(Minghui.org) En étudiant le Fa, j’en suis venue à la compréhension que les bouddhas, divinités et taos peuvent tout voir, mais étant donné qu’à leurs yeux l'univers n’est qu’un brin de poussière, ils n’y prêtent pas attention.

Le Maître a dit :

« Parce que les bouddhas, divinités, taos aux niveaux très supérieurs peuvent pénétrer le fond de toutes choses, mais aucun n'a la pensée de compter les grains de poussière. En fait, une planète dans un gigantesque corps céleste est comme une poussière qui tournoie dans le corps céleste de l'univers. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa en Suisse »)

À mon niveau, quelquefois je peux voir certaines choses, mais je ne peux pas m’empêcher d’être affectée, même par des choses sans conséquences.

Je me suis demandé : « Pourquoi mes pensées sont-elles si limitées ?  Pourquoi est-ce si difficile d'abandonner les choses ? » J’ai réalisé que le Maître avait tenté de me faire comprendre à l’aide de mes rêves et pourtant, je semblais tout simplement incapable de m’éveiller.

Apprendre à me cultiver

Lorsque mon père est décédé, ma mère, pratiquante, a réussi à s'occuper de ses trois enfants et à nous élever jusqu’à l’âge adulte, en s’appuyant seulement sur la force donnée par sa confiance en le Maître et Dafa.

J’ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 2001. Au départ, je ne savais pas comment cultiver. Mes compagnons de cultivation aux alentours n’en avaient pas la moindre idée non plus. Étant donné que nous ne faisions qu’accomplir des projets de Dafa sans travailler sur notre xinxing, nous avons tous subi les interférences de la perversité.

En 2004, je me suis mariée avec quelqu’un d’un niveau social moins élevé que le mien, pensant qu’ainsi il me traiterait mieux.

Ce fut difficile d’accepter que durant ma grossesse, mon mari ne m’a demandé qu’une seule fois si j’allais bien et ne m’a donné que quelques maigres sept cents yuans pour vivre.

Ne sachant pas ce qu’était la cultivation véritable, je me suis simplement fâchée contre mon mari pour son comportement insensible envers moi et notre enfant à naître. Et ça ne faisait même pas deux mois que notre bébé avait vu le jour, qu’il quittait la maison le matin pour ne revenir qu’à minuit passé.

Lorsque notre enfant a eu deux ans, mon mari nous a quittés pour le sud et je n’ai plus entendu parler de lui pendant près d’une année.

J’ai passé beaucoup de temps à pleurer seule, amèrement. J’en suis venue à comprendre la signification d’avoir de la rancœur à en grincer des dents. Par chance, ma famille était là pour m’aider à m’occuper du bébé et de moi-même.

En étudiant le Fa sans relâche, j’ai réussi à me calmer et ce me fut beaucoup plus facile à endurer. Tranquillement, j’ai appris à me cultiver.

Affronter seule le monde

Mon frère s’est alors marié. À cette époque, j’étais également partie pour louer un endroit où habiter pour mon enfant et moi.

Peu après, des compagnons de cultivation du site de production de documents de notre région ont voulu opter pour la prudence et ont décidé de déménager le site dans mon appartement de location.

Depuis lors, je suis devenue responsable de la production de documents de Dafa. Mon travail consistait principalement à imprimer les Neuf commentaires sur le Parti communiste.

À cette époque, mon appartement était pauvre et je faisais face à beaucoup d'interférences. Chaque fois, aussitôt que je travaillais à photocopier les Neuf commentaires sur le Parti communiste, mon enfant souffrait d’une forte fièvre et de vomissements.

Je savais que c’était de l’interférence, j’émettais donc la pensée droite et ensuite je continuais à faire ce que je devais faire. Graduellement, les forces perverses ont cessé d’utiliser mon enfant pour interférer avec moi.

Aux yeux du monde, et même aux yeux des compagnons de cultivation, ma vie à ce moment-là semblait anormale. Plusieurs personnes se posaient des questions et étaient perplexes.

On aurait pu dire que j’étais divorcée, mais je ne l’étais pas. On aurait pu dire que j’étais mariée depuis dix ans, toutefois le temps réellement passé avec mon époux ne dépassait pas une année. On aurait pu dire que j’avais un domicile, mais je n’en avais pas dans le vrai sens du terme.

Ma porte était presque toujours fermée pour ne pas avoir à m’associer aux autres et pour m’éviter des problèmes étant donné ma situation particulière et du fait que j’étais une jeune femme avec un enfant en bas âge.

Mon fils a subi des difficultés en grandissant. Tout au long des années, quelle que soit la saison ou l’heure, lorsque je devais sortir, je l’emmenais toujours avec moi. De plus, je ne lui permettais pas d’aller jouer dehors avec les enfants du voisinage.

Lorsque mon fils a eu quatre ans, il est tombé brusquement du lit et s’est disloqué l’épaule en plus de se casser le bras.

Le médecin a dit qu’il devait l’anesthésier avant de pouvoir s'en occuper, car sinon, l’enfant ne pourrait pas supporter la douleur.

Depuis sa naissance, mon fils n’avait jamais pris de médicaments ni reçu d’injections. Il ne voulait pas être à l’hôpital et encore moins y rester. Il me demandait à répétition de rentrer à la maison.

