(Minghui.org) Je suis un ancien pratiquant qui a recommencé à pratiquer le Falun Dafa en 2012. J’ai parlé aux gens des faits sur le Falun Gong pour les rendre conscients de la persécution de la pratique.

Clarifier la vérité est une responsabilité importante pour chaque pratiquant de Dafa, mais au début j’étais anxieux de parler aux gens de la pratique. J’avais peur de dire que j’avais recommencé à pratiquer le Falun Gong, et il semblait difficile de persuader les gens de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées. Je laissais simplement quelques dépliants d’information ou des documents ou bien je parlais du Falun Gong aussi brièvement que possible.

Puis j’ai commencé à parler du Falun Gong à mes proches, à mes collègues anciens et actuels. Ils savaient que la pratique m’avait aidé à recouvrer ma santé et que je suis une bonne personne, donc en général ils réagissaient positivement à ce que j’avais à dire.

Je me suis souvent rappelé ce que le Maître a dit :

« Clarifier la vérité, sauver les êtres, voilà ce que tu dois faire, en dehors de tout cela il n’y a rien que tu doives faire, il n’y a rien que tu doives faire dans ce monde. » (Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2015)

En me rendant compte que clarifier la vérité est notre responsabilité sacrée dans la période de la rectification de Fa, j’ai commencé à aller chaque jour à bicyclette dans différents villages et dans différentes rues. J’ai toujours des documents d’information avec moi afin que je puisse les donner aux gens que je rencontre, même quand je fais mes courses.

Cela fait maintenant plusieurs années que j'ai réussi à faire cela, sans aucune interférence des policiers, grâce à la protection du Maître et de ses arrangements. Et j’ai souvent des commentaires positifs. Quelque chose d’essentiel que j’ai appris est que nous ne pouvons sauver les gens qu’en validant le Fa et non en se validant soi-même.

Le Maître a dit :

« Les disciples de Dafa ayant la pensée droite et le comportement droit, personne ne peut les manipuler. » (Expliquer la Loi lors de la Conférence de Loi de l’Ouest des Etats-Unis au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003)

Une fois, j’ai été dans un marché fermier et j’ai parlé du Falun Gong à une vendeuse de légumes. Je lui ai donné quelques brochures et elle a commencé à en lire quelques-unes à haute voix : « Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Beaucoup de gens ont arrêté ce qu’ils faisaient et ont écouté.

Un homme de 50 ans était le vendeur à l’étal à côté d’elle. Il a crié : « Hé, vous, l'adepte du Falun Gong ! N’avez-vous pas peur que le PCC vous arrête ? »

« Ils devraient avoir peur de moi », ai-je souri. « Je suis un pratiquant de Falun Dafa. Le mal ne peut réprimer ce qui est bien. Une pensée droite peut réprimer cent perversités. »

« Je vais appeler la police pour qu’ils viennent vous prendre ! », a-t-il répondu alors qu’il sortait son téléphone portable. Il a dit au téléphone : « Je suis le vendeur à l’étal 20 au marché. Un type âgé ici est un adepte du Falun Gong. Vous devriez venir l’arrêter. »

Je n’avais pas peur du tout. Ma pensée était droite et forte. Je l’ai simplement regardé et je n’ai rien fait.

J’ai payé la vendeuse pour mon achat et je me suis approché du vendeur. En souriant, je lui ai demandé : « Pourquoi les policiers ne sont-ils pas encore arrivés ? »

Il a souri : « C’était juste une blague. »

« Je savais que c’était une blague », ai-je répondu. « Maintenant, comment devrais-je vous appeler ? »

« Mon nom de famille est Chen », a-t-il dit.

« Le mien aussi », ai-je répondu. « Nous sommes probablement descendus des mêmes ancêtres il y a 500 ans. »

Je lui ai demandé comment allaient ses affaires. Il m’a dit que ça n’allait pas bien, alors je lui ai demandé s’il voulait que ses affaires deviennent prospères. Il a dit : « Bien sûr. »

J’ai dit : « Veuillez traiter le Falun Dafa et ses pratiquants avec amabilité, et vous serez béni. » Je lui ai expliqué pourquoi il devrait démissionner du PCC et de ses organisations affiliées et je lui ai donné quelques documents d’information. Il a lu à haute voix : « Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » À la fin, il m’a demandé de l’aider à démissionner du Parti. 

En voyant de mes propres yeux les changements chez cet homme, qui avait initialement menacé de me signaler aux policiers, j’étais profondément ému. Il y avait maintenant de la joie sur son visage.

C’était le pouvoir incroyable du Falun Dafa et la grande bienveillance de Maître Li qui ont sauvé cet homme. J’ai aussi compris que notre capacité à clarifier la vérité n’apparaît pas du jour au lendemain, mais se développe en cultivant sérieusement et diligemment.

Traduit de l’anglais au Canada