(Minghui.org) Près de 1 000 pratiquants de Falun Gong ont rejoint un grand rassemblement après une marche à Flushing, New York City, le 23 avril. Les deux événements commémoraient une manifestation pacifique à Pékin le 25 avril 1999, environ trois mois avant que le régime communiste n'ait lancé sa brutale persécution du Falun Gong en Chine.

Avec des banderoles où l'on pouvait lire « Falun Dafa est bon », « Amener Jiang Zemin en justice » et « Démissionner du PCC », l'événement a attiré beaucoup d'attention du public. Depuis mai dernier, plus de 200 000 plaintes pénales ont été déposées auprès de la plus haute juridiction de Chine contre l'ancien dirigeant du Parti communiste Jiang Zemin pour avoir initié la campagne contre le Falun Gong qui perdure depuis dix-sept ans.

La sauvegarde de notre conscience

Le rassemblement a débuté par une prestation de la Fanfare du pays céleste. Zhang Erping, porte-parole du Centre d'information du Falun Dafa, a rappelé l'Appel pacifique du 25 avril 1999.

« La paix et la compassion de l'événement représentent la ferme croyance des pratiquants de Falun Gong dans le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Nous sommes fiers de ce qu'ils ont fait, car en ce faisant, ils sauvegardent les valeurs fondamentales de la civilisation chinoise, quelque chose étroitement lié aux principes les plus fondamentaux de l'humanité », a-t-il dit.

Zhang espère que davantage de gens se joindront à l'effort des pratiquants pour mettre fin à la persécution en Chine. « En protégeant notre conscience, nous allons apporter un avenir meilleur pour nous-mêmes en Chine et dans le monde », a-t-il souligné.

Zhang Erping, porte-parole pour le Centre d'information du Falun Dafa, raconte la manifestation pacifique de 1999.

Calme et rationnel

Yao Jie, une assistante d'un groupe de pratique des exercices de Falun Gong à Pékin avant le début de la persécution, a assisté à l'appel en 1999. Des fonctionnaires l'ont accusée d'avoir « attaqué Zhongnanhai » (l'enceinte du gouvernement central) en décembre 1999 et l'ont condamnée à sept ans d'emprisonnement.

Vivant actuellement aux États-Unis, Yao a rappelé pourquoi elle et d'autres pratiquants étaient allés faire appel à Pékin. « Après qu'un magazine de la ville de Tianjin a diffamé le Falun Gong, certains pratiquants sont allés rencontrer l'éditeur pour lui clarifier, mais ils se sont heurtés à la police anti-émeute ; quarante-cinq pratiquants ont été arrêtés sans raison. » Parce que leurs droits ont été lésés à Tianjin, la seule option – autorisée par la loi - était d'aller à Pékin et de faire appel auprès des autorités supérieures.

Vers 20 h le 25 avril 1999, après avoir entendu que leur demande avait été remise, tous les pratiquants ont quitté le site en l'espace d'une demi-heure. « Ils ont également volontairement nettoyé le site, même ramassé les mégots de cigarettes laissés par les policiers », a déclaré Yao.

Alors que les étrangers étaient impressionnés par la manière calme et rationnelle des pratiquants tout au long du processus, Yao a expliqué que c'était le principe du Falun Gong Authenticité-Bienveillance-Tolérance qui a formé la haute moralité des pratiquants.

Li Tianxiao, un analyste politique au Département des sciences politiques de l'Université Columbia, a déclaré que le Parti communiste chinois (PCC) a épuisé tous ses moyens ces dix-sept dernières années pour attaquer le Falun Gong, mais n'a pas réussi.

« La raison réside dans les principes du Falun Gong. Parce que le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance représente la vertu et le bien commun, toute personne qui le conteste est vouée à l'échec », a précisé Li.

Le régime a intensifié la campagne de répression à l'échelle nationale et a même prélevé des organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants, incarcérés pour leur foi. « Au début, nous avons pensé que très peu d'hôpitaux y étaient impliqués. Maintenant, nous savons que la situation est bien pire que ce que nous avions pensé. Des milliers de cas, ou des dizaines de milliers de cas – le nombre est beaucoup plus élevé que ce que nous avions imaginé », a expliqué Damon Noto, porte-parole des Médecins contre le prélèvement forcé d'organes (DAFOH).

