(Minghui.org) Je voudrais partager l'expérience par rapport à mon emprisonnement illégal.

J'ai fait un rêve en novembre 2014 dans lequel plusieurs personnes et moi observions un escalier métallique. J'ai entendu une voix masculine demandant : « Trois personnes sont en bas. Qui veut aller les chercher ? » Tout le monde s'est regardé. Je lui ai répondu : « Laisse-moi y aller ! » Mon réveil a sonné juste à ce moment-là.

Peu de temps après le rêve, j'ai été arrêtée le 26 novembre avec d'autres pratiquants de Falun Dafa, alors que j'assistais à un groupe d'étude du Fa.

Nous avons été emmenés dans un centre de détention, mais on a refusé l'admission d'un autre pratiquant et de moi après avoir échoué à l'examen physique.

Nous avons été emmenés à l'hôpital Ankang avant d'être emprisonnés. Ils ont essayé de prélever du sang de mes deux bras, mais sans succès. L'infirmière ne pouvait pas comprendre pourquoi.

Je demandais l'aide du Maître à ce moment et j'ai eu la pensée : « Je vais partir de la même manière que je suis venue. » Je leur ai dit d'arrêter d'essayer de prendre de mon sang, parce que je n'avais aucune maladie.

Sauver les gens en étant emprisonnée

Les gardes traitaient froidement les pratiquantes de Dafa en prison, alors je les traitais de la même manière. Les mots du Maître sont alors venus à mon esprit :

« La compassion peut faire fondre Ciel et Terre en printemps

Les pensées droites peuvent sauver les gens de ce monde »

(« La Loi rectifie l’Univers » de Hong Yin II)

Je savais que le Maître essayait de me faire comprendre que les gardes sont aussi des êtres que nous devions sauver. J'ai changé mon attitude envers eux et les ai traités poliment. J'ai aussi commencé à leur parler du Falun Dafa et de la persécution.

Je leur ai dit de ne pas persécuter les pratiquantes afin qu'ils évitent d'accumuler du karma et restent en sécurité lorsque le Parti communiste chinois (PCC) sera éliminé. Une réponse a été : « Nous le savons. Nous ne vous persécutons pas. Lorsque vous faites les exercices [de Falun Dafa], nous ne disons rien non plus. Nous ne vous avons également pas forcés à prendre des médicaments. »

J'ai essayé de parler aux détenues de la même section à propos de Dafa et de la persécution, mais elles riaient et ont essayé de m'éviter parce qu'elles avaient été trompées par la propagande du Parti communiste.

Je n'étais pas découragée, me tenant au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et les ai toujours traitées avec respect.

Elles ont finalement cessé de m'éviter, comme je leur ai parlé de la persécution et du coup monté de l'auto-immolation sur la place Tiananmen en 2001. Cependant, elles ne comprennaient pas encore pourquoi les pratiquants continuent à pratiquer tout en étant persécutés.

J'ai dit : « Le Falun Dafa est la cultivation du Fa de Bouddha. Nous faisons cela pour sauver les gens. En raison de la corruption du Parti, les gens ont perdu leur emploi, leurs terres et sont laissés sans moyens pour joindre les deux bouts. Si vous aviez un bon travail, feriez-vous encore le trafic de drogues ? Voulez-vous tromper ou nuire aux autres ? »

J'ai continué à leur parler des crimes du PCC et de la rétribution karmique à laquelle il fait face en conséquence et que de démissionner du Parti leur assurera un brillant avenir.

Trois des détenues ont immédiatement levé la main pour exprimer leur accord et le désir de démissionner du Parti. Je leur ai aussi appris à chanter « être sauvé » avant ma libération.

Le matin du 13e jour après mon arrestation, deux beaux oiseaux se sont posés à la fenêtre de ma cellule et ont commencé à chanter. Je suis allée les observer avant qu'ils ne s'envolent.

Une détenue a dit : « Je n'ai jamais vu de si beaux oiseaux chantant si bien. Ont-ils transmis des bonnes nouvelles ? Est-ce que quelqu'un va rentrer à la maison ? » Je lui ai dit que je rentrais à la maison, mais elle ne m'a pas crue.

Après le dîner, ce soir-là, un garde a appelé mon nom et celui d'une autre pratiquante. On nous a dit de rassembler nos effets personnels pour rentrer chez nous.

En partant, certaines détenues m'ont étreinte pour me dire au revoir.

Traduit de l'anglais au Canada