(Minghui.org) Je souhaite être comme un pur lotus, apportant bonté et espoir aux êtres de ce monde.

« Le pur lotus est né de la Loi

La compassion diffuse une brise parfumée

Et répand une douce rosée sur le monde humain

Les lotus fleurissent et remplissent tout le jardin du Ciel »

(« Lotus parfumé » dans Hong Yin II)

« Je pratique le Falun Dafa maintenant. Cette pratique peut tout changer ! »

Avant de commencer à pratiquer le Falun Dafa (aussi connu sous le nom de Falun Gong), j'étais physiquement et mentalement épuisée. Mon mari avait toutes sortes de mauvaises habitudes, comme boire et jouer. Il ne se souciait ni de moi ni de notre fille et souvent n'entrait pas de toute la nuit. Je pleurais et me plaignais à mes collègues au travail et à quiconque voulait m'écouter.

Pour sauver mon mariage, j'ai essayé de faire plaisir à la famille de mon mari. Mais quels que soient mes efforts, je n'y arrivais pas, ma belle-mère et mes belles-sœurs m'en voulaient. Ils me réprimandaient et me maltraitaient quand elles le voulaient, même devant ma fille. Je sentais que ma vie n'avait aucun sens.

Une amie m'a présenté le Falun Dafa en 1995. Dès que j'ai vu la première des conférences du Maître, je savais que c'était ce que j'avais attendu toute ma vie. Grâce à la cultivation et pratique, ma mentalité a changé. Je ne m'apitoyais plus sur mon sort, car je savais que mes souffrances étaient causées par le karma. J'étais heureuse et joyeuse tous les jours.

Je suivais le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et j'étais sincèrement gentille avec mon mari et tous les membres de sa famille. Pendant les vacances, je les ai invités chez nous pour une réunion de famille. Quand mon beau-père est tombé malade, j'ai fait de mon mieux pour prendre soin de lui et l'aider financièrement. Petit à petit, la mère et les sœurs de mon mari ont changé d'attitude envers moi.

J'ai réalisé que par le passé, j'avais été gentille avec eux seulement parce que je voulais qu'ils me traitent bien. Après avoir commencé à cultiver dans Dafa, j'étais gentille avec eux inconditionnellement. C'était un exemple de :

« Obtenir naturellement sans rechercher. » (« Conférence de Fa à Sydney »)

Mes collègues ont été surpris et ont dit : « Vous êtes une nouvelle personne. »

J'ai répondu : « Je pratique le Falun Dafa maintenant. Cette pratique peut tout changer ! »

Changements chez les gens autour de moi

Lorsque la persécution du Falun Dafa a commencé en 1999, mon mari et sa famille étaient terrifiés. Ils ont tout fait pour me contraindre à abandonner le Falun Dafa.

Mon mari a détruit mes livres et me battait presque tous les jours. Un jour en 2002, il est rentré à la maison ivre. Il a enlevé mes vêtements et a commencé à me frapper jusqu'à ce qu'il soit fatigué, mais je n'ai pas ressenti de douleur. Je me suis rendu compte que le Maître supportait la douleur pour moi.

Mon mari a finalement décidé de divorcer. Mais il n'était pas heureux après notre divorce et sa santé n'était pas bonne. Il m'appelait souvent pour se plaindre. J'ai pensé que nous avions une affinité prédestinée comme mari et épouse et que tout le monde était ici pour être sauvé. Je lui ai donc patiemment raconté des histoires de rétributions karmiques et lui ai parlé des merveilles du Falun Dafa. Il a lentement commencé à croire en Dafa.

Un jour, il est tombé d'un camion, mais il n'a pas eu peur. Il a tout simplement réciter « Falun Dafa est bon » et il n'a pas été blessé du tout. Il a démissionné du Parti communiste chinois et de ses organisations affiliées. Sa santé s'est également améliorée.

