Une nouvelle pratiquante : apprendre à regarder à l'intérieur lorsqu'on voit des lacunes chez les autres

(Minghui.org) J'ai commencé à cultiver et pratiquer le Falun Dafa début 2013. Je me souviens que peu après avoir commencé à pratiquer, ma cousine, qui est aussi une pratiquante, est venue rester chez moi pendant un petit temps. Elle n'arrêtait pas de se plaindre de ses beaux-parents, disant qu'ils ne lui avaient pas acheté une maison comme ils l'avaient promis et avaient commencé à faire des projets pour l'enfant pas encore né qu'elle portait. Je n'ai pas aimé ce qu'elle disait. Je trouvais qu'elle n'agissait pas du tout comme une pratiquante, parce qu'elle avait tant d'attachements humains et de fortes conceptions sur les choses.

Je lui ai dit sans détour : « Tu as de si forts attachements à la compétition, à l'intérêt de soi, la vanité et l'égoïsme. Je pensais que tu ne te souciais pas tant de la réputation et du gain et que tu gérais les choses plutôt bien. Mais maintenant je peux voir que tu as tellement d'attachements. Tu es la belle-fille et tu devrais leur montrer du respect filial. Tu es une pratiquante et tu devrais avoir des exigences plus élevées envers toi-même. Tu en disais beaucoup de bien autrefois. Aujourd'hui, tu dis qu'ils ne sont pas bons. Tu dois regarder si ce changement de cœur n'a pas été causé par tes propres attachements.

Ma cousine a commencé à discuter avec moi. « Je sais que j'ai ces attachements », a-t-elle dit, « mais je ne peux pas les abandonner. Je n'arrive pas à atteindre le critère fixé par le Maître. Y arrives-tu ? Ne veux-tu pas aussi une maison ? As-tu jamais préparé un plat pour ta belle-mère ? Je suis plutôt gentille avec eux et je cuisine souvent pour eux. Je ne me suis jamais disputée en leur présence, mais tu l'as fait quand tu avais des conflits avec eux. »

J'étais bouleversée et c'était la première fois que ma cousine me parlait de cette façon. Elle m'avait toujours montré du respect. Je n'ai pas réussi à garder mon calme et ai commencé à me disputer avec elle en ayant recours aux enseignements du Fa pour renforcer mes arguments. Elle a réalisé que j'étais en colère contre elle mais a continué.

Apprendre à chercher à l'intérieur

Lorsque ma cousine est partie, j'ai commencé à me calmer et j'ai pensé : « Comment cela se fait-il que j'aie tous les attachements que j'ai vu chez ma cousine ? » J'ai ouvert un livre de Dafa et une ligne m'a sauté aux yeux :

« Pour un pratiquant, regarder à l'intérieur est un trésor de la Loi. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009 »)

D'un coup, j'ai été éclairée et j'ai vu mes attachements. J'avais encore beaucoup de rancœur envers ma belle-mère parce qu'elle ne m'avait pas aidée à m'occuper de mon enfant ; je n'acceptais pas non plus la critique et j'explosais si quelqu'un me critiquait. J'ai pris conscience que la façon dont je me comportais devait avoir apporté la honte à Dafa.

J'ai dit au Maître dans mon cœur : tout est de ma faute. Je vais me rectifier et abandonner ma rancœur envers ma belle-mère avec la pensée droite. Je veux suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, pas la culture du Parti, imprégnée de la théorie de « mensonge, perversité et lutte ».

Maintenant, ma belle-mère me sourit du fond du cœur

Je suis allée voir ma belle-mère et lui ai dit : « Mère, j'ai eu tort. Je suis une pratiquante de Dafa et je vais me comporter en accord avec les exigences du Maître. Je vais mieux faire. »

Le processus d'abandonner mes attachements a été assez douloureux, mais j'ai fait de mieux en mieux en abandonnant mes attachements et mes conceptions humaines. Sur une période d'un an, j'ai finalement réussi à éliminer totalement ma rancœur et mes conceptions envers ma belle-mère. Maintenant, elle me sourit du fond du cœur.

Abandonner l'attachement à son propre intérêt

L'an dernier, une de mes collègues a perdu une paire de chaussures faisant partie du matériel de l'entreprise sous notre responsabilité, mais elle a essayé d'en écarter la responsabilité et a voulu qu'une autre collègue et moi-même payions pour la perte.

J'étais assez en colère. J'ai remboursé la perte, mais j'ai gardé une boule dans la gorge. Je n'ai pas réussi à regarder à l'intérieur.

Il y a quelques jours, une autre collègue a perdu un sac, qui coûtait deux fois autant que la paire de chaussures que nous avions payée l'an dernier. Elle a dit que c'était sa faute au début, mais plus tard elle a changé sa version et à la fin, j'ai dû payer pour la perte. Cette fois, je ne me suis pas fâchée et j'ai pensé que c'était plus qu'elle ne pouvait payer elle-même. Cela ne me coûterait pas grand-chose de partager un peu. Mais je pensais tout de même qu'elle se souciait trop de l'argent et qu'elle se causait du tort à elle-même, même si elle avait l'impression d'avoir pris l'avantage. Dans mon cœur, je ne voulais pas perdre trop.

En rentrant chez moi, j'ai pensé : « Comment se fait-il que je rencontre toujours ce genre de situations ? Y a-t-il un attachement que je dois abandonner de mon côté ? » Lorsque j'ai commencé à regarder à l'intérieur, j'ai soudain pris conscience de mon attachement à mon propre intérêt. J'étais celle qui pensait trop à l'argent. C'était une occasion que le Maître avait organisée pour que j'abandonne mon attachement à mon propre intérêt.

Lorsque j'ai découvert mon propre attachement, tout est soudain devenu rationnel et mon esprit est devenu très clair.

Traduit de l'anglais en Belgique