(Minghui.org) Quand on rencontre quelque chose, la première pensée peut entraîner une énorme différence pour le résultat. Pour les pratiquants, nous avons besoin de garder une pensée droite et des actions droites en permanence. Nous devons être capables de regarder en nous lorsque nous rencontrons des tribulations et il faut tenir compte de l'ensemble des pratiquants.
Il y a quelques années, je suis allé avec quelques pratiquants à la ville natale du chef du Bureau 610 pour distribuer des dépliants clarifiant la vérité. Nous nous sommes divisés en trois équipes de deux. Chaque équipe était responsable de couvrir une zone.
Vers la fin de la journée, une pratiquante n'avait plus que deux dépliants et voulait finir de les distribuer, donc elle s'est éloignée de nous. Malheureusement, elle a été vue et signalée.
J'ai entendu quelqu'un dire : « Les gens qui pratiquent le Falun Gong ont du courage » et « quelqu'un est même venu dans notre village pour distribuer des dépliants et a été arrêté. »
J'étais en état de panique et je ne pouvais pas trouver cette pratiquante. Lorsque quelques-uns d'entre nous se sont enfin réunis, nous étions tous perdus sur ce qu'il fallait faire. Finalement, nous avons décidé de rentrer à la maison et de transférer les documents clarifiant la vérité et les livres du Falun Dafa hors de sa maison vers un autre endroit plus sûr.
À l'époque, aucun de nous n’avait suffisamment de pensées droites. En conséquence, cette pratiquante a été battue en détention. Plus tard, elle a été transférée à un centre de détention, puis détenue en camp de travaux forcés pendant plus d'un an.
À cette époque, nous n’avons pas regardé en nous. Au lieu de cela, nous avons pensé que puisque la situation de la persécution était encore assez sévère, nous pouvions être arrêtés si nous exigions sa libération.
Maintenant en y repensant, je pense que nous devions aussi assumer une partie de la responsabilité. Comme une équipe, nous ne devrions pas la laisser seule ou lui permettre d'endurer la tribulation toute seule. J'ai vu cet égoïsme en moi. Après que j'ai réalisé cela, j'ai ressenti un profond chagrin à l'intérieur.
Avec ces sentiments en moi, je suis resté devant le portrait du Maître. « Maître, j'ai eu tort », ai-je dit. « Je n'ai pas bien fait la dernière fois. Maintenant, je sais de quels attachements je dois me débarrasser. Dès maintenant, je vais faire les choses sur la base d'être responsable envers d'autres pratiquants et le Fa. »
Quelques années se sont écoulées depuis lors. L'autre jour, j'ai vu des banderoles calomniant le Falun Dafa sur le mur d'un village des environs. Je suis donc allé trouver deux pratiquants pour aller avec moi pour les enlever.
Cette nuit-là, la lune était claire et lumineuse. Nous sommes allés à cet endroit et avons émis la pensée droite sans cesse. Les banderoles avaient de plus de 9 mètres long et un mètre large. Après que nous les avons abaissées, nous nous apprêtions à nous précipiter pour rentrer, quand un homme sur une moto est tout à coup venu vers moi et m'a saisi à l'épaule.
J'ai entendu le motocycliste me crier : « Que faites-vous ici ? Essayez-vous de voler quelque chose ? » À ce moment-là, j'ai eu une pensée : « Maître, s'il vous plaît aidez-moi ! »
Je me suis retourné pour lui faire face. « Est-ce que nous ressemblons à des voleurs ? » ai-je demandé. « Nous sommes de bonnes gens qui suivent Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Nous sommes ici pour faire de bonnes choses. Et pour vous et moi, nous rencontrer n'est pas une coïncidence. Permettez-moi de vous dire qu'avoir ces banderoles ici n'est pas bien. Ils empoisonnent les esprits, et en les enlevant, c'est bien pour vous et moi. »
Il m'a dit qu'il était en charge de surveiller les banderoles. Il a également dit qu'il aurait dû nous arrêter tous. J'ai maintenu la bonté dans mon cœur envers lui. « Jeune homme », lui ai-je dit, « je te vois comme quelqu'un de bon. Tu ressembles à une bonne personne pour moi. Tu fais cela pour accomplir ton devoir et je peux voir cela. As-tu des personnes âgées à la maison ? »
« Je ne pense pas que tu veuilles nous arrêter », ai-je ajouté. « Que dis-tu si tu prétends ne pas nous avoir vu du tout ? En faisant cela, c'est bien pour toi ainsi que pour ta famille. »
Il a réfléchi un moment, puis il a dit : « Bien, allez-y. » Nous sommes rentrés en toute sécurité.
Traduit de l’anglais au Canada
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