(Minghui.org) J'ai été détenue sept fois depuis que la persécution du Falun Gong a commencé en juillet 1999, alors que je n'ai été envoyée en prison qu'une fois. Chaque fois, j'ai fait de mon mieux pour parler à la police, aux gardes et aux autres détenus de la pratique et de la persécution. Ainsi, j'ai été en mesure d'éviter un grand nombre de leurs tentatives d'emprisonnement.

La puissance de la clarification de la vérité

Près d'un an après que j'ai été libérée du centre de détention, un policier de notre poste de police local m'a appelée. Il m'a dit que je devais me présenter pour une « discussion » avec un sergent de la police du district. Il a laissé entendre que je devais être prudente dans mes propos sinon ils utiliseraient l'entretien comme une « preuve » pour m'emprisonner.

Ils avaient mis en place un caméscope et ont commencé à m'enregistrer quand je suis entrée dans le poste de police. Je n'avais aucune peur dans mon cœur parce que je savais que le Maître prenait soin de moi. J'ai souri à la caméra et j'ai estimé que c'était une bonne opportunité pour parler du Falun Gong à la fois aux personnes présentes et à celles qui verraient la vidéo plus tard.

Le sergent est entré dans la pièce avec, sur le visage, une expression des plus horribles et l'atmosphère est devenue assez tendue. Au début, quand il m'a demandé pourquoi je voulais pratiquer le Falun Gong, je ne trouvais pas mes mots, mais quand j'ai rassemblé mes pensées, j'ai parlé pendant près de deux heures. Je leur ai raconté une expérience de cultivation après l'autre. Petit à petit l'environnement a changé et l'expression de leur visage est devenue plus détendue.

Je leur ai dit que les pratiquants de Falun Gong suivent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. J'ai aussi parlé des bienfaits reçus par les pratiquants et les non-pratiquants qui ont une attitude positive envers la pratique.

Je suis sortie du poste de police la tête haute et sans aucun problème.

Cela m'a aidée à prendre conscience que je n'avais pas à avoir peur des policiers. Ce sont des êtres humains et je suis une pratiquante marchant sur le chemin vers la divinité. Je suis là pour les sauver, pas pour être persécutée.

Les policiers ont essayé de me condamner six fois. Ils sont venus chez moi, m'ont arrêtée et m'ont envoyée dans un centre de détention. Je n'étais pas effrayée et j'ai toujours été relâchée pour une raison médicale.

Les autorités violent la loi chinoise

Mon fils voulait me protéger en payant des pots-de-vin aux policiers en échange de ma sortie de détention. J'ai essayé de lui faire comprendre qu'il ne devait rien payer du tout aux policiers.

« Nous devons avoir foi en le Maître et en le Fa », lui ai-je dit. « Si nous utilisons de l'argent pour tirer des ficelles cela veux dire que je ne crois pas en mon Maître. Aucun être divin ne pourra alors me protéger. »

Cela lui a pris du temps pour comprendre mon résonnement. Cependant, quand j'ai été libérée rapidement par le centre de détention, il a commencé à croire que je lui avais dit la vérité.

Quand les autorités locales ont voulu à nouveau me mettre en détention, j'ai décidé de quitter le domicile pendant un certain temps pour éviter d'être arrêtée. Cependant, mon fils avait signé une garantie stipulant qu'il me garderait en ville et la pénalité si je partais était de milliers de yuans.

Nous avons discuté de la question et je lui ai dit que la persécution était mal, que les pratiquants n'avaient violé aucune loi et qu'il n'avait pas à payer quoi que ce soit aux policiers, car ils allaient tout simplement utiliser cet argent pour persécuter d'autres pratiquants.

Je savais qu'ils n'osaient pas demander l'argent ouvertement parce que c'est de l'extorsion. Aussi, s'ils avaient su qu'il était prêt à leur donner de l'argent ils auraient répété cette tactique et lui auraient extorqué encore plus d'argent.

Il a compris que c'était les autorités qui violaient la loi et pas les pratiquants. Il a dit que le Parti communiste chinois était mauvais et qu'il aiderait sa mère à s'opposer à la persécution.

J'ai écrit une lettre et j'ai demandé à mon fils de la donner aux policiers quand ils viendraient chez nous. Il leur a lu la lettre et ils n'ont pas du tout mentionné la pénalité. Il leur a dit qu'il ne serait pas responsable de moi plus longtemps. Ainsi les policiers ne l'ont plus harcelé.

Après quelques temps, mon fils m'a dit : « Je savais que tu ne pouvais pas échouer les examens médicaux par toi-même. Ton Maître t'a protégée. »

J'ai parlé au juge du Falun Gong

Une fois, quand j'ai été emmenée au tribunal, la juge présidant mon affaire a voulu me parler. J'ai abandonné ma peur et je me suis concentrée à lui parler du Falun Gong et de la persécution.

J'ai été surprise de voir qu'elle n'avait même pas entendu parler du Bureau 610. Après avoir fini de lui parler de la persécution, elle m'a demandé ce qu'elle devait faire.

Je lui ai dit d'être bonne avec les pratiquants et de les aider du mieux qu'elle pouvait. Elle m'a alors demandé comment elle pouvait m'aider, d'autant plus qu'elle pouvait perdre son travail si elle ne suivait pas la décision prise par les hauts fonctionnaires.

Je lui ai répondu de faire juste ce qu'elle pouvait, tant qu'elle se positionnait de façon droite, les être divins le sauraient.

Elle a essayé de m'aider en parlant au président du tribunal et en demandant les faveurs de certains de ses collègues. Mais elle n'y est pas arrivée. Elle a pris un congé maladie quand le tribunal a annoncé le verdict car elle ne voulait pas faire partie de la procédure.

J'ai été condamnée à une très longue peine de prison, mais elle n'a pas été effectuée à cause de ma mauvaise santé.

Un agent de police : « En vous regardant, je peux voir que le Falun Gong est bon »

J'ai été emmenée dans un centre de détention après avoir été arrêtée avec d'autres pratiquants. Nous avons dû attendre devant la porte principale pendant que l'agent de police cherchait quelqu'un pour l'ouvrir.

Debout et regardant le centre de détention sans aucune peur ni pensée humaine, j'ai senti que le temps se figeait et que je grandissais encore et encore jusqu'à ce que le centre de détention ait l'air tout petit. Rien ne pouvait perturber mon cœur. Je ne pouvais voir que le monde et moi.

Le Maître a dit :

« Tout cela n'est que pour raffermir Dafa et éliminer les attachements fondamentaux des pratiquants en utilisant la manifestation de la perversité, pour faire ainsi en sorte que les pratiquants se délivrent de leurs entraves d’homme ordinaire et de leur karma. » (« La contrainte ne peut changer le cœur de l'homme » dans Points essentiels pour avancer avec diligence (II))

Le policier est revenu et m'a fixé du regard un certain temps. Finalement, il a dit : « En vous regardant, je peux voir que le Falun Gong est bon. »

Les policiers du centre de détention ont refusé de m'accepter. Ceci a été la dernière fois que j'ai été emmenée dans un centre de détention.

Traduit de l'anglais en France