(Minghui.org) De mai 2015 à mai 2016, 1221 résidents du canton de Ningxiang dans la province du Hunan ont soit déposé des plaintes en justice contre l'ancien responsable du Parti communiste chinois (PCC), Jiang Zemin, ou dénoncé les crimes qu'il a commis.

Ils demandent que l'ancien dictateur soit traduit en justice pour avoir lancé la persécution du Falun Gong qui a entraîné des dommages irréparables pour d'innombrables pratiquants et leurs familles. Ils ont aussi demandé la libération sans condition de tous les pratiquants de Falun Gong qui sont encore incarcérés.

Parmi les 1221 résidents de Ningxiang, 325 sont des pratiquants de Falun Gong qui ont été directement touchés par la persécution. Beaucoup poursuivent en justice Jiang Zemin pour arrestation illégale et torture à cause de leur refus de renoncer à leur foi.

Les 896 autres individus ne sont pas pratiquants de Falun Gong, mais ils expriment leur soutien aux pratiquants en dénonçant les crimes de Jiang Zemin à partir des portails Internet de la Cour suprême et du Parquet suprême.

Une femme poursuit Jiang Zemin en justice pour la mort de son mari

Le mari de Mme Li Aizhen, M. Peng Wenchao, est allé à Pékin en décembre 2000 pour faire appel pour le droit de pratiquer le Falun Gong et a été arrêté. Les agents de police ont utilisé des clubs de fer pour le frapper et ont versé de l'acide sulfurique sur son cou, le brûlant gravement dans le cou et le dos.

M. Peng a été ramené plus tard dans son village natal. Le Bureau 610 du bourg de Zifu, canton de Ningxiang, et le poste de police local ont embauché plus de 60 voyous pour saccager son domicile. Ils ont confisqué tout le grain que la famille avait récolté dans son champ de quatre hectares.

De plus, ils ont pris le ventilateur électrique de la famille, une machine à coudre, un moteur, deux cochons et beaucoup d'autres effets personnels. Mme Li a été arrêtée et n'a été relâchée qu'après que sa famille a payé 3000 yuans.

Le Bureau 610 du bourg de Zifu, le poste de police local et du personnel venant d'autres bureaux gouvernementaux allaient souvent chez le couple les fouiller, les harceler et les injurier eux et leurs familles. M. Peng a été à nouveau détenu pendant dix jours pour avoir accroché une banderole à l'intérieur de son propre domicile avec les mots « Authenticité-Bienveillance-Tolérance ».

Le couple a été une nouvelle fois arrêté en 2004, leur domicile saccagé et beaucoup d'objets personnels saisis. Les policiers ont frappé M. Peng et Mme Li à coups de poings et de pieds avant de les menotter mains dans le dos. Mme Li a été détenue au poste de police local pendant quinze jours, mais M. Peng a obtenu une peine d'un an de travaux forcés. Il a été soumis à des tortures brutales et il est décédé peu de temps après avoir été renvoyé chez lui en 2007.

Mme Tan Juanyun raconte les mauvais traitements au camp de travail

Mme Tan Juanyun a été incarcérée quatre fois et soumise à des travaux forcés une fois. Tout ce qu'elle possédait ayant de la valeur, y compris un bureau, une bicyclette, un poste de télévision, un cochon et près de 400 kilogrammes de grain ont été confisqués par la police.

Une fois, elle a été arrêtée dès qu'elle est arrivée à la gare lors de son voyage pour Pékin et a été renvoyée au poste de police local du canton de Ningxiang.

Les policiers se sont relayés pour la frapper au visage. Ils l'ont suspendue avec les mains menottées dans le dos et lui ont bourré la bouche de chaussettes sales.

Mme Tan a obtenu une peine d'un an de travaux forcés et a enduré une brutale torture dans le camp de travaux forcés de Baimalong à Zhuzhou.

Au cours des mois d'hiver, elle a été forcée de se tenir pendant trois jours pieds nus sur un sol de ciment non chauffé. Elle n'a pas été autorisée à dormir, à utiliser les toilettes ni à manger durant cette période.

Après cela, les gardiennes utilisaient des criminelles pour battre et donner des coups de pieds à Mme Tan et lui donner des décharges électriques avec des matraques électriques. Elle était souvent privée de nourriture pendant trois ou quatre jours consécutifs. Une fois, on ne lui a pas donné de nourriture pendant dix-neuf jours consécutifs.

