Une pratiquante d’Israël : Prises de conscience sur mon chemin de cultivation

(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

Je n’avais pas l’intention d’écrire un partage d’expériences, mais lors de l’étude du Fa, une phrase du Maître m’a interpellé : « C’est ce qu’il a dit dans son rapport » (Zhuan Falun). J'ai pensé devoir partager quelques-unes de mes expériences de cultivation durant ces dernières années.

Mon chemin de cultivation est relativement calme, sans grandes épreuves ni tribulations et consiste en petites choses auxquelles je m’éveille de manière régulière.

Abandonner la peur des gens et des défis

Pendant un certain temps, je me cultivais partiellement dans la solitude. Je clarifiais les faits principalement par Internet et j’avais peu de contact avec les pratiquants à part mon mari et un autre pratiquant âgé de Russie. « Se cultiver dans la solitude » me semblait être le plus confortable, mais au fil du temps, j’ai progressivement développé un attachement à « la peur des gens ».

J’essayais d’éviter les gens, je ne voulais pas avoir de contacts avec aux, j’avais le sentiment qu'interagir avec les gens était embêtant et que cela dérangeait ma paix et tranquillité.

Deux choses se sont produites pour me secouer et m'amener à sortir de cet état. La première a été des maux de tête relativement prolongés qui se sont manifestés alors que je travaillais sur l’ordinateur. Je n'arrivais pas à trouver ce qui en était la cause. J'ai cherché en moi-même et j'ai j’essayé de trouver des articles sur le sujet sur Minghui.

Curieusement, une petite voix me disait que je devais au moins temporairement m’éloigner de l’ordinateur, car j’absorbais probablement de mauvais messages. Pendant un certain temps, une illusion est apparue pour me faire croire qu’allumer l’air conditionné en été apaisait les symptômes. Cependant je me disais à moi-même : « Comment est-ce possible ? »

Le Maître a dit :

« Un pratiquant ne craint ni le froid ni la chaleur. Et le vent ne peut pas vous rendre malade. » (« Enseignement de Fa à la conférence de Fa de Singapour »)

Après avoir arrêté de travailler principalement sur l’ordinateur, mes maux de tête chroniques ont disparu entièrement. Je pense qu’il y avait deux raisons. La première était que je devais faire plus de clarification des faits directement et l’autre l’absorption de messages malsains quand je clarifiais les faits sur Internet. Je regardais aussi occasionnellement des vidéos ordinaires, donc c’était une autre raison.

Une autre chose qui m’a aidée ont été certaines remarques que les compagnons de cultivation ont faites. Un pratiquant plus âgé m’a posé très doucement une question rhétorique : « As-tu un peu d'interactions réelles avec les gens ? » Ses paroles m’ont troublée, mais j’ai tenté de justifier l’attachement et j’ai dit : « Les pratiquants ne devraient pas craindre la solitude, n’est-ce pas ? » Lors d’un conflit avec mon mari, ses paroles ont touché mon attachement. Il a dit : « Sais-tu pourquoi tu évites les gens ? C’est à cause de ta peur du rejet ! » Encore une fois, l’attachement a été suscité et j’ai réagi en disant : « Pourquoi me juges-tu ? »

Quand je me suis calmée, je savais que j'avais tort et que je ne faisais que défendre l'attachement. Je me souviens également que, pendant une grande étude du Fa il y a quelque temps, une autre pratiquante a regardé dans ma direction et a parlé de la nécessité de sortir pour clarifier la vérité et pas seulement travailler sur des projets depuis la maison. Elle l’a dit avec vigueur et s’est mise à tousser après. Je me suis dit à ce moment-là que sa toux était probablement liée à un attachement à la recherche ou même au jugement. Pourtant, j'ai omis de regarder à l'intérieur. Le Maître nous a dit que rien n’arrivait aux pratiquants sans raison. Il y avait une raison pour laquelle j'avais entendu cette remarque et elle était pour moi.

J’ai recommencé à fabriquer des fleurs de lotus en papier. Lorsque nous avons commencé à les distribuer dans différents quartiers, mon mari a dit : « Ne serait-il pas préférable de les donner directement aux gens ? » J'ai répondu qu'il n'y avait rien de mal à accrocher des fleurs de lotus aux portières des voitures, que c'était comme une petite surprise et que moi-même je préférais quand les gens me donnaient des choses de cette façon, plutôt que de me confronter directement. Lorsque j'ai prononcé ces mots, j'ai toussé. Pendant ma cultivation, j'ai remarqué maintes fois que lorsque ma pensée n'est pas juste ou que je parle à partir de mes attachements, j'ai une petite toux.

