(Minghui.org) Depuis mai 2015, plus de 200 000 pratiquants de Falun Gong et les membres de leurs familles ont déposé des plaintes contre l’ancien responsable du Parti communiste chinois, Jiang Zemin, qui a initié la violente persécution du Falun Gong. Un nombre significatif de rapports indiquent que les autorités chinoises ont harcelé, arrêté et torturé ceux qui ont déposé des plaintes contre Jiang auprès de la plus haute instance juridique de Chine.

À Pékin, Mme Zhang Shufen, a été arrêtée après avoir déposé sa plainte pénale. Les agents ont utilisé une méthode de torture appelée « enchaîner un chien », dans laquelle les mains de la victime sont menottées derrière ses jambes de sorte qu’elle ne peut pas se lever ou se retourner pour dormir, et est obligée de marcher comme un chien pour aller aux toilettes.

Illustration de la torture : « Enchaîner un chien »

Le groupe de Nanshan à Longkou, province du Shandong, a utilisé une méthode appelée « rôtir l’agneau entier » sur plus de 20 de ses employés. Une victime est menottée à une perche et suspendue dans les airs, les chevilles liées ensemble. La victime est alors balancée comme un agneau au-dessus d’une fosse de cuisson. Les victimes sont laissées grabataires des mois durant, après avoir été torturées de cette manière.

Illustration de la torture : « Rôtir l’agneau entier »

De plus, trois pratiquants de la province du Heilongjiang et un de la province du Shandong ont été arrêtés et battus par la police après avoir déposé des plaintes contre Jiang Zemin.

Ci-dessous, plusieurs cas rapportés plus récemment.

Trois femmes du Hebei battues et torturées avec le « banc du tigre »

Le 26 juillet 2015, Mme Wang Shufang, Mme Li Shufeng et Mme Li Xiulin ont posté leurs plaintes pénales contre Jiang Zemin. Lorsque les femmes se sont rendues au poste de police local, le 6 août, après avoir été informées que leur courrier avait été bloqué, elles ont été arrêtées et emmenées pour être interrogées.

Les agents les ont giflées et attachées à un « banc du tigre », sur lequel les jambes des victimes sont ligotées avec des ceintures, et des briques (ou autres objets durs) sont ajoutées sous leurs pieds jusqu’à ce que les ceintures cassent.

Un agent a déchiré la plainte pénale de Mme Wang Shufang devant elle. Des coups ont laissé son corps plein de meurtrissures et son oreille gauche saignait. Son époux l’a ramenée chez eux aux alentours de 22 heures.

Un agent a frappé à deux reprises Mme Li Xiulin à la poitrine, lui causant une attaque cardiaque et des convulsions. Après qu’elle a récupéré, elle n’a pas été autorisée à utiliser les toilettes et a été obligée de se soulager par terre. Les agents ont alors éclaboussé l’urine sur sa tête.

La police lui a ordonné de marcher sur la photo du fondateur du Falun Gong, ce qu’elle a fermement refusé. Un agent s’est vanté : « J’ai obtenu cet emploi, parce que je persécute Falun Gong. »

Li Xiulin a été libérée le sixième jour, après avoir développé de l’hypertension et des problèmes cardiaques lors de sa détention.

Mme Li Shufang a été détenue pendant 15 jours après que des agents lui aient prélevé de force un échantillon de sang.

Mme Wang Wenjun battue et choquée avec des matraques électriques

Mme Wang Wenhun est sexagénaire. Elle a été arrêtée le 17 juin 2015, après avoir déposé une plainte pénale contre Jiang Zemin. La police lui a montré des images sanglantes d’organes humains et a déclaré : « Vous êtes trop âgée, ainsi, nous n’aurons pas besoin de vos organes, excepté de vos cornées. »

Le lendemain, les agents ont ordonné à Mme Wang de signer des déclarations admettant sa culpabilité, ce qu’elle a refusé. La police l’a emmenée dans un centre de lavage de cerveau pendant huit jours, puis ramenée au poste de police. Là, Mme Wang a été battue et électrocutée avec des matraques électriques. Depuis, elle est détenue dans le centre de détention de l’agglomération de Jilin.

La famille de Mme Wang a engagé un avocat pour elle. Lorsque l’avocat s’est rendu au poste de police, l’agent en charge de son cas a menacé l’avocat avec une arme de poing. Lors de son procès, le 12 novembre 2015, seuls trois membres de sa famille ont été autorisés à entrer dans la salle du tribunal, alors que plus de 20 agents de police assistaient aux procédures. Mme Wang a été obligée de se défendre elle-même, puisque l’avocat n’a pu être présent.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des seize dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Voir aussi :

Un mari traumatisé meurt, son épouse est arrêtée et torturée

Deux pratiquants de Falun Gong malmenés par la police pour avoir résisté à une arrestation illégale

Dezhou, province du Shandong : 158 résidents locaux questionnés par la police parce qu'ils ont déposé des actions en justice contre l'ancien dictateur chinois

Un diplômé universitaire est arrêté à trois reprises pour avoir demandé la libération de son père

Le groupe de Nanshan torture et expulse les employés qui poursuivent l'ancien dirigeant communiste

Deux pratiquants arrêtés, battus et détenus pour leurs dépôts de plainte contre Jiang Zemin

Traduit de l'anglais en Europe