(Minghui.org) Mme Wang Yanhong de la ville de Kashi, région autonome du Xinjiang, a déposé une plainte criminelle contre l'ancien dirigeant chinois Jiang Zemin le 17 août 2015 et l'a envoyée à la Cour suprême populaire.

Dans sa plainte, elle a détaillé cinq ans d'incarcération pour avoir repoussé les demandes des autorités communistes de renoncer à sa foi dans le Falun Gong, ainsi que les souffrances des membres de sa famille causées par la campagne de répression du régime.

Voici des extraits du récit personnel de Mme Wang des mauvais traitements tels qu'elle les a détaillés dans sa plainte adressée à la cour.

Abus physiques et verbaux

Le 10 septembre 2005, deux amis et moi distribuions des informations au sujet du Falun Gong. Nous avons été arrêtés, nos domiciles ont été fouillés et nous avons été interrogés et incarcérés dans le centre de détention de Yuepuhu. Mais je n'ai pas reçu le mandat d'arrêt avant le 14 octobre 2005. Mon employeur a suspendu mon salaire. J'ai été jugée le 23 décembre et condamnée à cinq ans de prison le 4 avril 2006.

J'ai été transférée à la prison pour femmes du Xinjiang le 8 mai 2006. Dans le but de me transformer, les gardes m'ont forcée à regarder une vidéo de propagande diffamant le Falun Gong. Les gardes et les détenues m'ont aussi maltraitée physiquement et verbalement. J'ai été soumise aux travaux forcés à partir de janvier 2007 de 9h du matin à minuit et souvent jusque 2h du matin.

L'intensité des travaux forcés a ruiné ma santé et mes cheveux sont devenus complètement blancs alors que j'étais encore dans la quarantaine. Au cours du mois « d'éducation juridique » j'ai été forcée à subir un lavage de cerveau.

Examens médicaux complets

Lorsque je suis arrivée en prison, j'ai passé un examen médical complet, incluant une prise de sang et la prise de ma tension artérielle. Ils ont aussi noté mon passé médical.

Ensuite, d'autres pratiquantes détenues dans ma division et moi-même avons subi un nouvel examen médical en avril 2007, qui incluait non seulement un examen du sang mais aussi une radio de la poitrine et des questions détaillées sur l'historique médicale familiale.

Ce n'est que lorsque j'ai été informées des prélèvements d'organes perpétrés par les autorités sur les pratiquants vivants que j'ai compris pourquoi j'avais passé des examens aussi complets à l'époque.

Une épreuve familiale

J'ai été libérée en septembre 2010. Une fois que je suis rentrée chez moi, j'ai été harcelée par des agents du poste de police local, du comité de résidence et de la division de la sécurité intérieure.

La persécution a éloigné mon mari de moi. Ses craintes et ses inquiétudes se sont transformées en rancœur.

Lorsque j'ai été incarcérée, mon fils n'avait que douze ans. Il a été maltraité à l'école parce que je pratiquais le Falun Gong. Lorsqu'il a terminé ses années de collège, il a refusé d'aller au lycée.

Ma mère est tombée dans une profonde dépression lorsque j'ai été emprisonnée. Elle ne pouvait pas s'empêcher de pleurer et n'arrivait pas à comprendre qu'une fille aussi obéissante, gentille et prévenante soit emprisonnée. Elle est décédée alors que j'étais emprisonnée.

Après que ma mère est décédée, la santé de mon père a décliné. Peu après ma libération, il a eu une grosse attaque cérébrale.

Une raison de pratiquer le Falun Gong

Après que j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong, mes maladies ont disparu et je n'ai plus eu de rhumes ni de grippes. Je suis devenue plus énergique et ai amélioré mes performances au travail. Le plus important de tout, ma vie de famille est devenue harmonieuse.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des seize dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur. La loi permet aussi aux gens de signaler des cas criminels dans devoir utiliser leur nom véritable.

Depuis fin mai 2015, plus de 200 000 pratiquants de Falun Gong et les membres de leur famille ont déposé des plaintes criminelles contre Jiang Zemin auprès du Parquet et de la Cour populaires suprêmes. De nombreux pratiquants encouragent aussi les gens à soutenir les efforts de dénonciation des crimes de Jiang Zemin et l'arrêt de la persécution.

Traduit de l'anglais en Belgique