(Minghui.org) M. Cheng Jianli a été jugé par un tribunal de la province du Anhui le 26 novembre pour sa pratique du Falun Gong. Il paraissait incohérent et distrait lors de l'audience.
La mère et l'épouse du défendeur ont aussi remarqué qu'il était très maigre et que son apparence semblait très différente d'avant.
L'avocat de M. Cheng, qui dès le départ a noté l'étrange état mental de son client, a déclaré qu'il était de bonne humeur et en parfaite santé lorsqu'il lui a rendu visite le 30 mars.
L'avocat n'a pas pu rencontrer son client au cours des huit derniers mois.
M. Cheng et sa femme sont tous deux originaires de la province du Shanxi. Il travaillait dans la province du Guangdong avant son arrestation lors d'un voyage d'affaires le 18 mai 2014 dans la ville de Hefei, province du Anhui. Il a été arrêté parce que les autorités ont découvert qu'il pratiquait les exercices du Falun Gong dans sa chambre d'hôtel. Il est détenu depuis.
Avant le procès, le département de police est venu plusieurs fois voir les membres de sa famille habitant à Shanxi afin de leur répéter de ne pas embaucher d'avocat pour lui.
« Dites simplement à votre fils de plaider coupable », ont-ils dit au père de M. Cheng. « N'embauchez pas d'avocat pour assurer sa défense. Il reviendra à la maison... Tout ce qu'il devra faire après c'est aller au poste de police une fois par mois. »
La famille de M. Cheng a tout de même engagé un avocat.
Ils soupçonnaient que les changements physiques et mentaux de M. Cheng résultaient de mauvais traitements policiers, puisqu'ils en avaient été victimes eux aussi à plusieurs reprises.
Par exemple, après que M. Cheng a été arrêté, sa femme a appelé son frère pour lui confirmer qu'ils engageraient un avocat. Malheureusement, ils n'avaient pas réalisé que leur ligne téléphonique était sur écoute. Le jour suivant, les autorités ont arrêté son frère et l'on détenu durant deux semaines sous des accusations de « jeux d'argent ».
La tante de M. Cheng a été également harcelée par la police.
Après l'arrestation, l'épouse de M. Cheng a dû amener leur fils de deux ans chez ses parents, car elle n'était pas capable de trouver un emploi lui permettant de subvenir à ses besoins et ceux de son fils.
Voir aussi :
M. Cheng Jianli fait face à un procès, sa famille est harcelée
Traduit de l'anglais au Canada
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Catégorie: Les faits de la persécution