Après cela, ma cultivation a complètement changé. Mon mari et moi (ou parfois juste moi) allons dans des lieux publics pour faire les exercices et distribuer des documents de clarification des faits et des fleurs de lotus en personne. Je me sens plus confiante au contact des gens et n’ai plus peur d’eux, des conflits ni des remarques négatives.

Le Maître a dit :

« Le vagabondage est très dur, il erre dans la société, mendiant sa nourriture, rencontrant toutes sortes de gens qui se moquent de lui, l’insultent et profitent de lui ; il va affronter toutes sortes de choses. » (Zhuan Falun)

S'engager dans les activités de Dafa à l'extérieur est semblable à errer dans la société

Le Maître a arrangé qu’une grande épicerie avec de nombreux produits de Russie ouvre près de l'entrée de notre kibboutz. Elle est ouverte tard le week-end ainsi que pendant les vacances, cela attire beaucoup de personnes prédestinées. Je m’y rends pour faire les exercices, distribuer des fleurs de lotus et des messages de clarification des fait que j'écris à la main.

Les Russes ne sont pas très réceptifs à ces documents, mais j'essaie d'ouvrir mon cœur. Même quand ils disent non, je leur demande : « Voulez-vous le prendre quand même ? C'est bien », et ils le prennent. Je me rappelle à moi-même que ce qui compte, c'est le cœur. Parfois, quand les gens refusent de prendre une fleur de lotus, je leur dis : « C'est un cadeau et il contient un message important » et ils le prennent.

Il y a habituellement de la musique à l'entrée de l'épicerie. Parfois, ça me dérange, mais d'autres fois, je n’y pense plus lorsque je fais les exercices. Peut-être le Maître fait en sorte que je ne l’entende pas. Quand je pratique, je me rappelle trois choses. La première est de ne pas me faire valoir et de me valider moi-même lorsque je me trouve là. La deuxième est d’ouvrir mon cœur et de le remplir de compassion et la troisième est de ne pas être affectée par les interférences, que ce soit la musique forte, les odeurs désagréables, les gaz d'échappement des voitures ou les conditions météorologiques. Je travaille encore là-dessus.

Le Maître a dit : « La compassion émerge dans le cœur » (Falun Gong)

J'ai lu une fois un article de partage d'expériences d’une pratiquante qui disait qu'elle clarifie les faits avec le sourire et que cela l'incite à sourire davantage. Alors, pendant un moment, j'ai essayé de sourire plus aux gens, mais j’avais l’impression d’être comme une actrice jouant la comédie. Je me suis rendu compte plus tard que la compassion n'a rien à voir avec nos expressions faciales. Elle vient de la pureté de notre cœur et de nos intentions.

Le Maître a dit :

« Certains diront que lorsque vous souriez à quelqu’un et que vous vous montrez vraiment doux et aimable, c’est cela shan. Ce n’est qu’une attitude amicale dont fait preuve un être humain. »

« Et c’est ce que signifie la compassion – ce n’est pas une manifestation intentionnelle, ce n’est pas une démonstration de préférence humaine, bien ou mal, ce n’est pas ''si vous êtes bon envers moi, alors je serai bienveillant envers vous.'' » (« Enseignement de la Loi à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009 » dans Enseignement de Fa à la conférence IX)

Maintenant, quand je m'approche des gens, j'observe pour voir si j'ai encore peur d’être rejetée, si j’ai l’attachement à me faire valoir, si je cherche à obtenir des résultats ou si je précipite les choses quand je parle.

Devenir un parent et se conformer à la société

Mon mari (un compagnon de cultivation) et moi sommes mariés depuis environ huit ans. Quand nous nous sommes rencontrés, je lui ai dit que s'il voulait être avec moi, notre relation devrait être pure concernant notre relation intime. Je lui ai dit que, puisque nous étions tous les deux des pratiquants matures, il n'était pas nécessaire de faire ces choses de gens ordinaires, à moins que nous décidions de concevoir un enfant. À cette époque, je pensais que le fait d'avoir des enfants interférerait à la fois avec la cultivation personnelle et avec le fait de sauver les êtres. Mon mari a accepté ces conditions et a décidé de m'épouser, mais il y a eu de nombreux tests et défis à ce sujet au fil des ans. Néanmoins, les choses se sont calmées après un certain temps et maintenant notre relation est plutôt harmonieuse et pure à cet égard.

