D'autres activités en Allemagne, en Irlande du Nord et en France marquent le 17e anniversaire de la persécution

(Minghui.org) Le 20 juillet 1999, sur ordre de l’ancien dirigeant Jiang Zemin, le gouvernement chinois interdisait le Falun Gong.

Les pratiquants de nombreux pays, pour commémorer le 17e anniversaire de la répression des pratiquants de Falun Gong, en ont appelé aux représentants gouvernementaux et aux communautés pour éveiller les consciences sur la gravité des violations des droits de l'homme en Chine.

Des activités du Falun Gong ont eu lieu en Allemagne, en Irlande et en France tout le week-end des 23 et 24 juillet.

Allemagne

À l'extérieur de l'église Saint-Paul, un point de repère dans le centre de Francfort, les pratiquants de Falun Gong ont mis des affiches et ont fait la méditation pour attirer l'attention sur la répression qui a cours en Chine.

Pratique des exercices près de l'église Saint-Paul à Francfort le 23 juillet 2016

Une touriste a dit à un pratiquant : « Je suis de Hong Kong et je vous soutiens. Mais savez-vous que le Parti communiste auquel vous faites face est très puissant ? »

« C'est tout à fait exact. Nous faisons cela d'après notre conscience – pour l'humanité – c'est de là que vient notre véritable force », répliqua le pratiquant.

La femme a hoché la tête en signe d'acquiescement et a souri.

Un passant lit les affiches sur la persécution en Chine.

Lors de la haute saison touristique, un grand nombre de bus touristiques arrivent tous les jours. Les touristes, qui incluent plusieurs Chinois de Chine, aiment se promener, faire les magasins, manger et visiter. L'une des premières choses qu'ils voient souvent quand ils descendent de l'autobus est une banderole qui dit : « Le monde a besoin d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance. »

En désignant les pratiquants en train de faire les exercices, un touriste chinois a dit aux autres de son groupe de voyage : « Hé, regardez ! Il y a le Falun Gong ! »

Un piéton reçoit des informations sur la pratique du Falun Gong.

D'autres passants étaient très favorables. Une résidente locale Mme Moschel-Spohr a été troublée d'entendre parler de la persécution brutale qui a lieu en Chine, en particulier les prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants. « C'est une situation très triste. Je vous soutiendrai toujours. »

Mme Moschel-Spohr a dit que la torture des pratiquants, particulièrement les prélèvements forcés d'organes, était quelque chose d'inacceptable.

Vojtech Heidelberg, un jeune homme, n'avait jamais entendu parler du Falun Gong auparavant. Il a signé une pétition faisant appel pour que soit mis fin à la persécution après avoir appris la situation qui sévissait en Chine. « J'espère vraiment pouvoir faire quelque chose pour vous aider, » a-t-il dit.

Irlande du Nord

Après une marche le 23 juillet, les pratiquants de Falun Gong en Irlande du Nord ont tenu un rassemblement au Square Arthur à Belfast cet après-midi-là. Les deux événements ont attiré beaucoup l'attention.

Les pratiquants de Falun Gong ont marché depuis l’hôtel de ville, longé la place Donegall, l’avenue Royale et la place du Château pour revenir à Square Arthur.

Un groupe d’étudiants italiens a été abasourdi en apprenant les prélèvements forcés d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en Chine. Tous les 23 étudiants ont signé une pétition pour soutenir les pratiquants.

M. et Mme Williams, un couple des États-Unis, ont dit avoir enseigné en Chine et ont été témoins des mauvais traitements subis par les pratiquants : « Face à de telles atrocités, chacun doit faire sa part pour y mettre fin », ont ils dit.

Une pratique collective au Square Arthur à Belfast

Pmair, un habitant de Belfast, a trouvé terrible que quelque chose comme les prélèvements forcés d’organes puissent se produire à notre époque. « Je pense que le peuple et le gouvernement britanniques devraient y prêter attention. Le tourisme des transplantations doit cesser, nous ne pouvons pas être impliqués dans des assassinats. »

France

Le 22 juillet, les pratiquants se sont rassemblés devant l’ambassade de Chine à Paris pour faire les exercices et informer les gens sur la persécution en Chine.

« La persécution de Falun Gong est un crime d’État lancé en 1999 par Jiang Zemin », a expliqué Tang Hanlong, président de l’Association de Falun Dafa en France. « Cette persécution inclut l’arrestation, la détention, la torture, le travail d'esclave et les prélèvements forcés d’organes. »

Jiang Youlu, défenseur des droits de l’homme, a dit qu'il admirait le courage des pratiquants. Parce que le Parti communiste chinois a perpétré des atrocités des décennies durant, Jiang Youlu a recommandé que le peuple chinois se désolidarise du régime chinois pour un meilleur futur. « Je suis maintenant âgé de 81 ans », a-t-il dit, « et j’en ai vu suffisamment pour savoir que le Parti est proche de s'effondrer. Et vous ne voulez pas être entraîné avec lui. »

Deux passantes signent les pétitions lors de l’événement à l’ambassade de Chine à Paris, le 22 juillet 2016.

Isabelle Brunot, a déclaré qu’elle prêtait attention aux questions des droits de l’homme mais était surprise par ce qu’elle avait appris. « Je ne sais rien à ce sujet. Il est difficile d’imaginer, qu’au 21e siècle des gens en tuent d’autres pour leurs organes. Pour empirer les choses, il y a peu de reportages sur cette question importante. » Elle a encouragé les pratiquants à poursuivre leurs efforts en en parlant à davantage de gens.

Jerry Normal, un jeune homme du Togo, a déclaré que personne ne devrait négliger cette question. « J’ai vu aussi dans mon pays des violations des droits de l’homme. Et nous ne pouvons pas les laisser continuer. »

Alors qu’il signait une pétition appelant à la fin des prélèvements forcés d’organes, Jerry a précisé qu’il faisait cela « avec son cœur ». « C’est la base de l’humanité — une chose dont nous devrions tous nous préoccuper. »

Suite à une résolution en 2013 pour condamner les prélèvements forcés d’organes en Chine, le Parlement Européen a émis récemment une déclaration écrite, incitant à davantage de mesures pour mettre fin aux atrocités.

Plus de la moitié des membres du Parlement européen (MPE) ont co-signé la déclaration écrite, parmi lesquels Tomáš Zdechovsk, de la République Tchèque, qui a déclaré que les droits de l'homme fondamentaux ne peuvent être ignorés. « Soyez attentifs. Tous les pays aspirent à la démocratie, mais la Chine est un problème. La prochaine fois, un autre problème pourrait arriver dans un autre pays. »

Voir aussi en chinois :

法国七二零反迫害集会-民众支持法轮功(图)
北爱尔兰民众-

Traduit de l'anglais au Canada