(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996 et j'ai 80 ans cette année. Je voudrais partager mon expérience sur le fait que tant que nous avons suffisamment de pensées droites, le Maître peut tout faire pour nous.

Nier la persécution avec la pensée droite

Un autre pratiquant et moi sommes allés expliquer la vérité sur le Falun Dafa aux gens dans un marché en avril 2008. Nous avons été signalés, arrêtés et emmenés à la Division de la sécurité intérieure par deux policiers. On m’a posé des questions et j’ai refusé de répondre. Pendant l’heure du déjeuner, il y avait seulement un jeune policier pour me surveiller et je lui ai parlé des faits sur Dafa. Il a compris et a accepté de démissionner du Parti communiste chinois. Il a dit : « J'étais au courant de cela quand j’étais un étudiant à l’école. » J’étais tellement contente pour lui.

Après le déjeuner, les policiers ont pris une pause. J’ai émis la pensée droite pendant deux heures. Puis, un superviseur m’a emmenée dans une salle pour m’interroger. J’ai pensé : « Il ne mérite pas de m’interroger. » Comme il s’apprêtait à commencer, j’ai soudain eu les symptômes d’une crise cardiaque.

Il a eu peur et a appelé quatre ou cinq jeunes policiers. Ils ont tous demandé : « Où sont tes médicaments pour ton cœur ? » J’ai dit : « Depuis que je pratique Dafa, je n’ai plus besoin de prendre de médicaments. Vous n’avez pas besoin de vous inquiéter. J'irai mieux après avoir dit ''Falun Dafa est bon'' » J’ai crié : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! »

Tous les policiers sont venus me voir. Certains ont demandé : « Pourquoi ça ne marche pas ? » J’ai dit : « Pourquoi ne pas m’aider, disons-le ensemble. » Puis, ils ont tous crié avec moi : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! » Après qu’ils l’ont dit une seule fois, j'allais mieux.

Juste après, le directeur où mon mari travaillait est venu pour me ramener à la maison. Il a dit : « Allons. Vous pouvez pratiquer chez vous. » Après que je suis entrée dans la voiture, il m’a dit que mes livres de Dafa avaient été confisqués lorsque la police avait saccagé ma maison. J’ai insisté pour sortir de la voiture afin de reprendre mes livres. Il a dit : « S’il vous plaît, n'y retournez pas. Je vais vous les obtenir. Quel livre voulez-vous ? » Je lui ai dit : « Je veux toutes les choses qu’ils ont pris chez moi. » Trente minutes plus tard, il est revenu avec tous mes livres de Dafa.

Jouer le rôle principal dans la salle d’audience

J’ai été arrêtée en avril 2014 alors que je distribuais des documents clarifiant la vérité dans un marché et détenue pendant quatre heures. J’ai eu des symptômes de crise cardiaque encore une fois, alors la police a laissé ma famille venir me chercher.

J’ai été arrêtée à nouveau en mai 2014 pendant que je distribuais des documents de Dafa. La police a appelé ma fille aînée pour qu'elle vienne me chercher. J’ai reçu l’ordre de signer certaines formalités avant de partir, mais j’ai refusé. Ils ont dit : « Vous pouvez écrire n’importe quoi », j’ai donc écrit : « Falun Dafa est bon. Il n’y a rien de mal à pratiquer le Falun Dafa ».

J’ai entendu dire que mon dossier avait été présenté au Parquet en septembre, puis au tribunal. Mon fils est devenu inquiet et voulait parler au chef du Parquet, parce que mon mari avait une bonne relation avec eux avant sa retraite. J’ai dit : « Pas besoin de le faire. Ce n’est pas à eux de décider. Cela dépend du Maître. »

Quatre jours avant le procès, certains pratiquants ont dit que je devais quitter la maison afin d’éviter le procès, tandis que d’autres ont dit que je devais engager un avocat. J’ai pensé : « Je n’ai violé aucune loi, alors pourquoi devrais-je quitter ? » J’ai partagé mes réflexions avec d’autres pratiquants et décidé que je devais affronter cela avec la pensée droite.

Le jour du procès, les compagnons de cultivation se sont rendus au tribunal à l’avance pour émettre la pensée droite pour moi. Je n’avais pas peur et j’ai continué à émettre la pensée droite pour éliminer la perversité dans les autres dimensions. J’ai pensé : « Je joue le premier rôle ici. »

Le procès devait commencer à 14 h 16, mais le juge et les autres fonctionnaires du tribunal ne sont arrivés que vers 15 h. Le juge a lu à haute voix quelques preuves fabriquées des méfaits. Je lui ai dit : « Le Falun Dafa est la Loi juste. Il enseigne aux gens à être des personnes meilleures. » Il a dit : « Si vous pensez que c’est bon, alors pratiquez à la maison. » Le procès n’a duré que dix minutes et on m’a laissé rentrer à la maison après, sans qu'un verdict ne soit émis.

J’ai reçu un appel du tribunal en octobre et on m'a dit d’aller prendre une copie du verdict. J’ai pensé : « Je ne devrais pas accepter passivement cela. » J’ai donc fait appel, mais la Cour intermédiaire a confirmé le premier jugement. Dans ce processus, j’ai regardé en moi et trouvé que j’avais gardé au cœur un ressentiment pour les policiers du poste de police, le Parquet et les fonctionnaires du tribunal.

J’ai ajusté mon état d’esprit et j'ai dit aux fonctionnaires de la Cour intermédiaire : « Je ne peux pas signer les documents. Ce serait la preuve que vous avez participé à la persécution. Ce ne serait pas bon pour vous. » Ils sont ensuite allés sur le lieu de travail de mon fils pour qu'ils soient signés. Je les ai déchirés et ils ne m’ont plus jamais dérangée.

Je pense vraiment que tant que nous avons suffisant de pensées droites, le Maître peut tout faire pour nous. Aujourd'hui, je continue à faire les trois choses chaque jour et à clarifier la vérité pour sauver plus de gens.

Traduit de l’anglais au Canada