(Minghui.org) Je suis retraité depuis des années, mais la police locale a récemment ordonné à mon ancien employeur de me mettre sous surveillance jour et nuit dans un hôtel pendant environ dix jours. Ils avaient été informés que j'étais sur le point d'organiser la participation de pratiquants de Falun Gong de la région à un grand rassemblement international qui allait avoir lieu dans ma ville.

J'ai protesté contre ces allégations infondées, car les pratiquants s'efforcent seulement de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Les policiers ne m'ont pas écouté et je suis resté enfermé dans cet hôtel.

Beaucoup de mes précédents collègues qui avaient été désignés pour me surveiller m'avaient entendu parler du Falun Gong dans le passé mais on les a forcés à appliquer les ordres de leurs supérieurs. J'ai profité de cette occasion pour clarifier les faits en profondeur au sujet de la persécution du Falun Gong à chaque personne que j'ai rencontrée au cours de cette épreuve.

Ciblé pour avoir poursuivi Jiang Zemin en justice

En décembre 2015, le capitaine et plusieurs agents de l'équipe de sécurité intérieure de la police locale sont venus chez moi en apportant un dossier composé de la plainte que j'avais déposée contre l'ancien dirigeant du Parti communiste chinois, Jiang Zemin. Le capitaine m'a interrogé à ce sujet et j'ai confirmé que j'étais bien celui qui avait déposé la plainte.

Quelques jours plus tard, les mêmes agents sont revenus avec Cailing, le directeur adjoint du bureau où je travaillais autrefois et duquel j'étais retraité. Un des agents a exercé des pressions sur moi pour me faire signer une déclaration selon laquelle je niais toute implication dans les poursuites.

Comme j'ai refusé et ai commencé à parler de la façon dont j'ai bénéficié de la pratique du Falun Gong, le capitaine a annoncé que selon les ordres de ses supérieurs, il me plaçait sous surveillance continue jusqu'à ce qu'une conférence internationale très importante organisée dans la ville capitale de la province du Henan se termine dix jours plus tard. La surveillance devait être effectuée par mon ancien employeur dans un hôtel.

Des récits personnels touchent des collègues

Près de 30 employés du lieu où je travaillais autrefois ont été désignés pour se relayer et me surveiller dans une chambre d'hôtel. J'ai commencé à discuter avec eux du Falun Gong et de la persécution. Selon la situation et leur expérience passée, je parlais parfois d'abord de la persécution ; parfois je commençais par la mise en scène des auto-immolations sur la place Tiananmen ; parfois, je parlais directement des plaintes déposées contre Jiang Zemin.

La plupart des gens étaient intéressés et ont été touchés par mes récits personnels. Lorsque je décrivais comment les policiers torturaient les pratiquants de Falun Gong dans le camp de travail, certains me disaient, tout en retenant leurs larmes : « C'est incroyablement cruel. Si vous, en qui j'ai confiance, ne m'en aviez pas parlé, je ne croirais pas que de telles choses pourraient se produire en ce moment. Des formes de tortures aussi horribles, comme le gavage forcé ! Le PCC ne traite pas les pratiquants comme des êtres humains. Qu'y a-t-il de mal à pratiquer le Falun Gong ? En réalité, les pratiquants de Falun Gong sont les personnes les plus honnêtes et les plus dignes de confiance que j'aie jamais rencontrées. »

Un de mes anciens collègues, M. Hu, était intrigué par ce que j'avais à dire et se portait volontaire pour assurer un quart supplémentaire dans l'hôtel avec moi. C'était un écrivain à temps partiel et certains de ces articles avaient été publiés. Il m'a dit : « Votre expérience pourrait faire une bonne histoire. Je vais commencer à la mettre par écrit. Dès que les conditions le permettront, je le publierai. La persécution dépasse vraiment l'imagination. Le Falun Gong et ses pratiquants sont extraordinaires. Les pratiquants de Falun Gong sont l'espoir de notre société. »

Autrefois au travail, j'étais reconnu chaque année comme employé modèle. Un jour, mon employeur a été informé que seul un employé pouvait recevoir une augmentation de salaire et c'est moi qui naturellement avait été choisi. Cuiying, une collègue qui devait subvenir aux besoins d'une famille pauvre et rencontrait de nombreuses difficultés, est venue me voir et m'a supplié de lui laisser obtenir l'augmentation. J'ai accepté sans même y réfléchir. Cela a étonné tout le monde au travail.