Aussitôt que nous sommes arrivés chez nous, je lui ai fait écouter les conférences enregistrées du Maître et j’ai fait de même tous les jours qui ont suivi. Je lui ai également enseigné de réciter « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

Mon fils a guéri miraculeusement en cinq jours. Toute ma famille fut impressionnée et émue par le miracle.

Vivre sans tracas et avec sérénité

Durant toutes ces années, le plus difficile à endurer fut sans aucun doute le sentiment de solitude.

Au début, je m’imaginais que mon fils et moi étions des ermites. Même si nous vivons parmi les gens, nous étions très isolés de tout et de tous.

Au Nouvel An, alors que chaque famille décorait et célébrait avec enthousiasme et anticipation, j’étais dans mon appartement avec ma porte fermée à clé à étudier le Fa et à imprimer des documents de Dafa.

Je me souviens qu’une fois, ma mère avait dit : « On ne devrait pas du tout travailler le premier jour de l’an. Sinon, nous allons devoir travailler avec acharnement le restant de l’année. »

J’ai alors pensé : « Alors, que le restant de mon année soit laborieusement dédiée à valider Dafa. »

Rapidement, mon fils est devenu assez âgé pour commencer l’école et mes dépenses ont augmenté. Bien que mon mari nous envoyait par courrier environ mille yuans par mois, je devais faire attention à l’argent.

En cultivant et pratiquant avec davantage de diligence, mon xinxing s'est élevé. Je ne pouvais pas exprimer en mots mes sentiments, mais je savais que mon état mental s’était élevé. J’ai maintenant appris à vivre une vie paisible en me sentant sereine et sans souci.

Cultiver au milieu des contradictions

Lorsque des contradictions avec les autres pratiquants de notre région ont commencé à faire surface et quand je coopérais avec mes compagnons de cultivation, régulièrement je ne me sentais pas respectée ni désirée, bien que je ne proteste pas, je me sentais lésée et j’en éprouvais du ressentiment.

Au début, je pouvais faire face à ce genre de situations sans trop d’efforts. Cependant, avec le temps, j’ai réalisé que j’éprouvais toujours plus de ressentiment et d’indignation envers mes compagnons de cultivation. Je me suis demandé pourquoi.

Je continuais à penser : « Je traite bien mes compagnons de cultivation, pourquoi ne me traitent-ils pas pareillement ? » Peu après, une conférence de Fa s’est déroulée dans notre région. Malheureusement, ce rassemblement a conduit à des arrestations massives.

La coordinatrice de la conférence a réussi à secourir un pratiquant de l’hôpital de la prison, le résultat engendra un changement complet de tout le personnel de la prison.

Les autorités de la prison ont voulu l’arrêter, mais étant donné sa pratique solide, elle n’a laissé aucune lacune aux forces perverses pour qu’elles puissent en prendre avantage. Elle resta saine et sauve.

Cependant, des compagnons de cultivation avaient des attachements à la peur, à la jalousie et à se faire valoir, ils ont ainsi soulevé beaucoup de grandes contradictions entre nous.

Le nombre de rumeurs était dévastateur, au point que la réputation de la coordinatrice était en jeu. Dire qu’elle était devenue célèbre n’était pas une exagération.

Pour soulager la pression énorme empilée sur la coordinatrice, j’ai décidé de m’associer à elle et c’est ainsi que je me suis retrouvée dans les contradictions. Je ne pouvais pas endurer la pression intense. J’ai commencé à regarder à l’extérieur et j’en suis presque arrivée à détester mes compagnons de cultivation pour leur attitude et leurs paroles méprisantes.

Étant donné que je n'avais pas bien cultivé, que je prenais position pour la coordinatrice et regardais de haut mes compagnons de cultivation, les contradictions se sont intensifiées.

Le Maître a dû observer l’état misérable dans lequel nous nous étions empêtrés. Par sa grande compassion, il a arrangé que l’on rencontre un pratiquant vétéran de l’extérieur de notre région.

Le pratiquant vétéran a parlé gentiment. Il n’a pas mentionné nos contradictions et n’a pas non plus tenté d’analyser quoique ce soit pour nous. Tout ce qu’il a fait fut de nous donner des exemples basés sur ce qu’il avait observé de nos attachements, nous permettant ainsi de contempler et d’en venir à nos propres conclusions.

En l'espace de deux heures, notre façon de penser s’est complètement retournée. Le Maître a aussi enlevé beaucoup de mauvais facteurs pour nous dans d’autres dimensions.

J’ai regretté mes pensées et conduites passées. J’ai réalisé que j’avais échoué à bien me cultiver et que j’étais loin d’être une disciple de Dafa véritable avec toutes mes plaintes et mauvaises pensées.

La compassion et la tranquillité naturellement déployées par le pratiquant vétéran m’ont montré à quel point je devais travailler sur mon xinxing.

J’ai fait de grands efforts dans l’année qui suivit pour me débarrasser de mes conceptions humaines et faire de mon mieux pour améliorer les choses. Mon environnement s’est graduellement amélioré ainsi que mon xinxing. La mission de secourir des compagnons de cultivation continue et nous expérimentons encore de l’interférence.

Je suis déterminée à cultiver diligemment sous la supervision compatissante du Maître. Je ne me comporterai pas comme une personne de disposition moyenne en pratiquant des fois oui, des fois non. Je vais également penser et agir avec la pensée droite chaque fois que je fais face à des difficultés.

Traduit de l’anglais au Canada