(Minghui.org) J’ai enseigné pendant trente ans et n'ai jamais pensé que je serais emprisonné en raison de mes efforts pour être une bonne personne vivant selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance

J’ai commencé la pratique du Falun Dafa dans la deuxième moitié de 2011. Peu après le début de la pratique, toutes mes maladies ont disparu. J’ai abandonné mes mauvaises habitudes, dont fumer, consommer de l'alcool et jouer aux cartes. Ma personnalité égoïste a changé et j'ai commencé à me soucier des autres.

En distribuant des documents d’information du Falun Dafa vers la fin août 2015, j’ai été arrêté. J’ai été détenu dans un centre de détention local pendant plus de deux mois pour avoir refusé de calomnier le Falun Dafa.

Un trafiquant de drogue : « Je vais pratiquer le Falun Dafa après ma sortie »

Le premier matin après ma détention, j’ai mis accidentellement les chaussons d’un autre détenu. Le détenu m'a injurié et a menacé de me battre s'il m’entendait parler du Falun Dafa.

J’ai refusé de réciter les règles pénitentiaires et de faire le dur labeur. Les gardes et moi avons convenu que je pourrais travailler, mais sans quota. De plus, je n'avais pas à réciter les règles pénitentiaires.

Un soir, je me suis croisé les jambes dans la position du lotus pendant un certain temps après le dîner. Le détenu en chef m’a signalé au gardien et on m’a donné un avertissement. J’ai regardé mes compagnons de cellule qui étaient des présumés assassins, violeurs, toxicomanes, trafiquants de drogue et coupables de violations de la loi. J'étais bouleversé dans mon cœur d'avoir à rester dans la même cellule qu'eux simplement parce que je pratiquais le Falun Dafa.

Puis, je me suis rappelé les paroles du Maître :

« En toutes circonstances, nous devons être bons avec les autres, traiter les gens avec bienveillance » (Zhuan Falun)

J'ai donc décidé de montrer aux détenus la valeur des principes du Falun Dafa. J'ai été chargé de laver la vaisselle et ai fait en sorte qu'elle soit impeccable. J'ai aussi aidé certains détenus à atteindre leur quota.

La nourriture dans le centre de détention était terrible, donc j’ai acheté de la nourriture supplémentaire et l'ai partagée avec les détenus qui n’avaient pas d’argent. Ils me traitaient mieux, car j’étais gentil avec tout le monde. Un détenu a déclaré que tout était beaucoup plus propre depuis mon arrivée au centre.

Un détenu qui était un présumé trafiquant de drogue a dit à ses compagnons de cellule à voix basse : « Je vais pratiquer le Falun Dafa après ma sortie. Il pratique le Falun Dafa et il est différent de nous tous. Il se soucie vraiment de nous. »

Un garde : « À en juger par cette seule lettre, vous êtes une bonne personne »

Après deux semaines au centre de détention, j’ai écrit une lettre à mon épouse, demandant des vêtements et des livres. Je lui ai également demandé de donner 1000 yuans à un orphelin, un lycéen dont les parents avaient été persécutés à mort pour la pratique du Falun Dafa.

Le gardien vérifie toutes les lettres avant leur envoi. Il a dit : « À en juger par cette seule lettre, vous êtes une bonne personne. »

« Les pratiquants de Falun Dafa cultivent Authenticité-Bienveillance-Tolérance », ai-je dit. « C'est aussi simple que cela et cela guide les gens vers la bonté. »

Il a changé son attitude envers moi. Il ne m'interrompait plus quand je parlais du Falun Dafa. Au lieu de cela, il posait des questions. Après un certain temps, les détenus se réunissaient autour de moi et m’écoutaient parler du Falun Dafa.

Je leur ai parlé de l'imposture des auto-immolations de Tiananmen, de la raison pour laquelle le Parti communiste chinois (PCC) persécute le Falun Dafa, et pourquoi chaque personne doit démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. En plus, je leur ai raconté beaucoup d’histoires sur le Falun Dafa.

Les détenus ont commencé à me saluer avec les deux mains ensemble, tout en disant : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

Au cours de vacances nous avons tous eu une pause de douze jours du travail. Le centre de détention a ordonné à toutes les personnes incarcérées d'étudier pendant la pause et le détenu en chef m’a demandé d’enseigner la classe. J’ai parlé de la culture traditionnelle chinoise.

Je leur ai enseigné que la culture chinoise a été transmise par les cieux, et que dans le passé, les Chinois croyaient en des divinités et respectaient le ciel et la terre. J’ai également expliqué comment ils valorisaient la vertu et comprenaient que faire le bien mènerait à des récompenses tandis que commettre de mauvaises actions engendrerait la rétribution.

Les détenus ont écouté très attentivement et ont dit : « Si j’avais su cela plus tôt, je ne serais pas ici maintenant. »

Un des gardes écoutait à l’extérieur de la porte. Il m’a dit qu’il aurait aimé que je puisse enseigner la culture chinoise traditionnelle à sa fille.

« Laissez-le sortir, autrement la volonté du ciel ne le tolérera pas ! »

Des détenus arrivaient et sortaient. Un détenu a dit à d’autres : « Ceux qui ont été libérés ce mois sont soit restés près de lui, soit ils ont lavé la vaisselle avec lui. »

Je leur ai dit que je n’avais pas de pouvoirs spéciaux, mais j'avais enseigné à ces détenus à réciter « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. Ils doivent avoir été libérés en raison de bénédictions du Falun Dafa. » Plusieurs détenus qui avaient des doutes au sujet du Falun Dafa ont été convaincus que la pratique est bonne.

J’ai été détenu dans le centre de détention pendant plus de deux mois et j'ai parlé du Falun Dafa à 52 personnes. Seuls deux d'entre eux ont déclaré qu’ils ne croyaient ni en le Parti communiste chinois (PCC) ni en le Falun Dafa. La cinquantaine d'autres a décidé de démissionner du PCC avec leur véritable nom.

Ma maladie cardiaque a réapparu après deux mois dans le centre de détention. Les détenus étaient inquiets à mon sujet, mais je savais que c'était le Maître qui m'aidait à être libéré. Le détenu qui avait menacé de me battre quand j'avais accidentellement mis ses pantoufles a crié : « S'il vous plaît, aidez-le ! Laissez-le sortir, sinon le ciel ne le tolérera pas ! » J'avais le visage couvert de larmes quand il a crié cela. J'ai été libéré une semaine plus tard.

Traduit de l'anglais au Canada