Quand je suis allée à Pékin faire appel pour le droit de pratiquer le Falun Dafa, ma fille était encore au lycée. Elle a subi beaucoup de pression. Je lui ai expliqué pourquoi les pratiquants allaient à Pékin et lui ai dit de ne pas s'inquiéter. Quelques jours plus tard, elle m'a dit : « Je suis si heureuse maintenant. Je ne comprends pas pourquoi mes camarades de classe ont tant de soucis. »

Ma sœur aînée avait du ressentiment envers Dafa parce que j'avais été envoyée dans un camp de travaux forcés pour ma pratique du Falun Dafa. Pendant des années, elle était en colère chaque fois que je mentionnais le Falun Dafa devant elle. Cela me contrariait.

On lui a diagnostiqué un diabète et elle a eu une complication. Le docteur a suggéré l'amputation de son pied et elle ne pouvait rien voir au-delà d'un mètre. Elle se plaignait que je ne l'aidais pas. Je savais que c'était un indice pour moi.

J'ai changé mon attitude et lui ai raconté de nombreux exemples de personnes ayant bénéficié du Falun Dafa. Je l'ai invitée chez moi pour entendre d'autres pratiquants partager leurs expériences. Elle a finalement compris et a commencé à soutenir Dafa et les pratiquants. Peu après, son pied s'est rétabli sans recourir à une amputation. Elle a également subi une chirurgie oculaire qui a été un succès.

Ma belle-sœur a eu une forte fièvre et est allée à l'hôpital. Le médecin pensait qu'elle pouvait avoir un cancer du poumon et nécessiterait une intervention chirurgicale. Mais ils ne pouvaient pas faire baisser sa fièvre. Je lui ai lu le livre du Falun Dafa et sa fièvre a disparu du jour au lendemain. Elle était très heureuse et a commencé à réciter « Falun Dafa est bon ». Elle est restée chez nous pendant son traitement. Je lui ai expliqué ce qu'est le Falun Dafa et lui ai fait visionner des vidéos sur Dafa. Après deux semaines, le médecin ne pouvait rien trouver chez elle et elle est rentrée à la maison. Depuis lors, elle se porte bien.

Une femme avec laquelle je travaillais m'obligeait toujours à faire sa part du travail. Je ne me plaignais pas et restais gentille avec elle. Je lui disais combien Dafa était merveilleux chaque fois que j'en avais le temps. Quand on a diagnostiqué un cancer du rein à sa belle-sœur, elle l'a fait séjourner chez moi pendant dix jours pour étudier le Fa et apprendre les exercices. Sa belle-sœur a depuis récupéré complètement et est retournée au travail.

Me cultiver tout en aidant les pratiquants

Une nouvelle pratiquante a soudainement eu un problème avec ses jambes. Elle n'avait pas de famille à proximité, alors les pratiquants et moi-même avons pris soin d'elle. Nous avons étudié le Fa ensemble et partagé nos compréhensions. Sa fille est venue lui rendre visite de l'extérieur de la ville et a insisté pour qu'elle soit hospitalisée. Son état s'est aggravé et elle est devenue paralysée après avoir été traitée pendant un mois à l'hôpital.

Nous avons émis la pensée droite pour elle et regardé à l'intérieur. Je me suis rendu compte que j'avais du ressentiment envers elle car elle n'avait pas eu assez de pensées droites en allant à l'hôpital. Je n'avais pas assez de compassion et je prêtais peu attention à ce qu'elle ressentais.

Comme nous tous avons commencé à regarder à l'intérieur et à éliminer les mauvaises pensées, notre champ est devenu plus juste. Cette nouvelle pratiquante a également regardé à l'intérieur et a décidé de rentrer chez elle. Nous avons étudié le Fa à tour de rôle avec elle et avons pris soin d'elle quand elle ne pouvait pas sortir du lit. Mais elle était déterminée. Peu à peu, elle a pu se tenir debout, puis marcher lentement.


Mais son état n'était pas stable. Sa famille estimait qu'elle souffrait d'une légère démence. Elle prenait un taxi pendant la nuit pour se rendre dans une autre ville pour voir sa fille et revenait le lendemain. Quand quelqu'un faisait une remarque qui n'était pas à son goût, elle s'isolait pendant des jours. Après un certain temps, certains pratiquants ont cessé d'aller chez elle et l'ont abandonnée. Certains pratiquants ont dit que je l'avais amenée à avoir une dépendance envers les autres et que j'avais un attachement à la sentimentalité. J'étais confuse et ne savais pas quoi faire.

