(Minghui.org) Lorsque la persécution envers le Falun Gong venait de commencer, mon grand frère, inquiet pour ma sécurité, m’a averti : « Lorsque les gens te le demandent, ne dis pas que le Falun Gong est bon. Si tu dis la vérité aux étrangers, tu pourrais t’attirer des ennuis. »
J’ai répondu : « Le fondateur du Falun Dafa nous enseigne à nous comporter selon l’authenticité, la bienveillance et la tolérance, à être de bonnes personnes, à dire la vérité, à faire les bonnes choses et à traiter les gens avec gentillesse. Nous ne pouvons pas vivre dans le mensonge ! »
Mon frère m’a dit avec une profonde inquiétude : « Alors tu devrais juste rester à la maison et pratiquer en secret. Soit prudent sur ce que tu dis quand tu sors à l’extérieur. »
Les inquiétudes de mon frère se sont approfondies
Le 23 janvier 2001, le Parti communiste chinois (PCC) a mis en scène une auto-immolation trompeuse sur la place Tiananmen pour faire tourner l’opinion publique contre le Falun Gong.
Les pratiquants de Falun Gong, sur une grande échelle, ont commencé à clarifier la vérité derrière la représentation diffusée à grande échelle – les gens qui s’étaient auto-immolés n’étaient pas du tout des pratiquants.
Pour défendre le Falun Gong, j’ai parlé à ma famille, à mes proches et à mes amis. J’ai mentionné comment ma tuberculose incurable, mes acouphènes et d’autres maladies ont toutes disparu après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong.
Je leur ai aussi dit que le Falun Gong interdit de tuer ou de prendre une vie de toute forme ou aspect. Puisque le suicide est de prendre ou tuer sa propre vie, commettre le suicide par auto-immolation est commettre un péché et génère du karma. J’ai expliqué que ce n’est pas l'action d’un véritable pratiquant de Falun Gong.
Lorsque mes paroles aux membres de la famille sont arrivées aux oreilles de mon frère, il a crié après moi : « Je t’ai dit de ne rien dire aux gens en dehors, et tu fais des déclarations partout. Le Parti paie ton salaire. Veux-tu perdre ton emploi ? Si tu continues de parler comme ça, ton unité de travail va te congédier tôt ou tard. »
Je lui ai dit calmement : « Ce n’est pas le Parti qui paie mon salaire. Il ne travaille pas et ne produit rien. Comment paie-t-il mon salaire ? Ce que je suis payé est ce que je devrais être payé pour mon travail. C’est l’argent des taxes des gens qui soutient le Parti. »
Je lui ai aussi signalé : « Regarde ces gens qui sont congédiés ou qui n’ont pas d’emploi. Pourquoi le Parti ne prend-il pas soin d’eux ou ne leur paie-t-il pas d’argent ? »
Néanmoins, il a continué de tenter de me persuader chaque fois que nous nous rencontrions.
En 2009, j’ai été envoyé dans un camp de travaux forcés pour un an et demi. Lorsque j’ai été libéré, mon grand frère était plus inquiet que jamais.
« Ne pratique plus le Falun Gong », a-t-il demandé. « Si tu le fais, toute notre famille sera ruinée. »
Grand frère béni
L’été 2012, mon frère a reçu le diagnostique d'un cancer de l’estomac et il a eu une opération chirurgicale. Je suis souvent allé à l’hôpital pour prendre soin de lui.
Après avoir reçu la permission de sortir, il a dû recevoir de la chimiothérapie. Par la suite, il s’est tourné vers la médecine traditionnelle chinoise mais le résultat n’était pas bon : son teint a viré au rouge, il est devenu faible et maigre et parler lui demandait beaucoup d’effort.
J’ai dit à mon épouse : « Je ne suis pas optimiste quant à sa guérison. Si seulement il mettait sa foi dans le Falun Gong, peut-être qu’un miracle se produirait. »
Un jour, je suis allé voir mon frère et je lui ai dit ce qui s’était passé après que j’aie appris le Falun Gong.
« Je suis le plus jeune de la famille. J’ai toujours été malade, avec constamment des rhumes et de la fièvre. Tu devais toujours prendre soin de moi et m’acheter des médicaments, mais rien ne pouvait guérir mon asthme ou mes acouphènes. »
« Après m’être marié, j’ai eu une pleurésie tuberculeuse, avec tant de douleur que j’ai pensé que la mort serait plus soutenable. J’ai pris des médicaments occidentaux et ceux de la médecine traditionnelle chinoise. Rien n’a aidé. »
« J’étais tourmenté par les maladies. Mon esprit était tellement débordé. Je me sentais sans espoir envers la vie… »
Grand frère a écouté et a hoché fréquemment de la tête.
