(Minghui.org) J’ai 79 ans et je cultive et pratique le Falun Gong (aussi connu comme Falun Dafa) depuis 21 ans. Onze maladies différentes sont parties en l'espace de trois mois quand j’ai commencé la cultivation et pratique.
Avant l’âge de 50 ans, j’avais perdu la capacité de travailler. Je devais m’arrêter deux fois pour me reposer quand je montais au quatrième étage où je vivais, je ne pouvais tenir une bassine d’eau et il fallait que j’emporte partout les médicaments pour mon problème cardiaque. Depuis que j’ai commencé à pratiquer Dafa, je ne dois plus prendre de médicaments et ma santé est bonne.
Cependant, le Parti communiste chinois ne s’occupe pas des bons effets du Falun Gong sur la santé. Le chef du Service de la sécurité intérieure de la localité et 17 agents de police sont arrivés avec sept véhicules et ont pillé mon domicile le 25 octobre 2007. Ils ont confisqué ma nouvelle voiture, une télévision, un ordinateur et 22 000 yuans.
Mon deuxième fils et moi, nous avons été arrêtés et emmenés au poste de police. Je criais « Falun Dafa est bon » quand j’ai été forcé d'entrer dans la voiture de police.
Mon fils et moi avons parlé à la police au sujet du Falun Gong et nous avons espéré qu’ils allaient arrêter de persécuter les pratiquants et choisir un bon futur pour eux-mêmes.
J’ai dit au chef de la police qu’on le tiendrait responsable pour son comportement criminel. Il a évité de me regarder en face et il a dit qu’il suivait simplement les ordres donnés par ses supérieurs. Je lui ai dit qu’il ne devait pas faire tout ce que ses supérieurs lui disaient de faire si cela va à l’encontre de la Constitution.
J’ai raconté à de nombreux policiers qu’il y avait beaucoup de gens qui ont persécuté les pratiquants de Falun Gong et qui sont décédés à l’âge de trente ou quarante ans. Ils ont écouté avec une pleine attention, mais ils n’ont rien dit.
Mon fils a été emmené à un centre de détention où il a eu sa nuque, ses mains et ses pieds attachés par des chaînes pendant un mois entier.
Illustration de torture : mains, pieds et nuque attachés
J'ai été emmené au deuxième camp de travaux forcés de la province du Shandong un mois plus tard. Mon fils était déjà là-bas. Il avait l'air d'avoir beaucoup souffert en détention, mais il croyait toujours fermement en le Falun Gong.
J’ai refusé de signer mon nom quand je suis arrivé au camp. On m’a dit que je n’étais autorisé à parler à personne pendant une semaine, mais j’ai refusé d’obéir à leur règlement.
Il y avait 20 détenus dans le bâtiment où j’ai été placé. Ils avaient tous l’air déprimé. J’ai parlé avec eux de l’histoire du PCC et des crimes qu’il a commis contre le peuple chinois. De nombreux détenus ont écouté avec attention et certains ont acquiescé avec estime.
Un des chefs des gardes pouvait m’entendre depuis l’extérieur et a donné l’ordre à deux gardiens de parler avec moi en privé. Ils ont essayé de me faire renoncer à ma croyance en le Falun Gong.
Un chef des gardiens, dont les exploits pervers ont été publiés sur le site Internet Minghui, m’a plusieurs fois donné l’ordre de ne pas parler du Falun Gong, parce qu’il avait des ordinateurs et qu’il savait déjà ce qu’était le Falun Gong.
Je lui ai demandé : « Puisque vous savez que le Falun Gong est bon, pourquoi faites-vous encore du tort aux personnes innocentes pour Jiang Zemin [l’ancien chef du PCC] ? »
« Parce qu’il est le chef de notre pays », a-t-il répondu.
J’ai dit : « Jiang a vendu notre pays et a lancé le meurtre des étudiants universitaires dans le massacre à la place Tiananmen. Il est le cerveau de la persécution et du meurtre des pratiquants de Falun Gong. Pourquoi voulez-vous le suivre ? »
Le visage du gardien est devenu tout pâle et ses mains tremblaient. Il n'a cessé d'agiter la main pour que je quitte son bureau.
Un détenu m’a parlé pendant environ une heure de sa croyance. Il était écrivain et avait cultivé et pratiqué le Falun Gong. Les gardiens l’ont forcé à renoncer à sa croyance et à la place, il a commencé à croire dans une voie bizarre du bouddhisme. C’était la troisième fois qu’il était détenu dans un camp de travail.
Je lui ai dit qu’il ne devrait pas inciter les autres à apprendre cette forme bizarre du bouddhisme, car cela allait non seulement leur nuire, mais aussi nuire à lui-même. Je lui ai donné le conseil d’arrêter avec cela immédiatement.
Un gardien m’a rendu visite environ une heure plus tard et a dit qu’ils avaient décidé de me libérer. Il se demandait quelle raison utiliser pour me laisser rentrer à la maison.
J’ai dit : « Tout d’abord, c’était incorrect de m’emmener ici. C'est juste de me libérer. Cela s’appelle corriger ses erreurs. » Il est parti sans dire un mot.
J’ai été libéré le 15 décembre 2007, et on m’a dit que j’allais être mis sous résidence surveillée pendant un an et demi.
Traduit de l'anglais en Belgique
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