(Minghui.org) La police de la ville de Sanhe, province du Hebei, a récemment harcelé les pratiquants de Falun Gong locaux chez eux pour avoir poursuivi Jiang Zemin en justice. Alors que certains pratiquants ont refusé de répondre aux questions de la police, car les officiers n'avaient pas montré leurs insignes ou identification, deux pratiquants ont parlé avec eux, mais ont plus tard trouvé des divergences dans les rapports de police.

Harcelés pour avoir exercé leurs droits

Depuis mai 2015, des centaines de milliers de citoyens chinois ont déposé des plaintes contre Jiang, l'ancien chef du Parti communiste chinois, pour avoir lancé la persécution contre le Falun Gong qui dure depuis seize ans. Dans plusieurs régions, cependant, les pratiquants plaignants ont été harcelés, certains ont même été détenus, pour avoir exercé leur droit constitutionnel de poursuivre en justice.

Des policiers du poste de police de la ville de Duanjialing sont allés chez plusieurs pratiquants du village de Shibaihu le 6 janvier. Certains pratiquants ont refusé de laisser entrer les policiers sans insigne ou identification ; certains n'ont pas répondu aux questions ni signé le rapport de police demandé. Mme Lei Yufang et Mme Zhao Shufang ont cependant rencontré la police, mais ont découvert plus tard que les rapports de police n'étaient pas fidèles à leurs conversations.

Outre Mme Lei et Mme Zhao, sept autres pratiquants ont aussi reçu des visites imprévues de la police le même jour. Ce sont : Mme Zhang Yongqing et son mari, Mme Zhang Fengzhi, Mme Zhang Fenglan, Mme Zhao Shulan et Mme Ji Heping.

Divergences dans les rapports de police

Mme Zhao Shufang, une pratiquante âgée dans les 70 ans, était chez elle quand la police est allée la voir le matin du 6 janvier. Elle a accueilli la police chaleureusement et leur a dit comment elle et ses trois belles-filles ont bénéficié de la pratique, aussi bien que la manière dont sa famille a souffert après que Jiang a lancé la persécution. Elle a confirmé qu'elle avait en effet soumis sa plainte contre Jiang au Parquet populaire suprême et à la Cour populaire suprême.

La police a enregistré, filmé et transcris l'entière conversation, et a ensuite demandé à Mme Zhao de signer le rapport. Elle était réticente car elle est analphabète et ne pouvait lire si ce qui était écrit était vraiment ce qu'elle avait dit. La police lui a promis que le rapport était mot pour mot, alors elle a finalement décidé de le signer. Le jour suivant, trois officiers de police sont retournés voir une autre pratiquante, Mme Lei Yufang, qu'ils avaient questionnée le jour d'avant. Durant la conversation, Mme Lei a remarqué dans le rapport de police que sa poursuite contre Jiang était à plusieurs reprises mentionnée comme « fausses accusations » ou « fausse revendication ». Elle s'est alarmée et l'a fait remarquer à la police.

La police était toujours là quand Mme Zhao, qui se trouvait être la voisine de Mme Lei, s'est arrêtée chez elle. Mme Zhao est devenue suspicieuse quant au rapport que la police lui avait demandé de signer le jour précédent, mais l'officier a refusé de lui donner une copie, déclarant que son cas avait été fermé et qu'ils n'avaient pas son rapport en main.

Mme Lei et Mme Zhao ont alors demandé à la police d'arrêter de transcrire leur conversation. Elles ont expliqué que déposer des plaintes contre l'ancien chef n'enfreignait pas la loi, mais interférer avec les citoyens pratiquant leur droit de rechercher la justice était illégal. Elles ont avisé les officiers de police de faire la bonne chose et d'arrêter de harceler les citoyens respectueux de la loi.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des seize dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais au Canada