Quand nous avons d'abord décidé d'avoir un bébé, j'ai utilisé des conceptions ordinaires, telles que la compatibilité astrologique et nous avons essayé d'éviter certains mois que je jugeais non favorables. Quelques années ont passé sans grossesse.

Nous avons demandé plusieurs fois au Maître si nous devrions continuer à essayer, parce que nous voulions suivre le cours naturel et ne pas être gênés par le démon de la luxure. Chaque fois que nous avons tenté de concevoir, nous nous sommes assis pour émettre la pensée droite, afin de nettoyer complètement nos champs dimensionnels d'émotions et entrer dans un état d'esprit calme. Nous l'avons fait chaque fois. Nous nous rappelions de rester aussi conscients que possible pendant l'acte et de ne pas être influencés par la luxure ou les sensations physiques. Ne pas entrer dans le domaine de la luxure était extrêmement important pour moi et, pour la plupart du temps, j'ai senti qu'en le faisant de cette façon, nous réussissions à ne pas subir d'interférences. Lorsque l'un ou l'autre de nous pensait que l'autre voulait « essayer de concevoir » tout en ayant des pensées ou des désirs impurs, nous nous sommes dit d'attendre un meilleur moment.

Il y a eu des années où nous avions renoncé à l'idée d'avoir un enfant et pensions que peut-être ce n'était pas notre chemin donc nous évitions tout contact sexuel.

Lors de la dernière conférence de Fa, une pratiquante a partagé son expérience d’utiliser la Fécondation in vitro pour concevoir. Après ça, cela m’a fait réfléchir, j'ai suggéré à mon mari que nous devrions essayer. Il a répondu qu'il ne voulait absolument pas valider cette façon de concevoir, qui a été imposée aux humains par des extraterrestres. Je n’étais moi-même pas sûre si je voulais faire ça.

Nous nous sommes disputés, mais après quelques jours de réflexion, j'ai abandonné l'idée. Je me suis rappelée de suivre le cours naturel. Un mois plus tard, j'ai rêvé que j’habillais une fillette de 5 ou 6 ans. Et un mois plus tard, je suis tombée enceinte. Ce n'est que lorsque nous n'avons plus cherché ou n’avions plus de désir fort d'avoir un enfant, que nous nous sommes débarrassés des conceptions de « compatibilité astrologique » et que nous nous sommes tenus à faire les choses de manière traditionnelle - que nous avons alors eu la chance de devenir parents.

Nos deux familles nous ont encouragés à prendre une assurance santé afin que le bébé puisse naître à l'hôpital. Nous avons refusé toutes ces choses avec une forte pensée droite. J’ai l’intention de donner naissance à la maison, de façon traditionnelle.

Abandonner la mentalité à se faire valoir

Pendant un certain temps, j'ai remarqué que je parle souvent de moi-même, de ce que j'ai fait, de ce que j'ai réalisé ou de ce que j'ai accompli. En observant ces pensées, je me suis rappelé ce que Maître avait dit :

« ... il n’y a plus l’esprit humain de vouloir annoncer ses mérites : ''si je ne parle pas, qui va le savoir'' » (« Maturité » dans Points essentiels pour un avancement diligent Vol. III)

J'essaie maintenant d'être plus vigilante chaque fois que j'ouvre la bouche pour parler de moi, essayant d'observer s'il y a la moindre trace d'ostentation.

J'ai remarqué que, lorsque les pratiquants partagent, ceux qui parlent en premier en essayant de « résoudre le problème », d'aider un compagnon de cultivation ou d'indiquer les attachements, ont toujours la mentalité à se faire valoir. Mais le pratiquant qui parle le dernier tape toujours dans le mille et est souvent plus utile. Quand j'y ai réfléchi, j'ai réalisé que c'était parce que celui qui parle le dernier n'a pas un fort désir de se faire valoir et de se valider lui-même, donc ses paroles sont plus puissantes.

Quand mon mari rentrait du travail, je parlais souvent de moi-même, de ma journée et de ce que j'avais fait. J'ai remarqué qu'il m'écoutait patiemment. Maintenant, j'essaie de lui demander comment sa journée s’est passée plutôt que de parler autant de moi.

Abandonner l’attachement aux passe-temps, à la beauté et aux couleurs

Depuis quelques années, je fais des fleurs de lotus avec des perles. J'ai eu l'idée d'ajouter des motifs de perles aux fleurs de lotus après avoir observé l'artisanat des indiens d’Amérique. Au début, c'était bien. J'ai créé beaucoup de jolis motifs, les fleurs de lotus semblaient très attrayantes et les gens étaient heureux de les recevoir. Travailler avec de petites perles a nécessité beaucoup de patience.