Le Maître a dit :

« Ses affaires sont vos affaires, vos affaires sont ses affaires. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Washington » dans Enseignement de Fa dans les conférences (II))

Je savais qu'aider les compagnons de cultivation était correct et que le Maître nous a dit d'aider les nouveaux pratiquants.

Je rendais visite à cette nouvelle pratiquante tous les jours et l'encourageais. Parfois, elle disait qu'elle ne pouvait pas faire les travaux ménagers, alors je ramassais la vadrouille et commençais à nettoyer le plancher. Je lui donnais un chiffon et elle commençait à épousseter. Parfois, elle disait qu'elle ne pouvait pas marcher, alors je l'aidais avec ses tâches ménagères, puis je lui disais de m'accompagner sur mon départ. Elle me suivait habituellement et marchait assez loin sans s'en apercevoir. Au fil du temps, sa pensée droite s'est renforcée. Beaucoup de villageois ont vu le pouvoir de Dafa à travers les changements qu'elle a connus.

Certains pratiquants m'ont félicitée pour avoir bien cultivé et j'ai commencé à avoir une bonne opinion de moi-même aussi. Je devenais impatiente quand je parlais aux compagnons de cultivation. Je blâmais les autres car j'estimais qu'ils étaient maladroits et avaient toujours besoin de moi. Mais plus je m'énervais, plus je devenais occupée.

Finalement, un compagnon de cultivation me l'a signalé et m'a invitée à un groupe d'étude du Fa où tout le monde partageait les expériences de cultivation. Quand j'ai vu que les autres regardaient toujours à l'intérieur, quoi qu'il arrive, j'ai été inspirée, mais aussi embarrassée. J'avais tant d'attachements, dont le ressentiment, l'auto-validation, le mépris des autres, la jalousie, etc. Je suis déterminée à les éliminer.

Depuis quelques années, j'utilise des téléphones portables pour parler aux gens du Falun Dafa. Au début, je faisais écouter des messages enregistrés, mais les résultats n'étaient pas très bons. J'ai donc demandé l'aide de pratiquants qui avaient l'habitude de parler aux gens directement par téléphone. Je me suis rendu compte que tant que mon cœur était pur, je pouvais sauver les gens même si je ne m'exprimais pas aussi bien.

Un jour, la personne appelée n'était pas d'accord avec moi dès que j'ai commencé à lui parler du Falun Dafa. Il a dit que le gouvernement chinois était bon. J'ai dit : « Tout est si cher aujourd'hui, y compris les soins médicaux, les écoles et le logement. Ces fonctionnaires corrompus ont déplacé leur argent à l'étranger et envoyé leurs enfants à l'étranger... »

J'ai continué à parler, en supposant qu'il écoutait. Puis il a raccroché. Je ne voulais manquer aucune personne avec une affinité prédestiné, alors j'ai rappelé. Cette fois, son attitude a changé complètement. Il était très poli. Quand je lui ai parlé de démissionner du Parti communiste chinois (PCC), il a accepté.

Après avoir appris à utiliser le téléphone portable, je l'ai enseigné à d'autres pratiquants également. Je notais chaque étape, mais parfois ils étaient toujours confus. Après m'être répétée encore et encore, j'ai remarqué que je devenais irritée. Je me suis rappelé de calmer mon cœur. C'était également un processus de cultivation.

Quand mon état de cultivation est bon, ceux qui répondent à mes appels téléphoniques sont plus disposés à écouter. Certains disent : « Votre voix semble si agréable » et acceptent de démissionner du PCC tout de suite. Je pense qu'ils peuvent sentir dans leur cœur que je veux vraiment les sauver.

J'ai éprouvé de la douleur, des épreuves et des joies au cours de mes vingt ans de cultivation. Je sais que sans le Maître, mon vrai moi n'existerait pas. Le Maître m'a tout donné. Le Maître m'a choisie pour être une disciple dans la période de la rectification de Fa. Le Maître m'a donné une gloire sans limites.

Traduit de l'anglais au Canada