enseignant dans un lycée du canton. Il y a plusieurs années, j'ai clarifié la vérité à mes élèves pendant la classe et j'ai alors été menacé par l'administration de l'école. Ils ont arrêté la rémunération de mes cours. J'ai été déchu du droit d'enseigner. Ils ont essayé de m'isoler.
Je savais que cela était arrivé parce que j'étudiais très peu le Fa et même quand j'étudiais le Fa, je n'étais pas concentré et ma pensée droite était insuffisante. Les forces anciennes avaient alors pris avantage de mes lacunes.
Parce que l'école avait un manque d'enseignants, le directeur a dû rétablir ma situation et il m'a permis d'enseigner à deux classes de chinois. Plus d'une fois, il a souligné que je n'étais pas autorisé à parler à mes élèves du Falun Gong. Je n'ai pas coopéré avec cette demande, mais j'avais de la peur et de l'inquiétude au cœur.
J'ai commencé à enseigner aux deux classes quand les élèves étaient en première année de lycée et je les ai suivis jusqu'à la troisième année. En tant que pratiquant de Falun Gong, je savais que les élèves dans ces classes attendaient d'entendre la vérité sur le Falun Gong et attendaient d'être sauvés. Je savais que je devais prendre bien soin d'eux. Au début, ma peur m'empêchait de parler de la persécution. Mais à plusieurs reprises, je me suis assez détendu pour que mes sujets d'enseignement coulent naturellement vers le sujet du Falun Gong.
Les élèves devaient être diplômés dans un mois, mais je ne leur avais toujours pas parlé de démissionner de leur adhésion aux ligues de la jeunesse du Parti communiste chinois (PCC). J'étais craintif et, à cause de mes conceptions, je ne leur ai pas clarifié les faits et j'ai délaissé cet aspect important de les sauver jusqu'au tout dernier moment. J'étais inquiet et aussi je sentais que c'était difficile à faire. Je suis devenu très anxieux.
Une nuit, il y a eu une panne d'électricité. Je devais avoir ma première classe. Quelques bougies servaient de lampes quand je suis entré dans la salle de classe. Il faisait assez sombre. Beaucoup d'élèves étaient dans l'incapacité de lire ou d'écrire, alors certains d'entre eux m'ont demandé de leur raconter des histoires.
Je leur ai raconté l'histoire d'un vieil ange et d'un petit ange et je leur ai expliqué le principe de la rétribution karmique. Un élève m'a demandé de leur raconter des histoires concernant ma vie. Je savais qu'il était temps pour moi de leur dire la vérité. Je leur ai demandé de deviner si j'avais vécu une vie heureuse. Tous ont répondu oui à l'unisson. Je leur ai dit que j'avais bel et bien vécu une vie heureuse, même si ceux qui me connaissaient pensaient que j'avais vécu une vie misérable.
Les élèves m'ont demandé pourquoi. Je leur ai dit que j'avais été illégalement détenu plusieurs fois parce que j'étais allé à Pékin faire appel à la justice pour le Falun Gong et que j'avais été une fois envoyé dans un camp de travaux forcés. Mon salaire avait été considérablement réduit. Pendant trois ans, j'ai dû vivre avec une allocation mensuelle de 180 yuans (26,50 $US). Je leur ai dit comment les pratiquants sont torturés dans les camps de travaux forcés et leur ai donné des exemples.
La salle de classe était très calme et les élèves étaient abasourdis par les histoires. Ils n'avaient jamais entendu parler de choses si cruelles et ne pouvaient pas croire que leur professeur avait enduré une si grave persécution. Ils me regardaient avec des larmes dans les yeux. Leur professeur principal est venue pour leur allumer plus de bougies. Ils l'ont pressée pour qu'elle parte rapidement pour que je puisse leur raconter d'autres d'histoires sur ma vie.
J'ai dit que j'avais quelque chose de très important à leur dire et que cela pouvait déterminer leur vie ou leur mort. J'ai parlé de la façon dont les cieux élimineraient le PCC et comment des centaines de millions de gens avaient déjà démissionné du Parti communiste. Je leur ai dit les raisons de cette élimination et pourquoi les gens devaient démissionner du PCC et de ses organisations affiliées pour rester en sécurité. J'ai mentionné la pierre trouvée dans le Guizhou où était inscrit en caractères chinois « le Parti communiste chinois périra ».
