Faire face à mes ennemies

(Minghui.org) Je me promenais à vélo, cherchant à qui je pourrais parler du Falun Gong. Un homme de grande taille marchait devant moi. Je me suis dirigé vers lui et lorsque j’ai été à ses côtés, je lui ai dit : « Bonjour, avez-vous entendu parler du mouvement de démissionner du Parti Communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées pour être en sécurité ? »

Il s’est retourné et j’ai vu que c’était l’ancien dirigeant de la Division de la sécurité intérieure qui m’avait persécuté et maltraité pendant six ans. Par sa faute, j’avais failli mourir et ma famille avait presque été déchirée.

Toutefois, je n’ai senti aucune haine comme si ça avait été n’importe qui d’autre. Je lui ai demandé calmement : « Me reconnaissez-vous ? » Il m’a dit oui et je lui ai dit : « Réalisez-vous que vous avez été trompé par le PCC ? » Il a affirmé que j’étais encore confus.

Il a baissé la tête

Je lui ai répondu que c’était lui qui était encore confus, j’ai dit : « Vous avez persécuté le Falun Gong pendant tellement d’années. Avez-vous déjà vu même un seul pratiquant se brûler à vif ou tuer une autre personne ? Ont-ils déjà accepté des pots-de-vin et commis d’autres méfaits ? C’est le PCC qui agit mal et prend l’argent des gens, pas le Falun Gong. Est-ce que les pratiquants se sont vengés contre vous parce que vous les avez persécutés pendant tellement d’années ? Dites-moi, lequel d'entre un n'avait pas un cœur de bienveillance ? »

Cet homme avait persécuté près de 1 000 pratiquants de Falun Gong pendant une période de plus de dix ans, en recourant aux arrestations, à des sessions de lavage de cerveau et en leur infligeant des blessures. Il a baissé la tête et n’a rien dit.

Je lui ai dit qu’une fois j’avais été frappé par un conducteur ivre et que j’avais perdu conscience. Le devant de son auto était endommagé. Ma montre et ma chaîne étaient brisées, mais je n’étais pas blessé. Le conducteur a eu tellement peur qu’il a tenté de m’offrir de l’argent.

Pourtant, j’ai dit au conducteur : « Mon Maître m’a dit d’être une bonne personne et de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. De vrais pratiquants de Falun Gong ne prendraient pas d’argent. Je veux seulement que vous parliez en bien du Falun Gong. »

L’ancien chef est parti rapidement avant que je puisse terminer mon histoire. Je lui ai crié que je lui souhaitais bonne chance, et d'être en sécurité et en santé comme moi.

La personne qui m’a signalé aux autorités

Au mois de juillet 2014, je me suis rendu en campagne pour livrer de l’information sur le Falun Gong. Sur la route suivant un village, j’ai parlé à deux personnes âgées qui étaient partiellement sourdes et je leur ai remis de la documentation sur le Falun Gong. Un homme d’âge mûr lisait un journal, il m’a entendu et m’a signalé au poste de police local. Par la suite, ma maison a été saccagée et j’ai été détenu pendant quinze jours.

Lorsque j’ai été relâché, je suis retourné à ce village. J’ai rencontré l’homme en question. Il était choqué de me voir. Je l’ai salué en souriant : « Bonjour, connaissez-vous le mouvement de démissionner du PCC pour rester en sécurité ? »

Il a tout d’abord hésité puis a acquiescé.

Je lui ai dit : « Le Falun Gong s’est répandu dans plus de cent pays et régions. Le Falun Gong demande à ses adeptes d’être de bonnes personnes et de vivre en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Les gens qui suivent Jiang Zemin, l’ancien chef du PCC, pour persécuter le Falun Gong reçoivent des rétributions. Le PCC est banni par le ciel. J’espère que vous ne commettrez plus de méfaits. »

Il a répondu : « Je suis une bonne personne. »

J’ai ajouté : « Vous êtes une bonne personne, mais vous avez été trompé par le PCC. Vous feriez mieux de rester éloigné du PCC pour éviter des malheurs. » Il m’a dit qu’il avait été membre des Jeunes pionniers, une organisation de la jeunesse du PCC et il m’a donné son accord pour en démissionner. »

Traduit de l’anglais au Canada