« Lorsque j’ai commencé à pratiquer le Falun Gong, j’ai suivi le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être une bonne personne. Alors que les autres passaient leur temps à jouer au mahjong, à boire, à bavarder, à danser ou à chanter, je dédiais mon temps à étudier les livres de Falun Gong et à faire les exercices. »
« Avec le temps, sans être pleinement conscient que quelque chose se produisait, toutes mes maladies ont disparu l'une après l’autre. J’ai commencé à jouir de la belle sensation d’être sans maladie. »
« Alors, grand frère, dirais-tu que le fondateur du Falun Gong a fait une bonne chose ou une mauvaise chose ? Comment cela peut-il être mal d’enseigner aux gens à regarder son cœur et se mettre à faire le bien ? N’est-ce pas bon pour tout le pays et tous ses citoyens ? »
Il a dit : « J’ai été témoin du fait que tu as pratiqué les exercices et que tu es devenu en bonne santé. J’ai juste peur que tu sois persécuté, que ta vie soit difficile et que ton enfant soit affecté négativement. »
J’ai dit : « J’apprécie tes sentiments et tes inquiétudes, mais tu dois comprendre le Falun Gong. C’est une pratique de guérison et de mise en forme. Que demandons-nous, nous les citoyens en général ? N’est-ce pas justement d’avoir des corps en bonne santé et de vivre nos vies en paix et dans la sécurité ? »
« Le Parti communiste dit que le Falun Gong commet des crimes, l’auto-immolation et vise à renverser le gouvernement, etc. Ce sont tous des mensonges. »
« Regarde ces représentants gouvernementaux. Qui croit au Parti communiste ? Ils se sont tous tournés vers la corruption et la débauche, festoyant, buvant, allant chercher des prostituées, jouant aux jeux de hasard, transférant leur argent sale à l'étranger , envoyant leur femme et leurs enfants à l’étranger pour jouir de vies non méritées dans le luxe et le confort. »
Ma belle-sœur s’est interposée : « Tu vois ces représentants corrompus être arrêtés, comme Zhou Yongkang et Bo Xilai. Ils ont accumulé des centaines de millions en fortune frauduleuse. Ils ne donnent aucune importance aux gens ordinaires. »
Je leur ai dit qu’ils seraient bénis s’ils se souvenaient des phrases « Falun Dafa est bon » et « Authenticité – Bienveillance – Tolérance est bon. »
Quand j’ai vu mon frère la fois suivante, il avait vraiment changé pour le mieux. Son visage était devenu rosée. Il avait pris du poids. Sa voix était devenue plus sonore. Sa main droite avait arrêté de trembler autant.
Il a dit : «Je me sens très bien. Je peux manger et dormir. Je me sens fort. Dafa m’a vraiment béni ! »
Un deuxième frère lit le Zhuan Falun
C’était l’été de 2014 lorsque j’ai appris que mon deuxième frère avait eu une opération chirurgicale pour un cancer du poumon.
En lui rendant visite à l’hôpital, j’ai parlé avec lui sur le Falun Gong. Il m’a averti d’être prudent et s’inquiétait que je sois blessé si je continuais à pratiquer le Falun Gong.
Lorsque nous avons parlé de la corruption dans le Parti communiste et comment ses mouvements politiques précédents ont fait tourner les Chinois les uns contre les autres, lui et son épouse hochaient la tête pour montrer leur accord.
« Le PCC a déjà tué 80 millions de Chinois innocents pendant ses derniers mouvements politiques. Ses jours sont comptés. »
Mon deuxième frère a été d’accord pour démissionner de son adhésion au Parti.
J’ai décidé de lui donner le texte principal du Falun Gong, le Zhuan Falun, et j’ai dit : « C’est un bon livre, un trésor. Je vais te procurer une copie. Jettes-y un bon coup d’œil. Peut-être que des miracles se produiront. »
Le deuxième frère a dit : « Certainement, certainement. Apporte-moi une copie lorsque j’aurai mon congé. Je promets que je vais le lire. »
En novembre dernier, j’ai remarqué que mon deuxième frère avait changé en mieux. Il était devenu plus fort et avait gagné du poids.
Il m’a dit qu’il avait lu le Zhuan Falun chaque fois qu’il trouvait du temps. Il a annoncé fièrement : « Maintenant je me sens en bien meilleure santé. Je peux manger, boire, aider dans les tâches ménagères et même m’occuper de mes petits-enfants. Je n’ai plus besoin de prendre de médicaments. »
Traduit de l’anglais au Canada
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