Je n'avais pas vu Cuiying parmi les collègues désignés pour me surveiller et j'ai appris qu'elle devait subir une opération chirurgicale à Pékin. Je l'ai appelée et lui ai dit de réciter sincèrement « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Le lendemain, sa mère est venue me rendre visite à l'hôtel avec des présents et a dit : « Cuiying a insisté pour que je vous rende visite. Vous êtes une bonne personne. Les pratiquants de Falun Gong sont de bonnes personnes. Toute notre famille vous est reconnaissante. Nous soutenons tous votre plainte contre Jiang Zemin. »

Un directeur de service convaincu d'arrêter de recruter des membres pour le Parti

Un jour, le directeur du bureau est venu me rendre visite à l'hôtel. Après avoir échangé quelques plaisanteries, je lui ai demandé s'il avait recruté des gens pour le Parti. Il a répondu : « Oui, mais je n'ai exercé aucune pression sur votre fille pour qu'elle devienne membre. » Je lui ai alors dit : « La vie de chaque personne devrait être chérie. Vous savez que le PCC est mauvais et vous avez vous-même démissionné. Comment pouvez-vous alors continuer de demander aux autres d'adhérer au Parti ? Ne les détruisez-vous pas en faisant cela ? »

Il a semblé surpris par ce que je lui disais et est resté silencieux pendant un certain temps avant de dire : « Le comité local du PCC a assigné à chaque bureau un quota de nouveaux membres à recruter. Les pressions pour que nous atteignions ce quota sont intenses. Mais vous avez entièrement raison. Les jours du PCC sont comptés. Je ne recruterai plus personne contre ma conscience à l'avenir. »

Rencontrer des gens dans un parc

Après avoir parlé aux collègues dans la chambre d'hôtel pendant plusieurs jours, j'ai décidé que je devrais sortir pour rencontrer davantage de gens. Un ami, qui avait déjà entendu parler du Falun Gong et avait manifesté son soutien, s'est fait un plaisir de me conduire au parc tout proche.

Là, j'ai rencontré une dame âgée qui m'a confié qu'elle avait perdu tout espoir et était extrêmement inquiète pour son jeune fils, un toxicomane sans emploi qui lui demandait fréquemment de l'argent. Je lui ai offert ma sympathie et lui ai dit qu'au camp de travail, j'avais rencontré et aidé de nombreux toxicomanes en leur apprenant à pratiquer le Falun Gong.

Je lui ai expliqué que la raison pour laquelle la moralité de la société était en train de s'effondrer si rapidement était que notre culture traditionnelle chinoise avait été systématiquement détruite par le PCC qui force les gens à abandonner leur croyance dans les êtres divins et leur sens moral. À la fin, elle a dit : « Sans savoir pourquoi, je voulais venir au parc aujourd'hui. Maintenant, je sais pourquoi. Ce devait être arrangé pour que vous m'aidiez. »

Plus tard, j'ai rencontré un homme âgé d'une soixantaine d'années qui avait été officier militaire subalterne. Il avait reçu l'ordre de faire ouvrir le feu à ses soldats contre les étudiants lors du massacre de la place Tiananmen. Comme il avait refusé d'obéir à cet ordre, son supérieur lui avait tiré dans le dos.

Après avoir guéri de ses blessures, il avait été exclu de l'armée communiste pour cause d'indignité et sa pension lui avait été refusée. En plus de cela, les autorités militaires l'ont menacé pour qu'il ne dise rien au sujet de ce qui s'était passé. Il m'a dit : « Après avoir parlé avec vous, je suis maintenant bien conscient que le PCC est au bord de la désintégration. Je ne crois pas au PCC. J'avais déjà vu des documents du Falun Gong et je sais que le Falun Gong est bon. Mais je n'avais jamais eu l'occasion de démissionner. Je vous en prie, pouvez-vous m'aider à démissionner ? »

Le temps a passé vite et la surveillance a pris fin. De cette expérience, je peux dire qu'il est devenu de plus en plus difficile à la perversité de maintenir la persécution et en même temps, il est devenu encore plus facile qu'avant de clarifier la vérité.

Traduit de l'anglais en Belgique