Damon Noto de Médecins contre le prélèvement forcé d'organes (DAFOH) informe le public sur les prélèvements d'organes à vif par le régime chinois sur des pratiquants en Chine.

Wang Zhiyuan, porte-parole de l'Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG), a déclaré que, en raison de la brutalité du régime au cours de la persécution du Falun Gong et de ses précédentes campagnes politiques, tout le monde prend une position à l'égard de cette question cruciale, et que tout espoir placé dans le PCC ne mènera nulle part.

Démissionner du PCC est la seule porte de sortie

La majorité des Chinois ont été, ou étaient, affiliés au Parti communiste. Outre le Parti lui-même, la plupart des adolescents et des jeunes enfants sont tenus de rejoindre les organisations de la Ligue de la Jeunesse et des Jeunes Pionniers du PCC.

Yu Chunguang, un ancien professeur d'anglais du lycée de la province du Guangdong, a déclaré que le Parti avait effectivement réalisé un lavage de cerveau sur plusieurs générations de Chinois. « Ce sont les Neuf commentaires sur le Parti communiste qui m'ont aidé à comprendre ce qu'est vraiment le PCC, et comment il a diffamé le Falun Gong et persécuté les pratiquants de façon si perverse. »

Deux résolutions adoptées récemment par le Comité de la Chambre des Représentants des Affaires étrangères des États-Unis, H.R.1150 et H.R.3694, ont apporté un soutien pour la liberté de religion et condamné le trafic d'organes. Les deux résolutions sont liées aux violations incessantes des droits de l'homme en Chine.

« Quand je me suis rendu à Washington D.C. le mois dernier, j'ai rencontré un groupe de Chinois qui étaient payés pour 'accueillir' les dirigeants chinois. Je ne peux pas imaginer pourquoi ces gens vendraient leur dignité, en échange de 80 yuans », a déclaré Yu.

D'après Yi Rong, présidente du Centre de service mondial pour démissionner du PCC, plus de 230 millions de personnes se sont éloignées du PCC et de ses organisations de jeunesse.

Yi Rong, présidente du Centre mondial pour démissionner du PCC, a déclaré que plus de 230 millions de Chinois se sont éloignés des organisations du PCC.

« En s'éloignant du Parti communiste, les gens auront une meilleure compréhension d'eux-mêmes et de la société. Tout cela conduira à un niveau moral plus élevé dans la société », a fait remarquer David Tompkins, une personne de contact pour le centre de service.

Retour positif de la part des touristes chinois

De nombreux piétons se sont arrêtés pour en apprendre davantage sur le Falun Gong et sur la persécution, y compris ceux qui travaillent dans les restaurants et les magasins à proximité.

Certains d'entre eux ont dit aux pratiquants qu'ils voulaient démissionner du Parti communiste chinois. Wu, un touriste en visite aux États-Unis pour la première fois, a dit qu'il avait déjà visionné des vidéos sur des activités du Falun Gong. « Mais ce rassemblement est beaucoup mieux que ce que j'ai vu sur mon ordinateur », a-t-il dit.

Enthousiasmé par la marche et le rassemblement des pratiquants, Wu a dit qu'il se sentait triste pour les Chinois, car « nous avons à peine un endroit pour dire ce que nous pensons vraiment en Chine ». Il a dit qu'il allait parler du Falun Gong à son retour en Chine.

Martha Flores-Vazquez, une leader communautaire à Flushing, a dit qu'elle était fière des pratiquants de Falun Gong pour ce qu'ils ont fait pour la communauté et la société. « On exige de nous tous de maintenir une société sûre et pacifique avec justice », a-t-elle dit.

« Dix-sept années de persécution, c'est trop long », a-t-elle ajouté. « Nous devons y mettre fin. »

Martha Flores-Vazquez, leader communautaire de Flushing, fait appel pour que davantage de gens se joignent aux efforts des pratiquants pour mettre fin à la persécution en Chine.

Traduit de l'anglais au Canada