(Minghui.org) Un résident du canton de Tangyan a été traduit en justice le 22 mars pour avoir distribué de l'information sur les poursuites en justice contre Jiang Zemin qui accusent l'ancien dictateur chinois d'avoir initié la persécution contre le Falun Gong. M. Wan Shuqing a été arrêté le 28 juillet 2015 et a initialement reçu une peine de 15 jours de détention. Les autorités ont cependant refusé de le relâcher quand sa peine était écoulée. Il est depuis lors toujours en détention.

L'avocate de M. Wan l'a rencontré le 24 septembre et a appris qu'il avait été frappé lors d'un interrogatoire le 8 août. Trois policiers l'ont frappé au visage quand il a refusé de répondre aux questions. Ces oreilles ont été blessées pendant l'interrogatoire.

L'avocate a déposé une plainte pénale concernant la brutalité de la police le lendemain, mais n'a toujours pas reçu de réponse.

Les détails du procès devant encore être étudiés, il n'est pas encore clair si l'avocate a pu défendre son client ou non.

Avant sa dernière arrestation, M. Wang a été détenu à maintes reprises et maltraité physiquement dans le passé pour avoir refusé de renoncer à sa croyance en le Falun Gong. Quand il était détenu dans la prison de Jiamusi en 2011, il a une fois été battu au point de perdre l'ouïe à l'oreille droite.

M. Wan Shuqing est gravement battu par Wang Chen dans la prison de Jiamusi

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des seize dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais en Suède