(Minghui.org) Le documentaire primé Hard to Believe (Difficile à croire), dénonçant les prélèvements d'organes autorisés par l'État sur des pratiquants de Falun Gong persécutés en Chine a été présenté en avant-première au Festival international du film de Hoboken à New York le 4 juin.
Réalisé par Ken Stone, lauréat d'un Emmy Award, cette enquête approfondie a produit une forte impression sur le public au Paramount Theatre.
Après la projection, les gens parlent au producteur pour demander plus d'informations sur la persécution du Falun Gong en Chine.
D'après l'une des réalisatrices du documentaire, Kay Rubacek, la réaction du public lors de la projection VIP le 3 juin a été enthousiaste et il y a eu tellement de personnes à la projection publique le lendemain que la salle a dû ajouter des sièges supplémentaires.
Le public ému aux larmes
Mme Rubacek a expliqué la raison de la réalisation du film : « Il s'agit d'un crime tellement grave auquel personne n'accorde assez d'attention. Dans le film, nous ne nous contentons pas d'enquêter sur le crime pour prouver qu'il existe [...], nous étudions l'étape suivante, à savoir, pourquoi si peu de gens font attention à cette question, et cela est encore plus bouleversant.
« Cela dure depuis si longtemps. [Les spectateurs] ont pleuré après avoir vu le film. » Elle a ajouté que certains spectateurs ont exprimé des remords pour avoir fait semblant de ne pas voir les pratiquants de Falun Gong qui distribuaient des flyers dans la rue pour sensibiliser à la brutalité de la persécution.
Oriana D'Agostino, directrice adjointe du Festival International du Film de Hoboken, a noté : « Ce documentaire Hard to Believe est un film génial. Il a vraiment touché mon cœur. Je ne peux pas croire à toute la douleur et la souffrance que les Chinois ont subies au cours de leur vie. Cette question est très démoralisante, mais en même temps, ça me donne envie de me lever [et de passer à l'action]. »
Oriana D'Agostino a accueilli le documentaire au festival du film et espère qu'il jouera un rôle pour sensibiliser à la persécution
« Cette violation des droits de l'Homme est parmi les plus grandes atrocités. Les gens qui font cela sont des médecins pervers. C'est comme les nazis ; je ne peux pas croire ce que je viens de voir sur le grand écran. Je veux participer à la campagne, passer le mot et apporter ma contribution », a déclaré Mme D'Agostino.
Une comparaison avec les crimes nazis
Penny Stoil, fondatrice de Projects Plus, Inc. qui a recueilli des fonds pour plus de 800 organismes de bienfaisance depuis 1972, a fait remarquer : « Je pense que le documentaire est puissant, magnifiquement et sincèrement présenté et très émouvant. »
Penny Stoil (deuxième à gauche) a comparé la persécution du Falun Gong à des crimes nazis.
« Tout (dans le documentaire) m'a choquée, mais je n'avais jamais compris qu'ils prélevaient ces organes alors que les gens étaient encore en vie. C'est ce qui m'est le plus insupportable », a déclaré Mme Stoil. « Il est choquant de constater que nous n'y avons pas accordé plus d'attention dans ce pays. Nous portons attention à la démocratie dans le monde et à ce symbole des droits de l'Homme, mais pas aux faits sur le sujet. »
Les gens de tous les horizons ébranlés par les crimes des prélèvements d'organes
Les membres du public de tous âges et origines ont été stupéfaits par les crimes qui ont lieu en Chine. Beaucoup d'entre eux ont signé la pétition demandant la fin des prélèvements forcés d'organes, et certains ont parlé aux pratiquants de Falun Gong après la projection pour avoir plus d'informations sur la persécution.
Deb Wendolousky de Rhode Island a fait le commentaire que c'était une honte que les organes de 65 000 personnes aient été prélevés alors qu'elles étaient toujours en vie.
Elle a demandé à ceux qui ont besoin de greffes de ne pas se procurer des organes de Chine. « Toutes les vies ont la même importance et on ne devrait pas tuer quelqu'un pour sauver la vie d'un autre » a-t-elle précisé.
Traduit de l'anglais au Canada
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