(Minghui.org) Pendant de nombreuses années mon épouse a été persécutée parce qu'elle pratique le Falun Gong. Elle a été arrêtée de manière répétée, envoyée dans un camp de travaux forcés et obligée de vivre sans abri pour fuir la persécution. J'étais très en colère contre elle. Je l'ai insultée, frappée et menacée de divorce. Je l'ai accusée de tous les problèmes causés par le régime communiste. Sans le savoir, j'aidais les autorités perverses à persécuter des personnes de bien.

Après sa première arrestation, la police l'a laissée rentrer à la maison pendant très peu de temps. J'étais furieux, je l'ai frappée devant d'autres personnes. J'ai pensé : si elle abandonnait le Falun Gong, elle ne serait plus emprisonnée. Je m'inquiétais de qui allait prendre soin de notre fils et gérer l'affaire familiale. Pourquoi devais-je vivre ainsi ? Je dirigeais toute ma colère contre elle.

Après qu'elle a été libérée, les policiers sont souvent venus la harceler. Pour éviter une autre arrestation, elle est allée se cacher. J'étais de nouveau seul pour prendre soin de notre fils et de notre commerce familial. J'étais épuisé, donc j'ai fermé notre boutique pour vivre sur nos économies. Je n'avais plus d'autre choix que d'être ouvrier.

En ayant assez de cette misère, je lui ai dit : « Je n'en vois pas la fin, je suis à bout. Tu dois me promettre de ne plus sortir, sinon je demande le divorce. » Elle n'a pas répondu.

La rancœur, alors que je connaissais la vérité

J'étais déchiré intérieurement, j'aimais tant mon épouse et mon fils que je ne pouvais pas imaginer de vivre sans eux. Je savais aussi que mon épouse était innocente, quelqu'un de très gentil. Mais j'avais trop peur d'affronter une vie comme celle-là. Je savais qu'elle ne promettrait jamais d'abandonner ses droits, donc je me suis retenu de demander le divorce. Mais je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir de la rancœur et de la peur.

Chaque fois qu'elle faisait des choses en lien avec le Falun Gong, je commençais à m'inquiéter. Quand elle revenait, je déclenchais une dispute et la menaçais de divorce si jamais elle était de nouveau arrêtée. Mais elle ne disait rien et me demandait de me calmer.

Profondément touché

Un jour, après qu'elle soit rentrée tard la nuit, j'ai commencé à l'insulter. Elle s'est mise à pleurer en disant : « Dafa est attaqué injustement et des amis pratiquants sont persécutés. Si je reste à la maison et m'occupe de mes affaires, je ne peux pas être appelée une bonne personne. Si tes amis étaient attaqués et dans la difficulté, et que toi tu faisais semblant de ne pas savoir, quel genre de personne serais-tu ? »

J'ai été très touché par ce qu'elle a dit. Pour la première fois, je n'étais pas en colère. C'est vrai, aujourd'hui les gens sont égoïstes, ils ne pensent qu'à vivre bien pour eux mêmes. Qui ose prendre la parole comme les pratiquants de Falun Gong pour défendre leur croyance et leurs droits humains ? Mon épouse risquait sa vie pour les autres pratiquants. Je n'ai pas le courage de l'aider, mais au moins je ne dois pas aider les responsables à persécuter mon épouse.

Le soutien des pratiquants ralentit la persécution

Quand l'hiver est arrivé, elle a de nouveau été détenue pour avoir distribué des dépliants sur le Falun Gong. Je devais prendre soin de notre fils de 4 ans et gérer la boutique. Elle me manquait terriblement aussi. J'étais inquiet pour elle. Mais j'ai aussi commencé à respecter sa décision. Je lui ai écrit dans une lettre : « Je ne peux pas imaginer dans quelle horrible situation tu te trouves. » Parce qu'elle refusait de renoncer à ses croyances, les policiers m'ont privé du droit de lui rendre visite.

J'ai décidé d'appeler le poste de police et de leur écrire. Je leur ai dit que sa famille et ses proches étaient très inquiets pour elle. J'ai aussi dit à la police que mon épouse était très déterminée, qu'elle n'abandonnerait pas ses croyances. En raison de mes appels fréquents et de mes lettres, les policiers ont diminué la pression sur elle. Quelque mois plus tard, elle a été relâchée.

Cela m'a montré que si toutes les familles de pratiquants soutiennent les pratiquants et font de leur mieux pour les faire libérer, la police va hésiter à persécuter les pratiquants.

C'est Jiang Zemin qui a ordonné la persécution

Un jour plusieurs policiers sont venus pour emmener mon épouse dans un centre de lavage de cerveau. Je me suis mis en colère et j'ai hurlé sur eux. Comme ils m'ont ignoré, je me suis battu avec eux. Finalement ils m'ont poussé par terre et l'ont emmenée à la voiture.

Quand la police est partie, j'ai couru au centre de lavage de cerveau pour leur demander pourquoi ils détenaient mon épouse. On m'a dit : « Va demander à Jiang Zemin. C'est son ordre. » J'étais trop en colère pour répondre. Que pouvais-je dire ?