Mme Wang Meiling n'a été relâchée qu'après être sur le point de mourir

Mme Wang Meiling, 53 ans, a passé un an dans un camp de travail pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong. De plus, elle a été incarcérée trois fois dans la prison du canton de Ningxiang et deux fois au centre de détention du canton de Ningxiang. En deux autres occasions, elle a été conduite dans des centres de lavage de cerveau locaux.

Mme Wang est allée à Pékin faire appel pour le Falun Gong en 2001, mais a été arrêtée et détenue à la prison du canton de Ningxiang pendant six mois. On lui donnait chaque jour très peu à manger parce que sa famille ne pouvait pas se permettre de payer pour l'hébergement et le couvert dans l'établissement de détention.

En conséquence d'une longue période d'alimentation inadaptée, Mme Wang a perdu énormément de poids, elle vomissait tout ce qu'elle mangeait et même vomissait du sang. Trois mois plus tard, elle ne pouvait plus rien manger du tout.

Mme Wang n'a toujours pas été libérée, alors même qu'elle était trop faible pour bouger et était grabataire. Le Bureau 610 l'a transférée au centre de lavage de cerveau de l'École d'études politiques du canton de Ningxiang, avant de la ramener à la prison du canton de Ningxiang. Ils ne l'ont libérée qu'au moment où il est devenu évident qu'elle était sur le point de mourir.

Les objets de valeur de l'agricultrice et les récoltes sont confisqués

Mme Song Youe a été incarcérée trois fois dans la prison du canton de Ningxiang et son domicile a été pillé. Elle a été emmenée à l'École d'études politiques du canton de Ningxiang pour un lavage de cerveau.

En décembre 2000, Mme Song a été arrêtée pour avoir fait appel pour le Falun Gong à Pékin et emmenée au poste de police local, où les policiers lui ont donné des décharges électriques avec des matraques électriques et l'ont gravement brûlée aux mains.

Plus tard, elle a été incarcérée à la prison du canton de Ningxiang où elle a été gravement torturée. Les gardiennes l'ont faites tomber puis l'ont rouée de coups de pied et frappée au visage jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse.

Quelques heures seulement après qu'elle a été libérée de la prison, la police a fait une descente chez elle et l'a à nouveau arrêtée.

Ils ont pris presque tout ce qu'elle possédait : 1850 kilogrammes de grains, plus de 100 kilogrammes de semences, tout son riz, une pompe à eau, un moteur électrique, une pompe, sa porte en fer, cinq chaises, 173 poulets, un ensemble de chaînes stéréo, trois magnétophones, un répondeur-enregistreur téléphonique, un ventilateur électrique, un ensemble d'outils pour réparer les voitures, une perceuse électrique, une scie à main, un chargeur, une épée ancienne et de nombreux autres effets personnels.

Après cela, ils l'ont détenue dans la prison du canton pendant trente-neuf jours et puis dans un centre de lavage de cerveau pendant plus d'un mois.

Une enseignante à la retraite maltraitée pendant cinq ans en camp de travail

Mme Li Rong est une professeur d'école à la retraite. Elle a été condamnée deux fois à des travaux forcés pour une peine totale de cinq ans.

Un soir, elle s'est assise en méditation sur son lit au camp de travail. Deux prisonnières l'ont traînée hors du lit, l'ont frappée à la tête et lui ont donné des coups de pied. Une toxicomane, qui avait été incarcérée huit fois, était particulièrement cruelle envers Mme Li parce qu'elle voulait réduire sa peine.

Une autre fois, les gardiennes ont maintenu la bouche de Mme Li ouverte, lui ont bourré la bouche avec une lavette de nettoyage et l'ont accrochée au plafond. Plus tard, elles l'ont enfermée en cellule d'isolement.

La cellule d'isolement était humide et sombre. Elle avait deux portes sans aération. Elle sentait la crasse. Beaucoup de personnes sont mortes dans cette pièce. Mme Li n'a pas eu d'eau et a été autorisée à avoir qu'un seul petit pain à la vapeur par jour. Dans la soirée, les gardiennes lui donnaient une couverture sale, mais pendant la journée, elle n'avait aucun endroit pour se reposer et ne pouvait que s'assoir sur le sol en ciment. Elle a été enfermée là pendant douze jours.

Après avoir été incarcérée dans le camp de travaux forcés pendant cinq ans, Mme Li a été mise en résidence surveillée dans un centre pour personnes âgées cinq ans de plus.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des seize dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais en France