(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Gong essaient de sauver chaque personne, y compris celles qui ont participé à la persécution.

Ma famille a introduit une plainte criminelle contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin, mais nous n'avons pas poursuivi ses acolytes car ce sont aussi des victimes. Nous souhaitons sincèrement leur offrir des occasions de corriger leurs erreurs passées et nous espérons qu'ils auront un avenir brillant. Nous croyons que nous devons au moins les sauver des mensonges toxiques du PCC.

Ma compréhension

La mission des pratiquants de Falun Gong est de sauver les êtres. Dans « Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2015 », Maître Li a enseigné :

« Quoi qu’il en soit, tant que nous pouvons les sauver, y compris ces personnes-là, nous devons les sauver. »

et

« Nous voyons ceux qui ont une mauvaise attitude envers Dafa, qui sont très méchants envers les disciples de Dafa, en fait ces personnes-là sont très à plaindre, en fait elles ont également été empoisonnées par les mensonges et les diffamations du PCC, c’est pour cela qu’elles agissent ainsi. »

Cela m'a éveillé au fait qu'un pratiquant doit totalement abandonner son ressentiment envers les personnes empoisonnées par les mensonges et qui ont participé à la persécution. Ce sont aussi des victimes du régime du Parti communiste chinois (PCC). Si nous, les pratiquants de Falun Gong, les abandonnons et n'essayons pas de les sauver, qui le fera ?

Mon attitude change

Nos collègues nous considéraient, mon épouse et moi, comme des personnes honnêtes, mais nous sommes soudain devenus la cible de leur haine après le début de la persécution et nous étions étroitement surveillés. En avril 2000, notre employeur a coopéré avec le Bureau 610 et a prévu d'envoyer mon épouse dans un centre de lavage de cerveau.

J'ai demandé l'aide d'un dirigeant du Bureau 610 qui avait autrefois été pendant longtemps notre voisin, je lui ai dit que nous devions nous occuper de ma mère à Shenyang. Il a ignoré ma requête et a arrêté mon épouse au travail le lendemain. Pendant un certain temps après cela, j'ai éprouvé du ressentiment envers lui chaque fois que je le voyais. Je ne lui ai pas parlé pendant des années.

Puis il a été tué dans un accident de voiture il y a quatre ans. Je me suis senti triste et ai commencé à me demander si j'aurais pu le sauver si j'avais fait plus d'efforts.

Grâce à une étude régulière du Fa, j'ai fini par comprendre que le ressentiment est enraciné dans l'égoïsme. Ce n'est qu'en abandonnant l'ego et en pensant au salut des êtres que je pourrai émerger de l'ombre de la persécution. J'ai donc changé d'attitude envers les persécuteurs.

Une persécutrice regrette son erreur

Une personne au travail était l'une des pires persécutrices. Elle a poussé des agents à arrêter mon épouse lorsqu'ils l'emmenaient au centre de lavage de cerveau. Elle a aussi arrêté d'autres pratiquants. Je la considérais comme une complice et ne lui parlais pas au travail. Mais j'ai changé après avoir écouté l'enseignement du Fa du Maître.

J'ai senti que je n'étais pas suffisamment bienveillant envers elle. Je voulais sauver chaque personne et ne voulais pas en manquer une en raison de mon ressentiment. J'ai commencé à lui parler comme à une vieille amie.

Il y a cinq ans, j'ai rendu visite à sa famille pendant le Nouvel An chinois. Elle et son mari étaient surpris de ma visite et m'ont traité avec bonté. Depuis, nous nous saluons et plaisantons l'un avec l'autre tout comme nous le faisions avant le début de la persécution.

Les compagnons de cultivation et moi avons saisi cette occasion de lui clarifier les faits au sujet du Falun Gong. Non seulement elle a démissionné du PCC, mais elle a aussi exprimé ses regrets d'avoir participé à la persécution.

Un ancien employé subalterne rancunier

Un ancien employé subalterne au travail avait une bonne relation avec moi avant le début de la persécution. Lorsque la persécution a commencé, il m'a attaqué pour obtenir mon ancien emploi. Il a écrit des articles dans le journal pour diffamer Dafa. Il a finalement obtenu mon poste quand j'ai été licencié, mais je ne lui en ai pas voulu.

Plus tard, il a déménagé dans le sud après le décès de sa jeune épouse. Je m'inquiétais toujours pour lui malgré le fait qu'il avait profité de moi. Lorsqu'il est revenu voir sa fille il y a quelques années, je l'ai invité à dîner. À table, je lui ai sincèrement parlé des faits du Falun Gong et lui ai conseillé de renoncer au PCC. Il a été touché par mes actes et a accepté de démissionner du PCC.

Traduit de l'anglais en Belgique