Mon épouse s'est échappée du centre de lavage de cerveau deux jours plus tard. Mais elle n'est pas revenue à la maison.

Le lendemain matin, j'ai entendu quelqu'un frapper à la porte et j'ai vu plusieurs policiers. Je les reconnaissais, je les avais vus auparavant. L'un des policiers portait un pansement au doigt, je suspectais qu'il se soit blessé en arrêtant mon épouse et d'autres pratiquants. Avec sarcasme je lui ai dit : « Bien joué, hein ? Tu faisais le dur contre les femmes, ça valait la peine ? Et si tu utilisais ton talent pour combattre les criminels ? » Très embarrassé il n'a rien dit.

Les policiers sont rarement venus chez nous après ça, parce qu'ils savaient que je n'allais pas les aider.

Le harcèlement de la police

Plusieurs policiers ont attendu pendant des heures dans notre immeuble. Cela m'a donné assez de temps pour cacher les livres et documents sur le Falun Gong. Quand ils ont fini par venir chez moi, ils n'ont rien trouvé.

Un jour il y a deux ans, mon épouse a de nouveau été arrêtée. Les policiers avaient trouvé la clef de notre domicile, ils sont rentrés chez nous. Je suis quelqu'un d'assez lent et j'ai du mal à prendre des décisions dans l'urgence. Mais quand les policiers sont entrés sans frapper, j'ai vite déplacé les choses importantes ailleurs. L'endroit n'était pas idéal pour cacher des choses, mais c'était tout ce que je pouvais faire en quelques secondes.

Ils ont fouillé notre domicile pendant un bon moment mais n'ont rien trouvé de sensible. Finalement ils ont pris quelque chose dans sa chambre, y compris quelque chose d'important que mon épouse utilise chaque jour. J'ai demandé à la police de laisser ça là, sinon j'allais me battre avec eux de toutes mes forces. Ils ont reculé et promis de me le laisser. Avant de partir avec quelques objets sans importance, les policiers m'ont demandé de signer au bas d'une liste. J'ai refusé.

Dafa donne la sagesse et le bonheur

Comme j'ai des capacités limitées, je me reposais principalement sur mon épouse pour gérer la boutique. Mais elle n'était pas à la maison, je devais tout faire. Dans le passé, je n'étais même pas capable d'être son assistant, mais maintenant c'est moi qui faisais la gestion. Soudainement j'ai réalisé que je n'étais plus incapable. J'arrivais à gérer la boutique normalement et faisais même des bénéfices corrects.

Quand mon épouse est rentrée à la maison, un voisin lui a dit que je gérais bien les choses. Mon épouse lui a dit : « C'est Dafa qui aide notre famille, on est béni quand on protège les documents de Dafa. »

Je suis béni en effet. Pendant des années, j'ai souffert de calculs dans les reins, et la douleur était difficile à endurer. Il y a quelques années durant les vacances du Nouvel an chinois, j'avais très mal et suis resté à l'hôpital pendant des jours pour soulager la douleur. Les médecins ne pouvaient rien faire. Mon épouse a dit : « Il n'y a que le Falun Gong qui peut t'aider. »

Suivant son conseil, j'ai récité sincèrement : « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » J'ai aussi écouté les conférences de Maître Li. Au bout d'une semaine les symptômes avaient disparu.

Le xiulian n'est pas facile

Bien que je n'ai pas commencé à pratiquer le Falun Gong, je soutiens mon épouse dans son xiulian de tout mon cœur. Quand elle est occupée à des choses liées au Falun Gong, j'essaie de faire plus de choses à la maison.

Quand elle récite le livre du Falun Gong par cœur, je lis en même temps pour voir si elle ne fait pas d'erreurs. Quand elle essaie de convaincre les gens de démissionner du Parti communiste chinois et de ses organes affiliés, parfois je dis : « Faites lui confiance. Nous avons tous fait ça, et ça nous a fait beaucoup de bien. » J'ai même convaincu un ami de démissionner du parti quand mon épouse n'était pas là.

L'an dernier, quand les pratiquants du Falun Gong ont commencé à porter plainte contre Jiang Zemin, je n'ai pas hésité et j'ai porté plainte moi aussi. Je pense que tous les Chinois veulent que Jiang Zemin soit jugé.

J'ai envisagé de devenir pratiquant, mais je n'ai pas encore assez de courage pour le faire. La cultivation du Falun Gong semble simple, mais ce n'est pas facile du tout. J'admire mon épouse et les autres pratiquants.

En 2016 lors du Nouvel an chinois, mon épouse m'a dit que tous les pratiquants envoyaient leurs vœux à M. Li Hongzhi (le fondateur du Falun Gong) et que je pouvais le faire aussi cette année. Elle m'a dit que je pouvais écrire mon histoire et l'envoyer au site Minghui.

Maintenant je voudrais saisir cette opportunité pour dire « Joyeux anniversaire à M. Li ! Merci à Vous d'avoir sauvé les pratiquants de Dafa et leurs familles ! »

Traduit de l'anglais en France