Les élèves m'ont entouré après le cours. Certains m'ont demandé sérieusement ce qu'ils pouvaient faire s'ils étaient membres des organisations pour la jeunesse du PCC. Le cours suivant était sur le point de commencer et j'ai pensé que je n'avais pas assez de temps pour leur parler un par un s'ils voulaient démissionner. J'ai pensé utiliser un autre cours pour leur clarifier la vérité un peu plus et pour leur dire de démissionner. Je réalise maintenant que j'aurais dû leur dire de démissionner immédiatement. Quelques élèves m'ont même demandé comment pratiquer les exercices. Je leur ai dit de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, d'être de bonnes personnes et de regarder en eux quand il y a un conflit. Un élève a dit : « Professeur, vous êtes vraiment bon et patient. »
J'ai décidé de dire aux élèves d'exprimer leur souhait de démissionner du PCC lors du cours du soir de la semaine suivante. J'avais de la crainte dans le cœur. J'avais peur que le personnel de l'administration puisse me découvrir ou que les élèves puissent me signaler. J'avais aussi peur que certains élèves puissent croire que j'était en train de gaspiller leur temps précieux parce que leurs examens de fin d'année n'étaient plus qu'à deux semaines de là. Cependant, je me suis aussi rappelé qu'ils étaient venus pour le Fa et leur salut. Leur côté éveillé attendait que les pratiquants de Dafa les sauvent. Je ne devais pas les négliger à cause de mes conceptions humaines. Le Fa du Maître m'est venu à l'esprit.
Le Maître a dit :
« Je suis enraciné au plus profond de l’univers ; si quelqu’un était capable de s’en prendre à vous, c’est à moi qu’il s’en prendrait et pour le dire carrément, il s’en prendrait à l’univers. » (Première Leçon, Zhuan Falun)
J'ai essayé de renforcer ma pensée droite.
Alors que j'entrais dans la salle de classe, un élève nommé Luo a commencé à lire un poème tiré d'un manuel qui avait été écrit par le fondateur du PCC Mao Zedong. Je n'avais pas enseigné aux élèves ce poème. En fait, je ne leur ai enseigné aucun des articles de Mao, parce que ses écrits sont remplis de mensonges et qu'il y a des facteurs pervers derrière ses mots. Je ne voulais pas empoisonner les élèves. En tant que pratiquant de Dafa, je devais les sauver. Je trouvais des excuses logiques pour éviter ces articles. J'ai parfois simplement utilisé le titre pour leur permettre de comprendre la véritable histoire du PCC.
Les élèves avaient appris une quantité considérable de faits. J'ai émis une forte pensée droite et j'ai ensuite à nouveau parlé du mouvement des démissions du PCC. J'ai alors demandé aux élèves d'écrire leur nom sur les bouts de papier que je leur avais donnés s'ils étaient d'accord pour démissionner des organisations pour la jeunesse du PCC.
Luo continuait à interrompre. Il a dit qu'il devait étudier et qu'il ne voulait pas perdre son temps avec ça, il a aussi maudit les élèves qui voulaient démissionner. Il a même dit que les pratiquants de Falun Gong faisaient ces choses pour de l'argent.
Je savais qu'il faisait ces choses exprès. Je lui ai souri et j'ai dit à haute voix : « Les pratiquants de Falun Gong fabriquent les documents avec leur propre argent. Ils font cela du fond du cœur et risquent leur vie pour dire la vérité aux gens. Si je vous donnais de l'argent, le feriez-vous ? »
« Je pourrais le faire », a-t-il dit cyniquement, « l'argent est tout-puissant. Sans argent vous ne pouvez rien faire du tout. »
« Luo ne peut pas comprendre ce que j'ai dit », ai-je dit à la classe, « j'espère qu'il pourra comprendre dans le futur. »
J'ai pensé qu'il était sans espoir et qu'il ne pouvait pas être sauvé. Je lui avais parlé de tant de faits, mais il avait toujours l'esprit confus. Beaucoup d'élèves parlaient entre eux. Certains hésitaient. J'ai souligné à plusieurs reprises l'importance de démissionner du Parti communiste. Seulement une douzaine d'élèves ont remis leur note. La plupart d'entre eux ne l'ont pas fait.
J'ai regardé en moi et j'ai trouvé que j'étais attaché au nombre de personnes qui démissionneraient du Parti communiste et je voulais un bon résultat. J'avais toujours des craintes. Je ne l'avais pas fait simplement avec l'intention de les sauver.
Luo a commencé à mal se conduire en classe. Il parlait aux élèves derrière lui pendant que je faisais mon cours. Il me regardait aussi avec de la provocation et de la moquerie dans les yeux. J'ai aussi senti sa peur et qu'il se tenait sur ses gardes avec moi. Il dormait parfois sur son bureau, ce qu'il n'avait jamais fait auparavant.
Je craignais qu'il affecte les élèves autour de lui, même s'ils avaient déjà démissionné des organisations affiliées au Parti communiste. J'ai émis une forte pensée droite pour nettoyer les facteurs pervers derrière lui pour l'empêcher d’influencer les autres élèves. Je le considérais déjà comme quelqu'un qui interférait avec mes personnes à sauver et comme quelqu'un qui avait été empoisonné jusqu'à la moelle par le PCC.