Après un certain temps, le Maître a commencé à me faire remarquer les mots « passe-temps », « couleur » et « incolore » dans le Zhuan Falun. Je me suis éveillée au fait que je devrais probablement abandonner mon attachement à ces choses, car faire ces motifs en perles était vraiment devenu un passe-temps. Parfois, je voyais des gens jeter le message de clarification de la vérité sur la fleur de lotus, mais ils gardaient la fleur elle-même. Je me suis souvenue que le Maître a dit que nous ne sommes pas ici pour distraire les gens, mais pour les sauver.

Je me suis également éveillée - à mon niveau - au fait que, puisque les êtres à un niveau extrêmement élevé n'ont pas de corps, ils n'ont pas non plus d'attachement à la forme. Ne pas avoir de corps ne signifie pas seulement n'avoir aucun désir pour la nourriture ou n'importe quel genre d'activité physique, mais aussi n'avoir aucun désir pour une forme en elle-même. Est-ce que tout le monde n'aime pas regarder une belle forme, une belle personne ou un bel objet ? Si je veux atteindre un niveau plus élevé, ne devrais-je pas laisser tomber l'attachement à la forme en elle-même ? Cela, bien-entendu, comprend également l'attachement à de jolis dessins et à des choses brillantes et belles.

Le Maître a dit :

« Tout ce qu’il y a dans les autres espaces est splendide, beau et merveilleux, tout peut ébranler votre cœur. Si votre cœur est ébranlé, vous en serez peut-être troublé et votre gong sera en désordre, voilà ce qui arrive souvent. » (Zhuan Falun)

À présent, je fais de simples fleurs de lotus sans perles. Il est possible qu’elles ne soient pas aussi éblouissantes d'un point de vue humain, mais je suis sûre qu'elles ne sont pas moins puissantes à sauver les êtres.

Je suis aussi vigilante quand je suis attirée par la beauté et si je fais des commentaires dans mon esprit si une certaine personne est bien habillée ou a un beau corps. D’après ma compréhension, l'attachement à la luxure dans les royaumes inférieurs se manifeste sous forme de désir du contact physique et du toucher et dans les royaumes supérieurs, il se manifeste sous la forme de l'attirance et du désir pour la forme elle-même.

Pendant un certain temps, j'ai remarqué que la couleur rouge me gênait. Nos voisins ont un toboggan en plastique rouge vif pour leurs enfants. Parfois, je le mettais sur le côté si je faisais les exercices dehors la nuit, afin de ne pas être dérangée par la couleur. Plus tard, mon mari a également partagé qu'il trouvait la couleur rouge vif un peu irritante et m'a demandé de déplacer un arrosoir avec un bouchon rouge vif. Quand j'étudiais le Fa, le mot « rouge » est ressorti. Quand j'ai regardé la photo du Falun, j'ai vu qu'elle avait un peu de rouge dedans. Alors, le Maître m'a montré cette phrase :

« Ce Falun a des couleurs d’un certain éclat, nous le prenons donc comme emblème de notre Falun Dafa. » (Zhuan Falun)

Soudainement, j’ai commencé à souvent remarquer des objets rouges brillants. Un voisin mettait un canapé rouge vif à l'extérieur ou je voyais un siège de toilette rouge vif pour enfant.

J'ai réalisé qu’abandonner l'attachement à la couleur ne se réalise pas en essayant d'éviter de regarder la couleur, mais par le fait de ne pas être affecté à la vue d’une certaine couleur. Rien de ce que mes yeux voient ne devrait me toucher et je ne devrais pas délibérément changer le monde extérieur ou éviter quelque chose afin de ne pas être en affectée.

Voilà les points auxquels je me suis éveillée à mon niveau. J'ai encore beaucoup d’attachements à supprimer. Mon esprit n'est toujours pas serein à certains moments ; je dors trop surtout quand j'ai des symptômes de karma de maladie ; je lutte toujours pour l'intérêt personnel et je ne cultive pas toujours la parole. Je suis toujours attachée au confort et aux plaisirs des gens ordinaires, surtout quand il s'agit de nourriture ; j'ai encore des émotions humaines et ma tolérance est limitée. Quand je souffre, je retombe toujours dans l'attachement à blâmer et à me plaindre.

Je vous prie d’indiquer toute chose qui n'est pas dans le Fa.

Traduit de l'anglais en Europe