J'ai demandé aux élèves d'étudier par eux-mêmes pendant les derniers cours. J'ai appelé les élèves à mon bureau un par un pour leur clarifier la vérité et les persuader de démissionner des organisations affiliées au PCC. Je pouvais seulement parler à deux ou trois élèves pendant chaque cours parce que je devais passer du temps au début de chaque session à éliminer les mauvaises pensées et les conceptions humaines qui m'empêchaient de clarifier la vérité. Je récitais le Fa du Maître dans mon esprit et j'essayais de renforcer ma pensée droite et d'éliminer les mauvaises choses et mauvais éléments qui empêchaient les élèves d'être sauvés par la pensée droite. Je n'avais pas l'intention de parler à nouveau avec Luo.
Un jour en classe, j'étais en train de réciter le Fa du Maître « La compassion peut faire fondre Ciel et Terre en printemps » (La Loi rectifie l’Univers, Hong Yin II) tout en émettant une forte pensée droite. Mon cœur était plein de bienveillance et de droiture. J'ai regardé Luo et j'ai réalisé que je devais lui parler. Il était si gravement empoisonné et il avait besoin d'écouter plus de faits. La vérité dissoudrait les mauvais éléments dans ses pensées. Donc je l'ai appelé à mon bureau. Il a semblé un peu choqué et y est venu à contrecœur.
« Je garderai beaucoup de bons souvenirs de vous », lui ai-je dit avec sincérité et bienveillance, « vous m'avez fait un gros câlin la veille de Noël l'an dernier. Vous avez activement répondu à mes questions en cours. Vous lisez les manuels scolaires avec émotion. Tous ces actes m'ont ému. Mais j'ai des regrets parce que je ne suis pas capable d'éliminer vos incompréhensions envers le Falun Gong. Je suis incompétent à cet égard. »
« Professeur, je crois ce que vous avez dit en fait », a-t-il dit, « mais je suis confus. Je suis comme à un croisement et je ne sais pas quel chemin prendre. »
Sa réponse ma vraiment surpris. Il semblait ému. Je lui en ai dit plus sur le Falun Gong et sur les brutalités et les mensonges du PCC. Il était d'accord que le Falun Gong est bon et que le PCC est mauvais.
« En tant que personne juste », lui ai-je dit, « vous devriez vous débarrasser de ces organisations et vous en tenir à l'écart. Souhaitez-vous démissionner des organisations pour la jeunesse du PCC ? »
Il a dit qu'il allait démissionner par ses propres moyens en ligne. J'étais soucieux qu'il puisse changer d'état d'esprit. J'ai pris conscience que j'étais impatient. Il était temps de laisser aller. Les forces anciennes pourraient encore interférer avec son salut, alors j'ai émis une forte pensée droite dans mon cœur. Je lui ai dit que je respectais sa décision et qu'il devait utiliser un logiciel pour contourner le pare-feu afin d'aller sur les sites web étrangers non-censurés s'il souhaitait démissionner du PCC.
Je lui ai donné une clé USB contenant un logiciel pour contourner le pare-feu quelques jours plus tard et lui ai dit comment l'utiliser. Il m'a alors demandé de l'aider à démissionner des organisations pour la jeunesse du PCC. Je lui ai demandé s'il voulait utiliser son nom réel ou un pseudonyme. Il a hésité et a dit : « Je dois y réfléchir. Professeur, Je vous ferai savoir dès que j'aurai trouvé un nom. »
J'ai pensé que c'était mieux de l'aider à démissionner sur le champ et aussi parce que la perversité interférait constamment avec lui. Je lui ai donné le pseudonyme « Gao Xiang ».
« Ce nom veut dire que vous volez haut et librement », lui ai-je expliqué, « j'espère que vous volerez haut et librement tout au long de votre vie. »
Il a accepté joyeusement et m'a remercié avec sincérité.
Il a complètement changé après cela. Il n'était plus impétueux ni turbulent. Il n'était plus hostile envers moi. Il est devenu calme en classe. Il incarnait le calme et le bonheur d'un être qui avait été sauvé. J'ai failli ne pas le sauver. J'avais le regret d'avoir pensé qu'il était complètement sans espoir. Merci Maître de m'avoir donné des indices, de m'avoir fait lâcher mes mauvaises pensées et d'avoir laissé la bienveillance remplir mon cœur pour que Luo soit sauvé.
J'ai tiré une leçon de cet incident. Ne pas juger une personne selon son comportement. Ne pas renoncer à lui parce qu'il adopte un mauvais comportement pendant une courte période. Traiter les êtres avec la plus grande bienveillance. Merci Maître pour votre infinie compassion envers les disciples et les êtres.
(Treizième conférence de partage d'expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)
Traduit de l'anglais en France
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